Mayotte: forte hausse de la violence sur l’île

On connaît l’île pour la répétition des cas de violence mais pas encore pour des actes de telle ampleur. La violence de l’attaque laisse voir des impacts non négligeables sur le car qui transportait une trentaine d’élèves en route pour l’école. On dénombre plusieurs personnes blessées dont le conducteur puisque ces personnes mal intentionnées qui ont attaqué le car avaient fait usage de pierres et de machettes. Ils ont pu briser les vitres et toucher certains enfants à bord. C’est triste pour le quotidien des populations qui vivent désormais dans la peur.

Il faut reconnaître que sur l’île ces attaques entre groupes rivaux sont réguliers comme ce fut le cas cette fois encore. L’attaque est attribuée visiblement aux jeunes d’un village rival précisément Majicavo dans le Nord Mamoudzou. Ces derniers sont passés à l’acte à un arrêt de bus sur les autres jeunes de la commune de Kaweni.
Ce 101ème département français est le spectacle de scènes de pillages et d’affrontement entre bandes ces derniers temps.

Ils sont de plus en plus nombreux à montrer leur inquiétude à rouler tant que ces cas d’attaques sur les bus continueront par se répéter sans encore une solution convaincante des autorités. Il va de soi lorsque la sécurité des conducteurs et celle des passagers est perpétuellement en danger. Faudrait-il craindre les jours à venir un problème dans le secteur du transport ? La probabilité est forte qu’on en arrive là si rien n’est fait et que les cars continuent par être la cible des affrontements entre bandes.

 Il faut voir dans un premier temps, la surpopulation qui devient une réalité difficile à maîtriser pour le moment. En dehors de la surpopulation, il faut voir aussi la pauvreté qui maintient la jeunesse dans une situation favorable aux vices. Il y a ensuite l’effectif réduit des forces de l’ordre dans la région.
S’il n’est pas possible de régler dans un bref délai le problème de surpopulation et celui de la pauvreté, il faut penser à renforcer la sécurité en augmentant le nombre des forces de sécurité. C’est d’ailleurs ce que souhaitent la population.