Lors d'un meeting électoral du président Evo Morales en juillet dernier, le ministre bolivien des affaires étrangères, David Choquehuanca, avait déclaré que le 21 décembre prochain devait être la fin du capitalisme et du coca-cola et le début du Mocochinchi. "Ce sera la fin de la macha. Nous sommes actuellement dans la macha, l'obscurité. C'est la fin de la haine et le début de l'amour, c'est la fin du capitalisme et le début de la pacha". Philosophe et anthropologiste, David Choquehuanca a lancé cette phrase en faisant allusion aux prédictions entourant cette date et coïncidant préalablement à la fin des 5 125 années d'un cycle du compte long du calendrier maya, interprétée par certains comme la fin définitive de ce calendrier. Prise d'assaut par les producteurs de films à succès, la date en question a fait l'objet de plusieurs scénarii apocalyptiques et l'on nous menace, ici et là, de fin du monde.
Le Mocochinchi, boisson à base de pêche, est préparé en faisant macérer les fruits puis en cuisant le liquide et les fruits. Pas grand-chose à voir, en effet, avec le Coca cola.
Curieusement, les chroniqueurs, comme s'ils avaient voulu nous laisser mariner dans les terribles ambiances cinématographiques, ont préféré commenter le mocochinchi et la date fatidique du 12 décembre 2012, à la rigueur l'étrangeté du discours du Ministre bolivien, plutôt que son désir de voir la fin du capitalisme, lequel, correspondant à la haine, serait remplacé par un système qui renverrait, celui-ci, à l’amour. Mais qui sait? Le capitalisme est voué, paraît-il, à l’implosion. Quoi qu'il en soit, je serais fort étonnée que la fin du capitalisme engendre lafin du monde.
Le Mocochinchi, boisson à base de pêche, est préparé en faisant macérer les fruits puis en cuisant le liquide et les fruits. Pas grand-chose à voir, en effet, avec le Coca cola.
Curieusement, les chroniqueurs, comme s'ils avaient voulu nous laisser mariner dans les terribles ambiances cinématographiques, ont préféré commenter le mocochinchi et la date fatidique du 12 décembre 2012, à la rigueur l'étrangeté du discours du Ministre bolivien, plutôt que son désir de voir la fin du capitalisme, lequel, correspondant à la haine, serait remplacé par un système qui renverrait, celui-ci, à l’amour. Mais qui sait? Le capitalisme est voué, paraît-il, à l’implosion. Quoi qu'il en soit, je serais fort étonnée que la fin du capitalisme engendre lafin du monde.
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