La commission électorale, nommée par le gouvernement, a fait état d'un taux de participation de seulement 38,17%. "A moins d'un miracle, nous avons gagné", a affirmé le porte-parole de la présidence, Wahid Omar.
Le principal adversaire de Karzaï, l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah, crédité de 27,8% des voix, a d'ores et déjà dénoncé des fraudes.
La commission des plaintes électorales (ECC), en partie nommée par les Nations unies, a ordonné de recompter les bulletins dans plus de 10% des bureaux de vote. Ce n'est qu'après ce recomptage que les résultats seront considérés comme définitifs.
Omar a estimé très improbable que ce recomptage remette en cause la victoire de son champion.
Mais selon la mission d'observateurs de l'Union européenne, un tiers des suffrages recueillis par le chef de l'Etat sortant
- soit 1,1 million de bulletins - sont suspects, de même que 300.000 autres recueillis par Abdullah.
L'ancien général français Philippe Morillon, qui dirigeait cette mission, a déclaré que ces bulletins suspects devaient être recomptés, des propos qui ont été jugés "irresponsables" par l'équipe de campagne du président sortant.
"Aux termes de la constitution, les problèmes relatifs aux contestations électorales relèvent en effet de l'EEC" et non des observateurs européens, a-t-elle rappelé dans un communiqué.
Si tous les votes décrits comme suspects étaient retirés du décompte provisoire, Karzaï manquerait de peu la barre des 50% requise pour une victoire au premier tour. Il devrait alors participer à un second tour face à Abdullah.
Morillon a estimé que les fraudes avaient été commises par "des partisans trop zélés et sans scrupules (...) dans chaque camp" et que les bulletins frauduleux devaient être retirés du décompte avant que le résultat ne puisse être annoncé comme définitif.
"Toute revendication de résultat ou de victoire serait prématuré et non crédible", a-t-il prévenu avant que la commission électorale n'avance les résultats portant sur l'ensemble des bulletins.
Abdullah a estimé que, si la proclamation des résultats ne pouvait avoir lieu avant l'arrivée de l'hiver, alors il conviendrait de nommer un gouvernement de transition dans lequel ne siégeraient ni le président sortant, ni lui-même.
Il a précisé en début de semaine ne pas avoir noué de dialogue avec Karzaï pour la formation d'un cabinet d'union mais a indiqué qu'il était "en contact permanent avec la communauté internationale".
Source: Reuters via Yahoo News
Le principal adversaire de Karzaï, l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah, crédité de 27,8% des voix, a d'ores et déjà dénoncé des fraudes.
La commission des plaintes électorales (ECC), en partie nommée par les Nations unies, a ordonné de recompter les bulletins dans plus de 10% des bureaux de vote. Ce n'est qu'après ce recomptage que les résultats seront considérés comme définitifs.
Omar a estimé très improbable que ce recomptage remette en cause la victoire de son champion.
Mais selon la mission d'observateurs de l'Union européenne, un tiers des suffrages recueillis par le chef de l'Etat sortant
- soit 1,1 million de bulletins - sont suspects, de même que 300.000 autres recueillis par Abdullah.
L'ancien général français Philippe Morillon, qui dirigeait cette mission, a déclaré que ces bulletins suspects devaient être recomptés, des propos qui ont été jugés "irresponsables" par l'équipe de campagne du président sortant.
"Aux termes de la constitution, les problèmes relatifs aux contestations électorales relèvent en effet de l'EEC" et non des observateurs européens, a-t-elle rappelé dans un communiqué.
Si tous les votes décrits comme suspects étaient retirés du décompte provisoire, Karzaï manquerait de peu la barre des 50% requise pour une victoire au premier tour. Il devrait alors participer à un second tour face à Abdullah.
Morillon a estimé que les fraudes avaient été commises par "des partisans trop zélés et sans scrupules (...) dans chaque camp" et que les bulletins frauduleux devaient être retirés du décompte avant que le résultat ne puisse être annoncé comme définitif.
"Toute revendication de résultat ou de victoire serait prématuré et non crédible", a-t-il prévenu avant que la commission électorale n'avance les résultats portant sur l'ensemble des bulletins.
Abdullah a estimé que, si la proclamation des résultats ne pouvait avoir lieu avant l'arrivée de l'hiver, alors il conviendrait de nommer un gouvernement de transition dans lequel ne siégeraient ni le président sortant, ni lui-même.
Il a précisé en début de semaine ne pas avoir noué de dialogue avec Karzaï pour la formation d'un cabinet d'union mais a indiqué qu'il était "en contact permanent avec la communauté internationale".
Source: Reuters via Yahoo News
A lire également:
-
Les Français en temps de crise
-
Londres: opération antiterroriste au Royaume-Uni et news Europe
-
Irlande: le budget d'austérité le plus sévère de l'histoire du pays et news Monde
-
GENEVE: Un cyclone fait 45 morts, des milliers de sans-abri et news Asie
-
Palestine: Fayyad annule une visite à Jérusalem-Est et infos Moyen Orient