Rythmes scolaires : quand l'Allemagne vante le modèle français
Des cours le matin, du sport l'après-midi ? Dès l'annonce, mardi 25 mai, de l'élargissement de l'expérimentation sur les rythmes scolaires menée dans un lycée de Meaux (Seine-et-Marne), le système allemand a été cité en modèle. Il n'a pourtant pas grand chose à voir. Dans le système annoncé par le ministre de l'éducation, Luc Chatel, les collèges et lycées concernés proposeront uniquement du sport, qui sera réalisé dans le cadre scolaire. Outre-Rhin, les cours sont certes concentrés le matin. Mais les élèves sont libérés en début d'après-midi et peuvent ensuite s'occuper librement. En faisant aussi bien du sport que des jeux vidéos. Rapprocher cette expérimentation du 'modèle allemand' est d'autant plus difficile que ce dernier a subi de sérieux coups de canif ces dernières années. Les mauvais résultats du pays dans la première étude comparative des systèmes éducatifs menée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), en 2000, ont été un choc pour l'Allemagne. Selon les compétences évaluées, les élèves allemands se classaient à la 20e ou 21e place sur les 31 pays étudiés par l'OCDE. Face à ces résultats, l'Allemagne a décidé de remanier en profondeur son système éducatif. Le morcellement du système (l'éducation est de la compétence des Länder) ou la différenciation très tôt entre enseignement général ou professionnel, qui se fait dès la sortie de l'école primaire, ont été remis en cause.(lemonde)
L'absentéisme scolaire dans la ligne de mire de Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy a réaffirmé mardi sa volonté de supprimer les allocations familiales aux parents d'élèves absentéistes, avec possibilité de versement rétroactif si l'enfant reprend les cours.Le chef de l'Etat, qui a fait des thèmes sécuritaires la ligne de force de sa politique depuis la défaite de la majorité aux élections régionales, s'est rendu à Beauvais pour une brève visite consacrée à l'absentéisme et à la violence scolaires. Il avait déjà abordé le sujet lors de deux discours à l'Elysée, les 24 mars et 5 mai, ainsi qu'au cours d'un déplacement en Seine-Saint-Denis, en avril. Mercredi, Nicolas Sarkozy présidera la cérémonie d'hommage national à la policière municipale de 26 ans, Aurélie Fouquet, tuée jeudi dernier dans une fusillade dans le Val-de-Marne. Vendredi, ce sera Orléans (Loiret) pour une rencontre avec des gendarmes. Le chef de l'Etat entend ainsi reconquérir une partie de l'opinion, dont la défiance à son égard tend à diminuer à en croire de récents sondages. "Il y a l'absentéisme occasionnel et l'abstentionnisme structurel. Cet absentéisme-là, nous sommes décidés à la combattre totalement", a-t-il déclaré au cours d'une table ronde à la préfecture de l'Oise. "Nous ne pouvons le combattre sans responsabilisation des parents", a-t-il souligné à la suite d'une visite inopinée dans un collège de Beauvais. Le chef de l'Etat a manqué d'y être touché par une petite bouteille d'eau en plastique lancée par un élève dans la cour de récréation de l'établissement, alors qu'il saluait des élèves de 4e. Le projectile a été dévié par l'un de ses gardes du corps."Nous avons le problème d'une minorité qui s'enfonce, qui perd pied", a affirmé le chef de l'Etat lors de la table ronde. "Je sais bien qu'il n'y a pas une réponse unique, mais il y a dans notre système des failles, peut-être des tabous, peut-être des préventions idéologiques qui sont d'un autre âge et doivent être mis de côté", a-t-il expliqué.(Reuters)
Des cours le matin, du sport l'après-midi ? Dès l'annonce, mardi 25 mai, de l'élargissement de l'expérimentation sur les rythmes scolaires menée dans un lycée de Meaux (Seine-et-Marne), le système allemand a été cité en modèle. Il n'a pourtant pas grand chose à voir. Dans le système annoncé par le ministre de l'éducation, Luc Chatel, les collèges et lycées concernés proposeront uniquement du sport, qui sera réalisé dans le cadre scolaire. Outre-Rhin, les cours sont certes concentrés le matin. Mais les élèves sont libérés en début d'après-midi et peuvent ensuite s'occuper librement. En faisant aussi bien du sport que des jeux vidéos. Rapprocher cette expérimentation du 'modèle allemand' est d'autant plus difficile que ce dernier a subi de sérieux coups de canif ces dernières années. Les mauvais résultats du pays dans la première étude comparative des systèmes éducatifs menée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), en 2000, ont été un choc pour l'Allemagne. Selon les compétences évaluées, les élèves allemands se classaient à la 20e ou 21e place sur les 31 pays étudiés par l'OCDE. Face à ces résultats, l'Allemagne a décidé de remanier en profondeur son système éducatif. Le morcellement du système (l'éducation est de la compétence des Länder) ou la différenciation très tôt entre enseignement général ou professionnel, qui se fait dès la sortie de l'école primaire, ont été remis en cause.(lemonde)
L'absentéisme scolaire dans la ligne de mire de Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy a réaffirmé mardi sa volonté de supprimer les allocations familiales aux parents d'élèves absentéistes, avec possibilité de versement rétroactif si l'enfant reprend les cours.Le chef de l'Etat, qui a fait des thèmes sécuritaires la ligne de force de sa politique depuis la défaite de la majorité aux élections régionales, s'est rendu à Beauvais pour une brève visite consacrée à l'absentéisme et à la violence scolaires. Il avait déjà abordé le sujet lors de deux discours à l'Elysée, les 24 mars et 5 mai, ainsi qu'au cours d'un déplacement en Seine-Saint-Denis, en avril. Mercredi, Nicolas Sarkozy présidera la cérémonie d'hommage national à la policière municipale de 26 ans, Aurélie Fouquet, tuée jeudi dernier dans une fusillade dans le Val-de-Marne. Vendredi, ce sera Orléans (Loiret) pour une rencontre avec des gendarmes. Le chef de l'Etat entend ainsi reconquérir une partie de l'opinion, dont la défiance à son égard tend à diminuer à en croire de récents sondages. "Il y a l'absentéisme occasionnel et l'abstentionnisme structurel. Cet absentéisme-là, nous sommes décidés à la combattre totalement", a-t-il déclaré au cours d'une table ronde à la préfecture de l'Oise. "Nous ne pouvons le combattre sans responsabilisation des parents", a-t-il souligné à la suite d'une visite inopinée dans un collège de Beauvais. Le chef de l'Etat a manqué d'y être touché par une petite bouteille d'eau en plastique lancée par un élève dans la cour de récréation de l'établissement, alors qu'il saluait des élèves de 4e. Le projectile a été dévié par l'un de ses gardes du corps."Nous avons le problème d'une minorité qui s'enfonce, qui perd pied", a affirmé le chef de l'Etat lors de la table ronde. "Je sais bien qu'il n'y a pas une réponse unique, mais il y a dans notre système des failles, peut-être des tabous, peut-être des préventions idéologiques qui sont d'un autre âge et doivent être mis de côté", a-t-il expliqué.(Reuters)
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN