"Le comportement de Continental n'a pas été digne. Ce comportement n'est pas celui que l'on peut attendre d'une entreprise responsable. Nous veillerons à ce que Continental assume toutes ses responsabilités", a promis M. Soubie, à l'issue de deux heures d'entretien avec les délégués syndicaux de Clairoix à l'hôtel de Marigny, annexe du palais présidentiel.
"Nous, ça nous suffit pas comme discours", a réagi Antonio da Costa, délégué CFTC et secrétaire du CE de Continental-Clairoix. "On a l'assurance (...) qu'ils vont tout faire pour nous aider", a-t-il rapporté à l'issue de la réunion, en lançant un avertissement: "s'ils ne nous aident pas, ils auront des comptes à rendre" aux salariés.
Selon M. Da Costa, l'Etat "ne peut rien faire aujourd'hui". "Juridiquement", la direction de Continental a "le droit de fermer" l'usine de Clairoix.
"Je suis écoeuré", a lancé de son côté le représentant de la CGT Xavier Mathieu. "Y'a rien!". "On va aller à la bagarre", a affirmé le syndicaliste. "On n'ira pas à l'abattoir et si on doit rentrer dans l'abattoir, on laissera pas l'endroit propre!". Non loin de l'Elysée, place Saint-Augustin, quelques centaines de salariés avaient manifesté en brûlant notamment des pneus.
Faisant valoir les difficultés actuellement traversées par l'industrie automobile, le fabricant de pneus a annoncé le 11 mars qu'il fermerait d'ici la fin mars 2010 son usine de Clairoix qui emploie 1.120 salariés. Racheté l'année dernière par son compatriote Schaeffler, l'équipementier allemand explique que sa surcapacité dépasse les 15 millions de pneus. Or, le site de Clairoix en produit 7,5 à 8 millions par an.
En 2007, les ouvriers de l'usine picarde avaient accepté de renoncer aux 35 heures pour travailler 40 heures par semaine à la demande de la direction. Continental avait en contrepartie réalisé des investissements sur le site, 44 millions d'euros ayant été injectés depuis 2004.
La direction de Continental devait être reçue ce mercredi après-midi à Bercy.
En acceptant de revenir aux 40 heures, les ouvriers de Clairoix "avaient compris, bien que ce ne soit pas littéralement dans l'accord, que le site ne fermerait pas avant 2012", a rappelé Raymond Soubie. Aux yeux du conseiller de Nicolas Sarkozy, les dirigeants de Continental ont pris des "engagements moraux", si ce n'est juridiques.
Source: Yahoo News
"Nous, ça nous suffit pas comme discours", a réagi Antonio da Costa, délégué CFTC et secrétaire du CE de Continental-Clairoix. "On a l'assurance (...) qu'ils vont tout faire pour nous aider", a-t-il rapporté à l'issue de la réunion, en lançant un avertissement: "s'ils ne nous aident pas, ils auront des comptes à rendre" aux salariés.
Selon M. Da Costa, l'Etat "ne peut rien faire aujourd'hui". "Juridiquement", la direction de Continental a "le droit de fermer" l'usine de Clairoix.
"Je suis écoeuré", a lancé de son côté le représentant de la CGT Xavier Mathieu. "Y'a rien!". "On va aller à la bagarre", a affirmé le syndicaliste. "On n'ira pas à l'abattoir et si on doit rentrer dans l'abattoir, on laissera pas l'endroit propre!". Non loin de l'Elysée, place Saint-Augustin, quelques centaines de salariés avaient manifesté en brûlant notamment des pneus.
Faisant valoir les difficultés actuellement traversées par l'industrie automobile, le fabricant de pneus a annoncé le 11 mars qu'il fermerait d'ici la fin mars 2010 son usine de Clairoix qui emploie 1.120 salariés. Racheté l'année dernière par son compatriote Schaeffler, l'équipementier allemand explique que sa surcapacité dépasse les 15 millions de pneus. Or, le site de Clairoix en produit 7,5 à 8 millions par an.
En 2007, les ouvriers de l'usine picarde avaient accepté de renoncer aux 35 heures pour travailler 40 heures par semaine à la demande de la direction. Continental avait en contrepartie réalisé des investissements sur le site, 44 millions d'euros ayant été injectés depuis 2004.
La direction de Continental devait être reçue ce mercredi après-midi à Bercy.
En acceptant de revenir aux 40 heures, les ouvriers de Clairoix "avaient compris, bien que ce ne soit pas littéralement dans l'accord, que le site ne fermerait pas avant 2012", a rappelé Raymond Soubie. Aux yeux du conseiller de Nicolas Sarkozy, les dirigeants de Continental ont pris des "engagements moraux", si ce n'est juridiques.
Source: Yahoo News
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