Où se trouve, alors, le point d’équilibre ? Les auto-entrepreneurs dont le chiffre d’affaires dépasserait les nouveaux seuils légaux auraient-ils la possibilité de poursuivre leur activité sous le régime d’artisan ou un régime analogue sans retomber sous leur seuil de rentabilité ? Pourraient-ils continuer à développer leur activité ? Cette réforme du statut semble perçue comme une baisse de salaire imposée à un travailleur qui continuerait à effectuer la même quantité de travail. Difficile de faire pire.
Pour rasséréner les artisans, pourquoi ne pas leur appliquer le régime fiscal des auto-entrepreneurs dès qu’ils passent sous les limites actuelles de chiffre d’affaires (32 600 € & 81 500 €)? On peut penser qu’ils cesseraient tous de se plaindre en voyant ainsi une concurrence éliminée.
Quant au salariat déguisé, la question est plus épineuse : si certains patrons ont recours à ce genre de pratique, ne peut-on pas vérifier qu’ils ne pourraient tout simplement pas s’offrir les services d’un collaborateur sous statut salarié ? Pourquoi dresser des constats de mauvaise foi aussi accablants ? Le salariat a-t-il donc un avenir si radieux devant lui ? Cela ne semble pas être le cas…
Alors, avant de retoquer la loi, que les législateurs essaient de penser positif et non pas répressif. Décidément, tout semble fonctionner comme si le travail ressemblait plus à un réservoir où puiser autant de taxes que possible et non pas une source de richesse nationale et d’épanouissement personnel.
Pour rasséréner les artisans, pourquoi ne pas leur appliquer le régime fiscal des auto-entrepreneurs dès qu’ils passent sous les limites actuelles de chiffre d’affaires (32 600 € & 81 500 €)? On peut penser qu’ils cesseraient tous de se plaindre en voyant ainsi une concurrence éliminée.
Quant au salariat déguisé, la question est plus épineuse : si certains patrons ont recours à ce genre de pratique, ne peut-on pas vérifier qu’ils ne pourraient tout simplement pas s’offrir les services d’un collaborateur sous statut salarié ? Pourquoi dresser des constats de mauvaise foi aussi accablants ? Le salariat a-t-il donc un avenir si radieux devant lui ? Cela ne semble pas être le cas…
Alors, avant de retoquer la loi, que les législateurs essaient de penser positif et non pas répressif. Décidément, tout semble fonctionner comme si le travail ressemblait plus à un réservoir où puiser autant de taxes que possible et non pas une source de richesse nationale et d’épanouissement personnel.
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN