Dans une tribune libre publiée par 30 journaux à travers le monde, Barack Obama incite les dirigeants du Groupe des Vingt principaux pays industrialisés (G20) à emboîter le pas aux Etats-Unis en s'appliquant à stimuler leurs économies jusqu'au retour de la demande à l'échelle internationale.
"Nous traversons une période de défis économiques mondiaux auxquels ne peuvent répondre ni des demi-mesures ni les efforts d'un seul pays, quel qu'il soit", écrit-il en prévision du sommet du G20 auquel il participera le 2 avril à Londres.
"Il est de la responsabilité des dirigeants du G20 de prendre une initiative audacieuse, globale et coordonnée qui rende non seulement possible une reprise, mais ouvre une ère nouvelle d'engagement économique afin d'empêcher qu'une telle crise se reproduise."
Confronté à la colère de l'opinion devant la pratique des "bonus" et à son scepticisme au sujet de l'orientation donnée aux Etats-Unis, Barack Obama exposera sa stratégie devant la presse à 20h00 (mercredi 01h00 GMT). Il s'agira de sa première conférence de presse à une heure de grande écoute depuis le 9 février et de sa deuxième depuis son investiture le 20 janvier.
Elle a lieu au lendemain de l'annonce par son secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, d'un plan censé débarrasser les bilans des banques de leurs actifs à risque. Ces actifs "toxiques" impossibles à évaluer avec certitude ont enrayé le marché du crédit et plongé l'économie mondiale dans la crise.
Les places boursières ont salué ce plan, dont certains experts mettent cependant l'efficacité en doute. Barack Obama, qui l'a présenté comme "un élément crucial de notre reprise", devrait revenir mardi soir sur le sujet ainsi que sur les autres volets de sa politique économique.
"Le président juge qu'un dialogue continu avec le peuple américain sur ce que nous avons fait et la direction que nous prenons est nécessaire, surtout dans une période comme celle-ci", a dit Robert Gibbs, porte-parole de la Maison blanche.
Barack Obama, a-t-il ajouté, parlera de ses efforts pour stabiliser le système financier, prévenir les saisies immobilières et favoriser l'accès au crédit, ainsi que des projets de réforme des méthodes de régulation financière.
"Que les Américains apprécient ou non les décisions qu'il prend, il est important qu'ils comprennent pourquoi il les prend", a ajouté Gibbs.
Barack Obama pourrait aussi s'exprimer sur son projet de budget 2010, qui prévoit 3.550 milliards de dollars de dépenses avec un déficit géant annoncé à plus de 1.000 milliards. Les parlementaires républicains et certains alliés démocrates d'Obama jugent excessive l'ampleur des dépenses.
Le débat budgétaire a été estompé ces derniers jours par la polémique autour des 165 millions de dollars de primes versées par AIG à ses principaux cadres dirigeants alors que le géant américain de l'assurance a été sauvé de la faillite par l'injection d'environ 180 milliards de dollars de fonds publics.
Barack Obama a dû s'élever contre les primes à plusieurs reprises durant la semaine écoulée tout en repoussant des appels à la démission de Timothy Geithner motivés par le fait que ses services étaient informés à l'avance de ces versements.
Le président américain estime que son projet de budget sera crucial dans la sortie de crise et qu'il pose les fondations d'une croissance future à base d'investissements dans les énergies renouvelables, l'éducation et la réforme de la santé.
"Il s'agit d'un volet central de la stratégie globale pour la croissance de notre économie", a-t-il dit samedi lors de son allocution radiophonique hebdomadaire.
Source: Yahoo News
"Nous traversons une période de défis économiques mondiaux auxquels ne peuvent répondre ni des demi-mesures ni les efforts d'un seul pays, quel qu'il soit", écrit-il en prévision du sommet du G20 auquel il participera le 2 avril à Londres.
"Il est de la responsabilité des dirigeants du G20 de prendre une initiative audacieuse, globale et coordonnée qui rende non seulement possible une reprise, mais ouvre une ère nouvelle d'engagement économique afin d'empêcher qu'une telle crise se reproduise."
Confronté à la colère de l'opinion devant la pratique des "bonus" et à son scepticisme au sujet de l'orientation donnée aux Etats-Unis, Barack Obama exposera sa stratégie devant la presse à 20h00 (mercredi 01h00 GMT). Il s'agira de sa première conférence de presse à une heure de grande écoute depuis le 9 février et de sa deuxième depuis son investiture le 20 janvier.
Elle a lieu au lendemain de l'annonce par son secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, d'un plan censé débarrasser les bilans des banques de leurs actifs à risque. Ces actifs "toxiques" impossibles à évaluer avec certitude ont enrayé le marché du crédit et plongé l'économie mondiale dans la crise.
Les places boursières ont salué ce plan, dont certains experts mettent cependant l'efficacité en doute. Barack Obama, qui l'a présenté comme "un élément crucial de notre reprise", devrait revenir mardi soir sur le sujet ainsi que sur les autres volets de sa politique économique.
"Le président juge qu'un dialogue continu avec le peuple américain sur ce que nous avons fait et la direction que nous prenons est nécessaire, surtout dans une période comme celle-ci", a dit Robert Gibbs, porte-parole de la Maison blanche.
Barack Obama, a-t-il ajouté, parlera de ses efforts pour stabiliser le système financier, prévenir les saisies immobilières et favoriser l'accès au crédit, ainsi que des projets de réforme des méthodes de régulation financière.
"Que les Américains apprécient ou non les décisions qu'il prend, il est important qu'ils comprennent pourquoi il les prend", a ajouté Gibbs.
Barack Obama pourrait aussi s'exprimer sur son projet de budget 2010, qui prévoit 3.550 milliards de dollars de dépenses avec un déficit géant annoncé à plus de 1.000 milliards. Les parlementaires républicains et certains alliés démocrates d'Obama jugent excessive l'ampleur des dépenses.
Le débat budgétaire a été estompé ces derniers jours par la polémique autour des 165 millions de dollars de primes versées par AIG à ses principaux cadres dirigeants alors que le géant américain de l'assurance a été sauvé de la faillite par l'injection d'environ 180 milliards de dollars de fonds publics.
Barack Obama a dû s'élever contre les primes à plusieurs reprises durant la semaine écoulée tout en repoussant des appels à la démission de Timothy Geithner motivés par le fait que ses services étaient informés à l'avance de ces versements.
Le président américain estime que son projet de budget sera crucial dans la sortie de crise et qu'il pose les fondations d'une croissance future à base d'investissements dans les énergies renouvelables, l'éducation et la réforme de la santé.
"Il s'agit d'un volet central de la stratégie globale pour la croissance de notre économie", a-t-il dit samedi lors de son allocution radiophonique hebdomadaire.
Source: Yahoo News
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