L'hélicoptère dépêché dans le département de Caqueta (sud de la Colombie) pour récupérer le soldat et les trois policiers enlevés en 2007, s'est posé à Villavicencio (90 km à l'est de Bogota vers 19h00 lundi (mardi 00h00 GMT), où autorités et journalistes attendaient depuis la mi-journée leur arrivée.
"Nous devons lutter pour tous les prisonniers qui restent dans la jungle et nous devons les sauver. Nous ne pouvons pas les laisser tomber", a brièvement déclaré à la presse William Dominguez, le soldat, enlevé le 20 janvier 2007.
Deux heures plus tôt, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en charge de l'organisation logistique du processus, avait confirmé que les otages avaient été remis à une commission composée de membres du CICR et de Colombiens pour la paix, un groupe de personnalités de gauche participant au processus.
Avant ces déclarations, le sort des trois policiers, du soldat et des membres de la délégation partie les chercher avait suscité plusieurs heures d'incertitude, provoquée par les déclarations d'un membre de la commission à la chaîne vénézuélienne Telesur.
"Des aéronefs de l'armée colombienne ont fait obstacle pendant plusieurs heures à l'opération" de libération, a déclaré à Telesur Jorge Enrique Botero, membre de Colombiens pour la paix, qui a confirmé ses propos à Villavicencio.
"Il y a eu des survols (...) continus, pendant deux heures (...) Ils ont failli faire échouer l'opération", a-t-il déclaré, accusant ainsi le gouvernement de ne pas avoir suspendu les opérations militaires dans la zone de remise, comm il s'y était engagé.
Jairo Martinez, un commandant des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes), a pour sa part affirmé à la même chaîne qu'un guérilléro avait été tué et un autre porté disparu lors de combats au sol, à proximité du lieu de remise.
Le Haut commissaire pour la paix du gouvernement colombien Luis Carlos Restrepo a catégoriquement démenti ces affirmations, sans "aucun fondement" selon lui.
La libération du soldat de 24 ans et des trois policiers, âgés de 26, 27 et 35 ans, membres d'une unité anti-enlèvement de la police, sera en principe suivie de celle, lundi, d'Alan Jara, un ancien gouverneur capturé en 2001.
Mercredi, le même hélicoptère récupérera l'ex-député provincial Sigifredo Lopez, enlevé en 2002 avec un groupe de onze élus dont il est le seul survivant.
Une fois les six hommes libérés, le groupe des otages dits "politiques" des Farc --qui détiennent aussi des centaines de civils pour lesquels elles exigent des rançons-- sera encore composé de 22 militaires et policiers, Alan Jara et Sigifredo Lopez étant les deux dernières personnalités politiques détenues par la guérilla.
En janvier et février 2008, les Farc avaient déjà procédé à six libérations sans contrepartie. Elles avaient assuré qu'elles ne relâcheraient plus d'otages sans une démilitarisation préalable de certaines régions.
La guérilla est toutefois revenue sur cette décision et a annoncé le 21 décembre son intention de libérer à nouveau sans contrepartie six de ses 28 otages "politiques".
Dirigées depuis 2008 par Alfonso Cano qui a succédé au fondateur Manuel Marulanda après sa mort, les Farc ont présenté cette décision comme un "geste de bonne volonté". Le gouvernement a lui évoqué une "manœuvre" destinée à alléger la pression militaire et à lui redonner une visibilité internationale.
Source: Yahoo News
"Nous devons lutter pour tous les prisonniers qui restent dans la jungle et nous devons les sauver. Nous ne pouvons pas les laisser tomber", a brièvement déclaré à la presse William Dominguez, le soldat, enlevé le 20 janvier 2007.
Deux heures plus tôt, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en charge de l'organisation logistique du processus, avait confirmé que les otages avaient été remis à une commission composée de membres du CICR et de Colombiens pour la paix, un groupe de personnalités de gauche participant au processus.
Avant ces déclarations, le sort des trois policiers, du soldat et des membres de la délégation partie les chercher avait suscité plusieurs heures d'incertitude, provoquée par les déclarations d'un membre de la commission à la chaîne vénézuélienne Telesur.
"Des aéronefs de l'armée colombienne ont fait obstacle pendant plusieurs heures à l'opération" de libération, a déclaré à Telesur Jorge Enrique Botero, membre de Colombiens pour la paix, qui a confirmé ses propos à Villavicencio.
"Il y a eu des survols (...) continus, pendant deux heures (...) Ils ont failli faire échouer l'opération", a-t-il déclaré, accusant ainsi le gouvernement de ne pas avoir suspendu les opérations militaires dans la zone de remise, comm il s'y était engagé.
Jairo Martinez, un commandant des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes), a pour sa part affirmé à la même chaîne qu'un guérilléro avait été tué et un autre porté disparu lors de combats au sol, à proximité du lieu de remise.
Le Haut commissaire pour la paix du gouvernement colombien Luis Carlos Restrepo a catégoriquement démenti ces affirmations, sans "aucun fondement" selon lui.
La libération du soldat de 24 ans et des trois policiers, âgés de 26, 27 et 35 ans, membres d'une unité anti-enlèvement de la police, sera en principe suivie de celle, lundi, d'Alan Jara, un ancien gouverneur capturé en 2001.
Mercredi, le même hélicoptère récupérera l'ex-député provincial Sigifredo Lopez, enlevé en 2002 avec un groupe de onze élus dont il est le seul survivant.
Une fois les six hommes libérés, le groupe des otages dits "politiques" des Farc --qui détiennent aussi des centaines de civils pour lesquels elles exigent des rançons-- sera encore composé de 22 militaires et policiers, Alan Jara et Sigifredo Lopez étant les deux dernières personnalités politiques détenues par la guérilla.
En janvier et février 2008, les Farc avaient déjà procédé à six libérations sans contrepartie. Elles avaient assuré qu'elles ne relâcheraient plus d'otages sans une démilitarisation préalable de certaines régions.
La guérilla est toutefois revenue sur cette décision et a annoncé le 21 décembre son intention de libérer à nouveau sans contrepartie six de ses 28 otages "politiques".
Dirigées depuis 2008 par Alfonso Cano qui a succédé au fondateur Manuel Marulanda après sa mort, les Farc ont présenté cette décision comme un "geste de bonne volonté". Le gouvernement a lui évoqué une "manœuvre" destinée à alléger la pression militaire et à lui redonner une visibilité internationale.
Source: Yahoo News
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