Dans un entretien accordé à Reuters, le chef de file du parti, Cem Özdemir, explique que l'objectif déclaré des Verts est de s'imposer comme la troisième force sur l'échiquier politique allemand derrière les conservateurs et les sociaux-démocrates (SPD).
"Nous voulons revenir au pouvoir. Nous voulons devenir le troisième parti du pays car cela nous ouvrirait des possibilités pour influencer le cours des événements après les élections et cela nous permettrait, au bout du compte, de participer à l'élaboration des politiques", dit-il.
Crédités de 12 à 13% des voix, les Verts sont actuellement quatrièmes dans les sondages, loin derrière les conservateurs (38%) et le SPD (23%) mais au coude à coude avec les libéraux du FDP (opposition de centre-droit).
Ils s'acheminent a priori vers un score bien plus élevé qu'en 2005, lorsqu'ils avaient récolté 8,1% après avoir passé sept années au pouvoir avec le SPD.
Conscients de n'avoir aucune chance de pouvoir reformer une coalition avec les sociaux-démocrates, les Verts lancent désormais des appels du pied aux conservateurs, leurs ennemis historiques.
"Vous ne pouvez pas vous lancer dans la bataille en disant : 'nous ne ferons rien avec personne'", explique Cem Özdemir. "C'est pourquoi notre objectif est de faire des Verts le parti le plus fort possible et de voir ensuite ce qu'il se passe."
Selon lui, les alliances nouées au niveau local avec la CDU sont la preuve que l'animosité des années 1980 - lorsque les conservateurs voyaient dans les écologistes de dangereux activistes - appartient au passé.
"Nous avons eu plusieurs coalitions CDU-Verts avec succès au niveau municipal et même au niveau du Land de Hambourg cela fonctionne bien."
Cem Özdemir, 43 ans, reconnaît toutefois des divergences de fond au niveau national : les deux partis sont en effet aux antipodes sur certains sujets cruciaux comme le nucléaire - les Verts veulent la fermeture des centrales d'ici 2020 - ou l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
"A cause de tout cela, je reste sceptique sur le fait que cela puisse fonctionner avec les conservateurs au niveau national", dit-il.
Cem Özdemir sait que les Verts, dont les idées séduisent de plus en plus, sont devenus attractifs pour les autres formations car "il sera compliqué de former une coalition dans un système à cinq partis où les deux principaux sont si faibles".
"Les Verts étaient autrefois considérés comme des 'amoureux des arbres'. Aujourd'hui, j'ai le sentiment que les autres partis et le secteur industriel se transforment en 'amoureux des Verts'", sourit-il.
Cem Özdemir, qui en tant que fils d'immigrés turcs est le premier représentant d'une minorité à diriger un parti allemand, ne se fait guère d'illusions sur la notoriété actuelle des Verts, conséquence directe selon lui des inquiétudes suscitées par le réchauffement climatique.
"J'aimerais penser que c'est parce que nous proposons de bonnes politiques mais ce n'est pas le cas. C'est parce que chacun réalise, après une analyse objective, que nous devons entrer dans une 'ère verte' pour sauver la planète. Ce sont des choses que l'industrie et même le président américain ont comprises aujourd'hui."
Il se réjouit de voir que les dirigeants d'entreprise qui "se moquaient des Verts adoptent maintenant ce que nous avons toujours dit très sérieusement".
Parmi les mesures simples qu'il promet d'appliquer si les Verts accèdent au pouvoir, Cem Özdemir évoque l'introduction d'une limitation de vitesse sur les autoroutes. Cela permettrait, selon lui, de réduire de 9% les émissions de gaz à effet de serre.
"Nous ne pouvons pas nous permettre d'ignorer plus longtemps chaque occasion de réduire les émissions de CO2", dit-il.
Source: Reuters via Yahoo News
"Nous voulons revenir au pouvoir. Nous voulons devenir le troisième parti du pays car cela nous ouvrirait des possibilités pour influencer le cours des événements après les élections et cela nous permettrait, au bout du compte, de participer à l'élaboration des politiques", dit-il.
Crédités de 12 à 13% des voix, les Verts sont actuellement quatrièmes dans les sondages, loin derrière les conservateurs (38%) et le SPD (23%) mais au coude à coude avec les libéraux du FDP (opposition de centre-droit).
Ils s'acheminent a priori vers un score bien plus élevé qu'en 2005, lorsqu'ils avaient récolté 8,1% après avoir passé sept années au pouvoir avec le SPD.
Conscients de n'avoir aucune chance de pouvoir reformer une coalition avec les sociaux-démocrates, les Verts lancent désormais des appels du pied aux conservateurs, leurs ennemis historiques.
"Vous ne pouvez pas vous lancer dans la bataille en disant : 'nous ne ferons rien avec personne'", explique Cem Özdemir. "C'est pourquoi notre objectif est de faire des Verts le parti le plus fort possible et de voir ensuite ce qu'il se passe."
Selon lui, les alliances nouées au niveau local avec la CDU sont la preuve que l'animosité des années 1980 - lorsque les conservateurs voyaient dans les écologistes de dangereux activistes - appartient au passé.
"Nous avons eu plusieurs coalitions CDU-Verts avec succès au niveau municipal et même au niveau du Land de Hambourg cela fonctionne bien."
Cem Özdemir, 43 ans, reconnaît toutefois des divergences de fond au niveau national : les deux partis sont en effet aux antipodes sur certains sujets cruciaux comme le nucléaire - les Verts veulent la fermeture des centrales d'ici 2020 - ou l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
"A cause de tout cela, je reste sceptique sur le fait que cela puisse fonctionner avec les conservateurs au niveau national", dit-il.
Cem Özdemir sait que les Verts, dont les idées séduisent de plus en plus, sont devenus attractifs pour les autres formations car "il sera compliqué de former une coalition dans un système à cinq partis où les deux principaux sont si faibles".
"Les Verts étaient autrefois considérés comme des 'amoureux des arbres'. Aujourd'hui, j'ai le sentiment que les autres partis et le secteur industriel se transforment en 'amoureux des Verts'", sourit-il.
Cem Özdemir, qui en tant que fils d'immigrés turcs est le premier représentant d'une minorité à diriger un parti allemand, ne se fait guère d'illusions sur la notoriété actuelle des Verts, conséquence directe selon lui des inquiétudes suscitées par le réchauffement climatique.
"J'aimerais penser que c'est parce que nous proposons de bonnes politiques mais ce n'est pas le cas. C'est parce que chacun réalise, après une analyse objective, que nous devons entrer dans une 'ère verte' pour sauver la planète. Ce sont des choses que l'industrie et même le président américain ont comprises aujourd'hui."
Il se réjouit de voir que les dirigeants d'entreprise qui "se moquaient des Verts adoptent maintenant ce que nous avons toujours dit très sérieusement".
Parmi les mesures simples qu'il promet d'appliquer si les Verts accèdent au pouvoir, Cem Özdemir évoque l'introduction d'une limitation de vitesse sur les autoroutes. Cela permettrait, selon lui, de réduire de 9% les émissions de gaz à effet de serre.
"Nous ne pouvons pas nous permettre d'ignorer plus longtemps chaque occasion de réduire les émissions de CO2", dit-il.
Source: Reuters via Yahoo News
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