Un projet d'article de la future Constitution consacre la "complémentarité" de la femme avec l'homme et non son égalité. Le 13 août 1956, le Code du statut personnel est promulgué par Habib Bourguiba en Tunisie. Une révolution pour les femmes, dont l'égalité avec les hommes est reconnue par la loi. La polygamie est alors interdite et le divorce possible. Août 2012, un projet d'article de la future Constitution tunisienne stipule que "l'État assure la protection des droits de la femme sous le principe de complémentarité avec l'homme au sein de la famille en tant qu'associée de l'homme". Concrètement, le principe d'égalité est remis en question. Un coup dur qui - ironie du sort - survient à l'occasion du 56e anniversaire du Code. C'est une députée du parti de gauche Ettakatol - pourtant membre de la coalition gouvernementale - qui a lancé l'alerte sur sa page Facebook. "Cette séance a servi de prétexte aux députés Ennahda pour revenir sur le principe d'égalité entre hommes et femmes", écrit Selma Mabrouk. Toujours selon la députée et sa retranscription de cet article 27 sur les droits des femmes, la version adoptée le 1er août par la commission Droits et libertés - une des commissions consultatives de l'Assemblée nationale constituante (ANC), chargées de rédiger les différents articles de la Constitution - se poursuit par : "L'État garantit l'égalité des chances pour la femme dans toutes les responsabilités. L'État garantit la lutte contre la violence faite aux femmes, quelle qu'en soit la sorte."(lepoint.fr) C'est une honte cela mérite une révolution où l'on couperait les têtes de tout ceux qui ne sont pas révolutionnaires. Une révolution quoi.
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