Le camp conservateur redoute toutefois une baisse des intentions de vote pour la CDU-CSU en fin de campagne, qui condamnerait à poursuivre la grande coalition.
La prestation sans relief de la chancelière dimanche soir lors du débat télévisé face à son rival SPD Frank-Walter Steinmeier semble ne pas avoir eu de conséquence sur la popularité des chrétiens-démocrates.
Un sondage réalisé après ce débat par l'institut Forsa et publié mercredi par le magazine Stern et par RTL traduit même une augmentation de deux points, sur une semaine, des intentions de vote pour la CDU-CSU.
Le SPD progresse également, mais de trois points, atteignant 24%, un niveau auquel cet institut ne l'avait pas hissé ces trois derniers mois, ce qui peut laisser penser que la combativité de Steinmeier dimanche soir a payé.
Dans le même temps, les libéraux du FDP, avec lesquels Angela Merkel veut faire alliance après le scrutin, reculent de deux points à 12%. Une alliance CDU-CSU et FDP obtiendrait ainsi 49% des voix, quatre points de plus que l'ensemble des forces de gauche.
Pour autant, certains analystes estiment que la perspective d'une alliance entre la droite et le FDP n'est plus aussi garantie qu'auparavant et qu'un deuxième mandat pour une "grande coalition" avec le SPD n'est pas a priori à exclure.
"Merkel sera chancelière, mais savoir si le FDP sera au gouvernement, c'est une autre affaire", déclare Dietmar Herz, professeur de sciences politiques à l'université d'Erfurt.
"L'avance des conservateurs et du FDP réunis est très légère dans les sondages et plus d'un tiers des électeurs sont indécis. Je pourrais bien imaginer une autre grande coalition", dit-il.
Marquée par le souvenir de la campagne de 2005, au cours de laquelle le SPD avait refait une grande partie de son retard sur les conservateurs peu avant le scrutin, Angela Merkel reste cette année plutôt discrète et veille à ne faire aucun faux pas.
Aussi, certains lui reprochent-ils sa prudence et son manque de combativité.
Sa prestation modérée et plutôt sur la défensive, dimanche soir à la télévision, inquiète certains conservateurs, dont Horst Seehofer, dirigeant de l'Union sociale-chrétienne (CSU), parti bavarois allié à la CDU. Selon Seehofer, le camp conservateur doit proposer une alternative plus claire dans les domaines économique et financier.
En guise d'avertissement symbolique adressé à Angela Merkel, son parti a dressé la liste des mesures qu'il prendrait dans les 100 premiers jours après son arrivée aux affaires.
"Nous ne devons pas donner l'impression que les conservateurs préféreraient continuer à gouverner avec un SPD affaibli", dit-on de source proche des conservateurs.
Nombre de commentateurs ont cru déceler dans la modération de Merkel vis-à-vis de son adversaire, dimanche, le signe qu'elle se satisferait d'une nouvelle grande coalition.
Les deux camps évitent soigneusement de parler publiquement de ce cas de figure, mais le ministre SPD des Finances, Peer Steinbrück, a mis les pieds dans le plat mardi en déclarant qu'une nouvelle grande coalition ne serait pas nécessairement une mauvaise chose.
Ses propos ont conduit le SPD à publier vite fait un communiqué stipulant noir sur blanc que le parti ne "recherchait pas une nouvelle grande coalition".
Par la suite, Peer Steinbrück a fait machine arrière en déclarant: "Nous ne recherchons pas une nouvelle grande coalition, mais nous ne l'exclurons pas".
Dans le land de Saxe, en Allemagne orientale, la CDU et le FDP ont scellé mercredi un accord de coalition à la suite des élections régionales du début du mois. Jusque là, la CDU gouvernait ce land avec le SPD.
"C'est un signal pour l'Allemagne que ces deux formations peuvent travailler ensemble et parvenir rapidement à un accord", a commenté le "ministre-président" de Saxe, Stanislaw Tillich.
Source: Reuters via Yahoo News
La prestation sans relief de la chancelière dimanche soir lors du débat télévisé face à son rival SPD Frank-Walter Steinmeier semble ne pas avoir eu de conséquence sur la popularité des chrétiens-démocrates.
Un sondage réalisé après ce débat par l'institut Forsa et publié mercredi par le magazine Stern et par RTL traduit même une augmentation de deux points, sur une semaine, des intentions de vote pour la CDU-CSU.
Le SPD progresse également, mais de trois points, atteignant 24%, un niveau auquel cet institut ne l'avait pas hissé ces trois derniers mois, ce qui peut laisser penser que la combativité de Steinmeier dimanche soir a payé.
Dans le même temps, les libéraux du FDP, avec lesquels Angela Merkel veut faire alliance après le scrutin, reculent de deux points à 12%. Une alliance CDU-CSU et FDP obtiendrait ainsi 49% des voix, quatre points de plus que l'ensemble des forces de gauche.
Pour autant, certains analystes estiment que la perspective d'une alliance entre la droite et le FDP n'est plus aussi garantie qu'auparavant et qu'un deuxième mandat pour une "grande coalition" avec le SPD n'est pas a priori à exclure.
"Merkel sera chancelière, mais savoir si le FDP sera au gouvernement, c'est une autre affaire", déclare Dietmar Herz, professeur de sciences politiques à l'université d'Erfurt.
"L'avance des conservateurs et du FDP réunis est très légère dans les sondages et plus d'un tiers des électeurs sont indécis. Je pourrais bien imaginer une autre grande coalition", dit-il.
Marquée par le souvenir de la campagne de 2005, au cours de laquelle le SPD avait refait une grande partie de son retard sur les conservateurs peu avant le scrutin, Angela Merkel reste cette année plutôt discrète et veille à ne faire aucun faux pas.
Aussi, certains lui reprochent-ils sa prudence et son manque de combativité.
Sa prestation modérée et plutôt sur la défensive, dimanche soir à la télévision, inquiète certains conservateurs, dont Horst Seehofer, dirigeant de l'Union sociale-chrétienne (CSU), parti bavarois allié à la CDU. Selon Seehofer, le camp conservateur doit proposer une alternative plus claire dans les domaines économique et financier.
En guise d'avertissement symbolique adressé à Angela Merkel, son parti a dressé la liste des mesures qu'il prendrait dans les 100 premiers jours après son arrivée aux affaires.
"Nous ne devons pas donner l'impression que les conservateurs préféreraient continuer à gouverner avec un SPD affaibli", dit-on de source proche des conservateurs.
Nombre de commentateurs ont cru déceler dans la modération de Merkel vis-à-vis de son adversaire, dimanche, le signe qu'elle se satisferait d'une nouvelle grande coalition.
Les deux camps évitent soigneusement de parler publiquement de ce cas de figure, mais le ministre SPD des Finances, Peer Steinbrück, a mis les pieds dans le plat mardi en déclarant qu'une nouvelle grande coalition ne serait pas nécessairement une mauvaise chose.
Ses propos ont conduit le SPD à publier vite fait un communiqué stipulant noir sur blanc que le parti ne "recherchait pas une nouvelle grande coalition".
Par la suite, Peer Steinbrück a fait machine arrière en déclarant: "Nous ne recherchons pas une nouvelle grande coalition, mais nous ne l'exclurons pas".
Dans le land de Saxe, en Allemagne orientale, la CDU et le FDP ont scellé mercredi un accord de coalition à la suite des élections régionales du début du mois. Jusque là, la CDU gouvernait ce land avec le SPD.
"C'est un signal pour l'Allemagne que ces deux formations peuvent travailler ensemble et parvenir rapidement à un accord", a commenté le "ministre-président" de Saxe, Stanislaw Tillich.
Source: Reuters via Yahoo News
A lire également:
-
Inondations en Espagne : 219 morts et 93 disparus
-
Visite de la diplomatie allemande en Ukraine : un soutien indéfectible
-
Catastrophes naturelles en Europe : Tempêtes, orages et inondations face au changement climatique
-
Aperçu des tendances et des facteurs de l'évolution des loyers en Europe en 2025
-
Vivre en Suisse bon plan ou pas ?