En France, l’extrême droite continue de prospérer via les «nouveaux cagoulards»
Qui est dupe ? Qui se permet de penser que raisonner en terme de sécuritarisme et de nationalisme ne s’inscrit pas dans la pensée fasciste? A-t-on, en France, déjà oublié qu’en 1939 notre Etat-major général, en dotant nos soldats d’un quota de munitions le plus souvent réduit à trois cartouches par homme, ne faisait pas le choix du Nazisme.
Certains de nos candidats aux Présidentielles 2007 ne se gênent pourtant pas pour semer le jardin du fascisme et son corollaire la peur de l’autre. Ce faisant, ils instillent l’idée selon laquelle il serait normal de sélectionner les immigrés, de leur imposer un renoncement définitif à leurs valeurs culturelles. Un courant d’idées émerge: le colonialisme aurait eu des bienfaits; nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde; la France, tu l’aimes ou tu la quittes.
Tout cela pour nous vendre l’idée d’une identité nationale dans son sens étymologique qui serait « l’identicité » dans sa dimension la plus abjecte: être tous identiques, renoncer à l’histoire de chacun pour accepter un formatage, une normalisation des esprits, le moulage préfabriqué d’une culture unique. Je crois que Jacques Chirac l’a fort bien compris et c’est désespérément que, lors de son allocution d’adieu à la France et aux Français, il nous rappelle que le fait que nous ayons inscrit au sceau de la république «liberté égalité fraternité» était un engagement qui dépasse les frontières politiques de notre pays. Ceci concerne chacun d’entre nous. Nous devons intégrer l’idée que faire l’apologie de la police et de la répression, c’est limiter notre liberté. Expulser des sans-papiers dont les enfants sont scolarisés n’est pas fraternel. Accepter le fait que l’on puisse subir la ségrégation à l’emploi, à l’embauche, ne va pas dans le sens de l’égalité.
Si le Parti Socialiste (PS) et l’UMP reconnaissent l’existence de la ségrégation et du racisme, ils n’en prêchent pas moins la sécurité et la non régularisation des sans-papiers. A l’heure de la mondialisation, il serait plus facile, pour circuler, d’être une marchandise ou un animal qu’un humain.
Le prétexte de Ségolène Royal et de son complice objectif Nicolas Sarkozy est simple : «ne pas prendre à bras le corps les sujets de l’immigration et de la sécurité, c’est faire le lit de Le PEN». C’est faux et ils le savent ! Il le savent, sauf à prétendre qu’il ignorent que la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen commence par ses mots: «Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits». Les rédacteurs n’ont pas écrit «les Français», ils ont écrits «les Hommes». Il faut être un âne pour ne pas comprendre la nuance!
Le club de l’Horloge et ses suppôts lorsqu’ils écrivent «L'identité de la France est en péril. Une immigration non maîtrisée met en cause le droit du peuple français d'exercer sur son sol une souveraineté sans partage. Menacés dans leurs droits, les Français sont peu à peu dépossédés de leur histoire et risquent de perdre foi en leur destin. Peut-on laisser la France se disloquer ?...» sont donc des ânes bâtés !
Qualificatif qu’ils cumulent avec celui de pastèques creuses quand ils affirment leur volonté de rétablir la peine de mort : «En France, comme en Pologne, la peine de mort a été abolie pour les assassins, et non pour leurs victimes. Les abolitionnistes ont choisi leur camp: c’est celui des Dutroux, des Fourniret, dont ils prennent la défense et qu’ils veulent épargner. Les abolitionnistes sont moralement coresponsables des meurtres qui auraient été évités si la peine de mort n’avait pas été abolie. Ils sont objectivement complices des assassins.»
Ces imbéciles se gardent de nous expliquer comment, en cas d’erreur judiciaire, ressusciter un innocent. Ils confondent le crime d’un seul homme avec celui de toute une société. C’est pourtant bien ce qu’est la peine de mort: un meurtre perpétré par tout un peuple via l’Etat dont il s’est doté.
Le Club de l’Horloge ne s’arrête pas là, il veut unir les forces de droite après l’avoir «purgée» : «… On nous dit que le thème de l’union de la droite est une duperie, parce que la droite établie, l’UMP., n’est pas une vraie droite. Ce jugement, qui paraît sensé, est en réalité à courte vue, car les électeurs de l’UMP, eux, sont incontestablement à droite. Dès lors, l’union de la droite serait la pierre de touche qui leur permettrait de faire le départ, parmi les hommes politiques, entre ceux qui sont réellement de droite, et les autres…»
Vous devinez quels sont les autres? C’est simple, il s’agit d’abord et avant tout des Gaullistes - ce que Nicolas Sarkozy n’est pas et ne sera jamais. Sait-il seulement qu’il flirte avec Le Pen, De Villiers et le club de l’Horloge? L’avenir nous l’apprendra et nous dira aussi comment, en semant le champ de Le Pen, Sarko et Ségo comptent en récolter les fruits. Par la force peut-être? Pourquoi pas? Nous pourrions, par exemple, envisager de bannir de notre planète les nouveaux cagoulards. Encore faut-il, pour le moins, interdire MM Le PEN et De Villiers d’élections. C’est juste affaire de courage politique.
Certains de nos candidats aux Présidentielles 2007 ne se gênent pourtant pas pour semer le jardin du fascisme et son corollaire la peur de l’autre. Ce faisant, ils instillent l’idée selon laquelle il serait normal de sélectionner les immigrés, de leur imposer un renoncement définitif à leurs valeurs culturelles. Un courant d’idées émerge: le colonialisme aurait eu des bienfaits; nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde; la France, tu l’aimes ou tu la quittes.
Tout cela pour nous vendre l’idée d’une identité nationale dans son sens étymologique qui serait « l’identicité » dans sa dimension la plus abjecte: être tous identiques, renoncer à l’histoire de chacun pour accepter un formatage, une normalisation des esprits, le moulage préfabriqué d’une culture unique. Je crois que Jacques Chirac l’a fort bien compris et c’est désespérément que, lors de son allocution d’adieu à la France et aux Français, il nous rappelle que le fait que nous ayons inscrit au sceau de la république «liberté égalité fraternité» était un engagement qui dépasse les frontières politiques de notre pays. Ceci concerne chacun d’entre nous. Nous devons intégrer l’idée que faire l’apologie de la police et de la répression, c’est limiter notre liberté. Expulser des sans-papiers dont les enfants sont scolarisés n’est pas fraternel. Accepter le fait que l’on puisse subir la ségrégation à l’emploi, à l’embauche, ne va pas dans le sens de l’égalité.
Si le Parti Socialiste (PS) et l’UMP reconnaissent l’existence de la ségrégation et du racisme, ils n’en prêchent pas moins la sécurité et la non régularisation des sans-papiers. A l’heure de la mondialisation, il serait plus facile, pour circuler, d’être une marchandise ou un animal qu’un humain.
Le prétexte de Ségolène Royal et de son complice objectif Nicolas Sarkozy est simple : «ne pas prendre à bras le corps les sujets de l’immigration et de la sécurité, c’est faire le lit de Le PEN». C’est faux et ils le savent ! Il le savent, sauf à prétendre qu’il ignorent que la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen commence par ses mots: «Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits». Les rédacteurs n’ont pas écrit «les Français», ils ont écrits «les Hommes». Il faut être un âne pour ne pas comprendre la nuance!
Le club de l’Horloge et ses suppôts lorsqu’ils écrivent «L'identité de la France est en péril. Une immigration non maîtrisée met en cause le droit du peuple français d'exercer sur son sol une souveraineté sans partage. Menacés dans leurs droits, les Français sont peu à peu dépossédés de leur histoire et risquent de perdre foi en leur destin. Peut-on laisser la France se disloquer ?...» sont donc des ânes bâtés !
Qualificatif qu’ils cumulent avec celui de pastèques creuses quand ils affirment leur volonté de rétablir la peine de mort : «En France, comme en Pologne, la peine de mort a été abolie pour les assassins, et non pour leurs victimes. Les abolitionnistes ont choisi leur camp: c’est celui des Dutroux, des Fourniret, dont ils prennent la défense et qu’ils veulent épargner. Les abolitionnistes sont moralement coresponsables des meurtres qui auraient été évités si la peine de mort n’avait pas été abolie. Ils sont objectivement complices des assassins.»
Ces imbéciles se gardent de nous expliquer comment, en cas d’erreur judiciaire, ressusciter un innocent. Ils confondent le crime d’un seul homme avec celui de toute une société. C’est pourtant bien ce qu’est la peine de mort: un meurtre perpétré par tout un peuple via l’Etat dont il s’est doté.
Le Club de l’Horloge ne s’arrête pas là, il veut unir les forces de droite après l’avoir «purgée» : «… On nous dit que le thème de l’union de la droite est une duperie, parce que la droite établie, l’UMP., n’est pas une vraie droite. Ce jugement, qui paraît sensé, est en réalité à courte vue, car les électeurs de l’UMP, eux, sont incontestablement à droite. Dès lors, l’union de la droite serait la pierre de touche qui leur permettrait de faire le départ, parmi les hommes politiques, entre ceux qui sont réellement de droite, et les autres…»
Vous devinez quels sont les autres? C’est simple, il s’agit d’abord et avant tout des Gaullistes - ce que Nicolas Sarkozy n’est pas et ne sera jamais. Sait-il seulement qu’il flirte avec Le Pen, De Villiers et le club de l’Horloge? L’avenir nous l’apprendra et nous dira aussi comment, en semant le champ de Le Pen, Sarko et Ségo comptent en récolter les fruits. Par la force peut-être? Pourquoi pas? Nous pourrions, par exemple, envisager de bannir de notre planète les nouveaux cagoulards. Encore faut-il, pour le moins, interdire MM Le PEN et De Villiers d’élections. C’est juste affaire de courage politique.
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