Tout le monde est d’accord pour dire que les franges les plus pauvres des pays musulmans voient en la religion le meilleur moyen pour lutter contre l'impérialisme étranger. Qu’elles votent ou qu’elles se constituent en force dissidente, elles élisent régulièrement les partisans d’une société basée sur l’islam. Il est des pays où, pour lutter contre l’impérialisme étranger, on lutte contre la démocratie: les peuples ont le droit à l’auto-détermination. Comme par hasard, les zones aux mains des insurgés sont riches en pétrole. En déclenchant la deuxième guerre du Golfe, le président américain George Bush semait le grain des révolutions islamiques, propres à générer une scission entre les musulmans et les peuples ayant choisi d’autres religions, le judaïsme et le christianisme. Il est simple de pointer du doigt les États-Unis mais comment oublier que personne n’a trouvé d’armes de destruction massive en Irak? Un demi-million de civils fuient les djihadistes. Revue de presse:
Kirkouk aux mains des Kurdes, l'EIIL avance vers Bagdad: Au sud de Mossoul, les djihadistes ont fait tomber une à une des localités le long du Tigre, dont Tikrit, le fief de Saddam Hussein. Ils contrôlaient certains quartiers de la petite ville d'Oudhaïm, à 90 km au nord de Bagdad, où les milices chiites mobilisent leurs hommes, au risque d'une répétition du sanglant conflit de 2006-2007 entre partisans des deux grands courants de l'islam. Des camions de volontaires chiites en uniforme roulaient jeudi vers la ligne de front pour défendre la capitale. L'offensive éclair de l'EIIL, groupe dissident d'Al Qaïda dont l'objectif est d'établir un califat sunnite englobant une grande partie de l'Irak et de la Syrie, menace l'unité irakienne comme jamais depuis le départ des derniers soldats américains du pays en 2011. (Reuters via Yahoo News)
Un mini-état entre Syrie et Irak: Profitant de l'affaiblissement, voire de l'éclatement, de ces deux ex-États forts du Proche-Orient, le groupe djihadiste que dirige l'Irakien Abou Bakr Al-Baghdadi, l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), ne cesse d'agrandir son domaine. Jamais Al-Qaida, même en Afghanistan sous le règne des talibans, à la fin des années 1990, n'avait contrôlé pareil territoire. L'EIIL supplante Al-Qaida en puissance de feu et en moyens financiers. Prônant officiellement la même pureté islamiste sunnite et la même violence extrême, il peut modifier durablement la carte de la région – amputant la Syrie et l'Irak d'une partie de leurs provinces pétrolières. L'Europe ne peut rester indifférente : l'EIIL séduit des centaines, peut-être des milliers, de jeunes musulmans européens, venus se battre dans ses rangs, essentiellement en Syrie. (Le Monde via Yahoo News)
Deux ans et demi après leur retrait d'Irak, les Américains affirment vouloir aider Bagdad: "Nous allons fournir une aide supplémentaire au gouvernement irakien dans sa lutte contre la menace de l'EIIL". La porte-parole du département d’État Jennifer Psaki a officialisé mercredi 11 juin le soutien américain à l'Irak dans sa lutte contre l'offensive des combattants qui ont pris le contrôle de la seconde ville du pays, Mossoul, et poursuivent leur conquête du pays. "Nous avons accéléré, comme vous le savez, les livraisons de matériel militaire depuis le début de l'année. Nous avons monté en puissance la formation des forces de sécurité irakiennes et travaillé intensivement à aider l'Irak à mettre en œuvre une approche holistique. [...] Nous travaillons avec les dirigeants irakiens à travers le pays pour appuyer une réponse coordonnée. Vous pouvez vous attendre à ce que nous fournissions une aide supplémentaire au gouvernement irakien dans sa lutte contre la menace de l'EIIL, mais je ne suis pas en mesure de préciser plus avant". (Le Nouvel Observateur)
Kirkouk aux mains des Kurdes, l'EIIL avance vers Bagdad: Au sud de Mossoul, les djihadistes ont fait tomber une à une des localités le long du Tigre, dont Tikrit, le fief de Saddam Hussein. Ils contrôlaient certains quartiers de la petite ville d'Oudhaïm, à 90 km au nord de Bagdad, où les milices chiites mobilisent leurs hommes, au risque d'une répétition du sanglant conflit de 2006-2007 entre partisans des deux grands courants de l'islam. Des camions de volontaires chiites en uniforme roulaient jeudi vers la ligne de front pour défendre la capitale. L'offensive éclair de l'EIIL, groupe dissident d'Al Qaïda dont l'objectif est d'établir un califat sunnite englobant une grande partie de l'Irak et de la Syrie, menace l'unité irakienne comme jamais depuis le départ des derniers soldats américains du pays en 2011. (Reuters via Yahoo News)
Un mini-état entre Syrie et Irak: Profitant de l'affaiblissement, voire de l'éclatement, de ces deux ex-États forts du Proche-Orient, le groupe djihadiste que dirige l'Irakien Abou Bakr Al-Baghdadi, l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), ne cesse d'agrandir son domaine. Jamais Al-Qaida, même en Afghanistan sous le règne des talibans, à la fin des années 1990, n'avait contrôlé pareil territoire. L'EIIL supplante Al-Qaida en puissance de feu et en moyens financiers. Prônant officiellement la même pureté islamiste sunnite et la même violence extrême, il peut modifier durablement la carte de la région – amputant la Syrie et l'Irak d'une partie de leurs provinces pétrolières. L'Europe ne peut rester indifférente : l'EIIL séduit des centaines, peut-être des milliers, de jeunes musulmans européens, venus se battre dans ses rangs, essentiellement en Syrie. (Le Monde via Yahoo News)
Deux ans et demi après leur retrait d'Irak, les Américains affirment vouloir aider Bagdad: "Nous allons fournir une aide supplémentaire au gouvernement irakien dans sa lutte contre la menace de l'EIIL". La porte-parole du département d’État Jennifer Psaki a officialisé mercredi 11 juin le soutien américain à l'Irak dans sa lutte contre l'offensive des combattants qui ont pris le contrôle de la seconde ville du pays, Mossoul, et poursuivent leur conquête du pays. "Nous avons accéléré, comme vous le savez, les livraisons de matériel militaire depuis le début de l'année. Nous avons monté en puissance la formation des forces de sécurité irakiennes et travaillé intensivement à aider l'Irak à mettre en œuvre une approche holistique. [...] Nous travaillons avec les dirigeants irakiens à travers le pays pour appuyer une réponse coordonnée. Vous pouvez vous attendre à ce que nous fournissions une aide supplémentaire au gouvernement irakien dans sa lutte contre la menace de l'EIIL, mais je ne suis pas en mesure de préciser plus avant". (Le Nouvel Observateur)
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