Ce texte, imposé par le Conseil constitutionnel et examiné en conseil des ministres, fera l'objet d'un vote du Parlement à la rentrée. Le groupe socialiste à l'Assemblée nationale a annoncé par avance qu'il déposerait un recours devant le Conseil constitutionnel une fois la loi votée.
L'enjeu est de savoir sur quelle portion de territoire sera élu, à partir du scrutin de 2012, chacun des 577 députés de l'Assemblée nationale.
Au total, 33 circonscriptions sont supprimées et 33 nouvelles créées, dont 22 dans 15 départements métropolitains et trois collectivités d'outre-mer et 11 pour les Français de l'étranger. La réforme modifie par ailleurs le découpage de 306 circonscriptions.
Le gouvernement assure que son but est de rendre plus homogène la représentativité des députés.
"Ce n'est pas une réforme politique, elle a été demandée par le Conseil constitutionnel", a dit mercredi le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel.
Avant le redécoupage, les circonscriptions allaient de 35.000 à 213.000 habitants, soit un écart démographique de un à six. Il n'est plus désormais que de un à 2,4. Les populations des circonscriptions nouvelles vont de 60.900 à 146.000 habitants.
Le PS souligne que 23 des 33 circonscriptions supprimées sont actuellement détenues par la gauche et que sur les 33 créées, neuf penchent à gauche et 24 à droite.
En se fondant sur les résultats du scrutin de 2007, l'écart en faveur de la droite à l'Assemblée augmenterait donc de 30 sièges, estime dans un communiqué Jean-Marc Borgel, secrétaire national du PS chargé des élections.
En 2012, avec 51,3% des voix, la gauche serait minoritaire à l'Assemblée et à l'inverse, la droite sera majoritaire avec seulement 48,7% des suffrages, souligne le président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault.
"L'UMP invente la démocratie à handicap (...) Ce bouclier électoral porte atteinte à l'égalité du vote des citoyens devant la loi et rendra plus difficile les possibilités d'alternance", écrit-il dans un communiqué.
Source: Reuters via Yahoo News
L'enjeu est de savoir sur quelle portion de territoire sera élu, à partir du scrutin de 2012, chacun des 577 députés de l'Assemblée nationale.
Au total, 33 circonscriptions sont supprimées et 33 nouvelles créées, dont 22 dans 15 départements métropolitains et trois collectivités d'outre-mer et 11 pour les Français de l'étranger. La réforme modifie par ailleurs le découpage de 306 circonscriptions.
Le gouvernement assure que son but est de rendre plus homogène la représentativité des députés.
"Ce n'est pas une réforme politique, elle a été demandée par le Conseil constitutionnel", a dit mercredi le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel.
Avant le redécoupage, les circonscriptions allaient de 35.000 à 213.000 habitants, soit un écart démographique de un à six. Il n'est plus désormais que de un à 2,4. Les populations des circonscriptions nouvelles vont de 60.900 à 146.000 habitants.
Le PS souligne que 23 des 33 circonscriptions supprimées sont actuellement détenues par la gauche et que sur les 33 créées, neuf penchent à gauche et 24 à droite.
En se fondant sur les résultats du scrutin de 2007, l'écart en faveur de la droite à l'Assemblée augmenterait donc de 30 sièges, estime dans un communiqué Jean-Marc Borgel, secrétaire national du PS chargé des élections.
En 2012, avec 51,3% des voix, la gauche serait minoritaire à l'Assemblée et à l'inverse, la droite sera majoritaire avec seulement 48,7% des suffrages, souligne le président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault.
"L'UMP invente la démocratie à handicap (...) Ce bouclier électoral porte atteinte à l'égalité du vote des citoyens devant la loi et rendra plus difficile les possibilités d'alternance", écrit-il dans un communiqué.
Source: Reuters via Yahoo News
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