Au cours des dernières 24 heures, Bahar Idriss Abu Garda a emprunté plusieurs avions pour rejoindre la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, aux Pays-Bas. Poursuivi pour crimes de guerre, le chef du Front uni de résistance, groupe dissident du Mouvement pour la Justice et l’Egalité (MJE) et soutenu par la Libye, a décidé de comparaître volontairement, lundi après-midi, devant les juges.
Bahar Idriss Abu Garda est suspecté, avec deux autres commandants rebelles dont les noms sont toujours confidentiels, d’avoir « planifié et dirigé » l’attaque d’Haskanita, une base militaire au Nord Darfour, le 29 septembre 2007, au cours de laquelle douze soldats de la paix de la Mission de l’Union africaine au Soudan (MUAS) avaient été tués – des Maliens et des Sénégalais – et huit autres blessés. L’Union africaine avait dénoncé un crime « odieux ».
Quelques mois après avoir demandé l’émission d’un mandat d’arrêt contre le président du Soudan, Omar el-Béchir, le procureur de la Cour, Luis Moreno Ocampo avait demandé aux juges, le 20 novembre 2008, d’émettre un mandat d’arrêt ou de citer à comparaître trois commandants de groupes rebelles, en lutte contre Khartoum depuis le printemps 2002. Depuis, les rebelles avaient affirmé à plusieurs reprises leur volonté de coopérer avec la Cour pour faire la lumière sur cet épisode tragique.
Dans les dernières semaines, Bahar Idriss Abu Garda a adressé un courrier aux juges de la Cour, affirmant qu’il acceptait de se présenter volontairement. Les deux autres commandants pourraient arriver dans les prochains jours, selon le bureau du procureur. Le 4 mars 2009, peu après l’émission d’un mandat d’arrêt pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre contre le président du Soudan, les rebelles réitéraient leur intention de coopérer pleinement avec la Cour et invitaient le chef de l’Etat à se rendre volontairement devant les juges.
L’Union africaine et la Ligue arabe avaient vivement critiqué la décision de la Cour, estimant qu’elle nuirait aux tentatives de négociations en cours. Les deux organisations ont multiplié les initiatives pour obtenir du Conseil de sécurité des Nations unies d’ordonner la suspension des poursuites intentées contre Omar el-Béchir. La Ligue arabe avait notamment reproché au procureur de ne pas poursuivre toutes les parties au conflit.
Aujourd’hui libre, le suspect Bahar Idriss Abu Garda a promis de se présenter volontairement lors des prochaines audiences. Le secrétaire aux affaires extérieures de l’Union des forces de résistance, Tajedin Bashir Niam avait déclaré « Nous travaillerons main dans la main avec la CPI pour révéler toute la vérité (…) Nous ne disons pas simplement à Béchir de se rendre. Non. Nous devons nous aussi y aller ». Plusieurs victimes, membres des familles de soldats tués, ont déjà annoncé leur intention de se porter partie civile.
Source: Rewmi
Bahar Idriss Abu Garda est suspecté, avec deux autres commandants rebelles dont les noms sont toujours confidentiels, d’avoir « planifié et dirigé » l’attaque d’Haskanita, une base militaire au Nord Darfour, le 29 septembre 2007, au cours de laquelle douze soldats de la paix de la Mission de l’Union africaine au Soudan (MUAS) avaient été tués – des Maliens et des Sénégalais – et huit autres blessés. L’Union africaine avait dénoncé un crime « odieux ».
Quelques mois après avoir demandé l’émission d’un mandat d’arrêt contre le président du Soudan, Omar el-Béchir, le procureur de la Cour, Luis Moreno Ocampo avait demandé aux juges, le 20 novembre 2008, d’émettre un mandat d’arrêt ou de citer à comparaître trois commandants de groupes rebelles, en lutte contre Khartoum depuis le printemps 2002. Depuis, les rebelles avaient affirmé à plusieurs reprises leur volonté de coopérer avec la Cour pour faire la lumière sur cet épisode tragique.
Dans les dernières semaines, Bahar Idriss Abu Garda a adressé un courrier aux juges de la Cour, affirmant qu’il acceptait de se présenter volontairement. Les deux autres commandants pourraient arriver dans les prochains jours, selon le bureau du procureur. Le 4 mars 2009, peu après l’émission d’un mandat d’arrêt pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre contre le président du Soudan, les rebelles réitéraient leur intention de coopérer pleinement avec la Cour et invitaient le chef de l’Etat à se rendre volontairement devant les juges.
L’Union africaine et la Ligue arabe avaient vivement critiqué la décision de la Cour, estimant qu’elle nuirait aux tentatives de négociations en cours. Les deux organisations ont multiplié les initiatives pour obtenir du Conseil de sécurité des Nations unies d’ordonner la suspension des poursuites intentées contre Omar el-Béchir. La Ligue arabe avait notamment reproché au procureur de ne pas poursuivre toutes les parties au conflit.
Aujourd’hui libre, le suspect Bahar Idriss Abu Garda a promis de se présenter volontairement lors des prochaines audiences. Le secrétaire aux affaires extérieures de l’Union des forces de résistance, Tajedin Bashir Niam avait déclaré « Nous travaillerons main dans la main avec la CPI pour révéler toute la vérité (…) Nous ne disons pas simplement à Béchir de se rendre. Non. Nous devons nous aussi y aller ». Plusieurs victimes, membres des familles de soldats tués, ont déjà annoncé leur intention de se porter partie civile.
Source: Rewmi
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