Elle anticipe un recul du Produit intérieur brut (PIB) de 1,8% en 2009, après une croissance de 0,7% en 2008. Elle s'attend ensuite à un léger redressement de la situation, avec une croissance de 0,4% en 2010.
Ces estimations sont bien plus pessimistes que les précédents pronostics publiés par Bruxelles début novembre. La Commission tablait alors encore sur une stagnation de l'économie en France en 2009 (0,0%) puis sur une croissance de 0,8% en 2010.
Bruxelles s'attend par ailleurs à ce que cette dégradation nette de la situation économique s'accompagne d'une forte augmentation du chômage et d'un creusement important des déficits.
Le taux de chômage devrait passer en France de 7,8% en 2008 à 9,8% en 2009 et 10,6% en 2010, selon les prévisions de la Commission.
C'est la première fois que le taux de chômage en France repasserait au-dessus des 10% depuis 1999, d'après les chiffres de l'institut statistique européen Eurostat.
Selon la Commission, les déficits devraient dépasser dès 2008 en France la limite de 3% autorisée dans l'UE, à 3,2%, pour passer ensuite à 5,4% en 2009 et s'améliorer légèrement à 5,0% en 2010.
C'est nettement plus pessimiste que les prévisions du gouvernement français, qui a jusqu'ici seulement reconnu début janvier que le déficit public pourrait dépasser pour 2008 la barre de 3% du PIB, au lieu des 2,9% prévus. Pour 2009, il table sur 3,9%.
Le ministre du Budget Eric Woerth doit cependant annoncer des chiffres actualisés cette semaine, tenant compte de moins-values fiscales annoncées début janvier.
Pour "le chiffre final de 2008, que l'on va discuter bien sûr avec les autorités françaises, d'après l'information qui a été publiée en France par le gouvernement, il y a eu à la fin de l'année 2008, en novembre, une chute inattendue des revenus, en particulier en provenance de l'impôt sur les sociétés", a commenté le commissaire européen aux Affaires économiques Joaquin Almunia, lors d'une conférence de presse.
Par ailleurs, a-t-il ajouté, pour 2009, la Commission a établi ses prévisions à partir d'un chiffre de croissance "plus négatif que les prévisions que je connais jusqu'à présent de la part du gouvernement français".
"C'est pour cela que les estimations de déficits pour 2009 dans notre cas sont plus élevées que celles des autorités françaises", a-t-il précisé.
Mais "chiffres à part, le diagnostic de la situation de l'origine des déséquilibres et des mesures nécessaires pour y faire face une fois que la récession sera finie est commun", a-t-il dit.
"Il y a sur la détérioration du chiffre du déficit public en France d'un côté l'impact de la situation économique --de la chute des revenus et de l'augmentation de certaines dépenses-- et en plus l'impact du plan de relance", a-t-il encore ajouté.
Le commissaire a précisé que, selon ses services, "l'impact dû à la crise économique est plus grand que l'impact budgétaire du plan de relance".
Source: Yahoo News
Ces estimations sont bien plus pessimistes que les précédents pronostics publiés par Bruxelles début novembre. La Commission tablait alors encore sur une stagnation de l'économie en France en 2009 (0,0%) puis sur une croissance de 0,8% en 2010.
Bruxelles s'attend par ailleurs à ce que cette dégradation nette de la situation économique s'accompagne d'une forte augmentation du chômage et d'un creusement important des déficits.
Le taux de chômage devrait passer en France de 7,8% en 2008 à 9,8% en 2009 et 10,6% en 2010, selon les prévisions de la Commission.
C'est la première fois que le taux de chômage en France repasserait au-dessus des 10% depuis 1999, d'après les chiffres de l'institut statistique européen Eurostat.
Selon la Commission, les déficits devraient dépasser dès 2008 en France la limite de 3% autorisée dans l'UE, à 3,2%, pour passer ensuite à 5,4% en 2009 et s'améliorer légèrement à 5,0% en 2010.
C'est nettement plus pessimiste que les prévisions du gouvernement français, qui a jusqu'ici seulement reconnu début janvier que le déficit public pourrait dépasser pour 2008 la barre de 3% du PIB, au lieu des 2,9% prévus. Pour 2009, il table sur 3,9%.
Le ministre du Budget Eric Woerth doit cependant annoncer des chiffres actualisés cette semaine, tenant compte de moins-values fiscales annoncées début janvier.
Pour "le chiffre final de 2008, que l'on va discuter bien sûr avec les autorités françaises, d'après l'information qui a été publiée en France par le gouvernement, il y a eu à la fin de l'année 2008, en novembre, une chute inattendue des revenus, en particulier en provenance de l'impôt sur les sociétés", a commenté le commissaire européen aux Affaires économiques Joaquin Almunia, lors d'une conférence de presse.
Par ailleurs, a-t-il ajouté, pour 2009, la Commission a établi ses prévisions à partir d'un chiffre de croissance "plus négatif que les prévisions que je connais jusqu'à présent de la part du gouvernement français".
"C'est pour cela que les estimations de déficits pour 2009 dans notre cas sont plus élevées que celles des autorités françaises", a-t-il précisé.
Mais "chiffres à part, le diagnostic de la situation de l'origine des déséquilibres et des mesures nécessaires pour y faire face une fois que la récession sera finie est commun", a-t-il dit.
"Il y a sur la détérioration du chiffre du déficit public en France d'un côté l'impact de la situation économique --de la chute des revenus et de l'augmentation de certaines dépenses-- et en plus l'impact du plan de relance", a-t-il encore ajouté.
Le commissaire a précisé que, selon ses services, "l'impact dû à la crise économique est plus grand que l'impact budgétaire du plan de relance".
Source: Yahoo News
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