"Le mélange de pétrole et de produits dispersants est un cauchemar absolu"
Jacques-Yves Cousteau aurait été "horrifié" en voyant les dégâts causés par la marée noire dans le golfe du Mexique, assure son petit-fils, qui, dans les traces du commandant, a revêtu une combinaison et plongé dans le cocktail de pétrole et de produits dispersants. "Une vaste zone du golfe est désormais recouverte d'un mélange de pétrole et de produits dispersants. Et, comme nous le craignions, ce mélange n'est pas concentré à la surface", a expliqué Philippe Cousteau Junior sur CNN mardi soir. "C'est un cauchemar absolu", a-t-il ajouté. Le jeune homme, âgé de 30 ans, est, à l'instar de son grand-père, très impliqué dans la protection de la nature. "Nous avons plongé à 5, 6 mètres de profondeur et (ce mélange), divisé en de petites particules, ne faisait que tourbilloner autour de nous dans la colonne d'eau, nous enserrant dans un cocktail toxique. C'était très, très angoissant", a-t-il poursuivi. Le produit dispersant est utilisé par le groupe pétrolier britannique BP, qui exploitait la plateforme qui a sombré le 22 avril au large des côtes américaines, pour diviser le pétrole en de très fines particules. Les défenseurs de la nature, dont Greenpeace, estiment que ces produits sont autant toxiques que le pétrole lui-même.(AFP)
Le pétrole a cessé de s'écouler dans les eaux du golfe du Mexique
Le pétrole à l'origine de la marée noire dans le golfe du Mexique a cessé de s'écouler grâce à une opération de colmatage de la fuite, mais les autorités ont averti qu'il était trop tôt pour crier victoire, le puits de brut n'étant pas encore scellé. L'interruption du flux était d'autant plus pressante que le pétrole s'est répandu à un rythme de 2 à 3 millions de litres par jour, selon une nouvelle estimation fournie jeudi par un panel d'experts mandaté par le gouvernement américain, un rythme trois à quatre fois supérieur à ce qui avait été estimé jusqu'à présent. Les équipes d'intervention "sont parvenues à stabiliser la tête du puits, ils ont injecté des liquides à l'intérieur. Ils ont arrêté l'échappement d'hydrocarbures", a affirmé jeudi le commandant des garde-côtes américains, l'amiral Thad Allen, sur la radio américaine WWL First News. "Tout le monde est prudemment optimiste mais il n'y a pas encore de raison de crier victoire", a-t-il ajouté, notant que le puits n'était toujours pas cimenté. Il s'agit du premier résultat positif d'une opération lancée par BP visant à boucher le puits et plus globalement du premier vrai succès enregistré par le groupe britannique, dont les faits et gestes sont scrutés par Washington depuis le naufrage de la plateforme à l'origine de la catastrophe, le 22 avril.(AFP)
Jacques-Yves Cousteau aurait été "horrifié" en voyant les dégâts causés par la marée noire dans le golfe du Mexique, assure son petit-fils, qui, dans les traces du commandant, a revêtu une combinaison et plongé dans le cocktail de pétrole et de produits dispersants. "Une vaste zone du golfe est désormais recouverte d'un mélange de pétrole et de produits dispersants. Et, comme nous le craignions, ce mélange n'est pas concentré à la surface", a expliqué Philippe Cousteau Junior sur CNN mardi soir. "C'est un cauchemar absolu", a-t-il ajouté. Le jeune homme, âgé de 30 ans, est, à l'instar de son grand-père, très impliqué dans la protection de la nature. "Nous avons plongé à 5, 6 mètres de profondeur et (ce mélange), divisé en de petites particules, ne faisait que tourbilloner autour de nous dans la colonne d'eau, nous enserrant dans un cocktail toxique. C'était très, très angoissant", a-t-il poursuivi. Le produit dispersant est utilisé par le groupe pétrolier britannique BP, qui exploitait la plateforme qui a sombré le 22 avril au large des côtes américaines, pour diviser le pétrole en de très fines particules. Les défenseurs de la nature, dont Greenpeace, estiment que ces produits sont autant toxiques que le pétrole lui-même.(AFP)
Le pétrole a cessé de s'écouler dans les eaux du golfe du Mexique
Le pétrole à l'origine de la marée noire dans le golfe du Mexique a cessé de s'écouler grâce à une opération de colmatage de la fuite, mais les autorités ont averti qu'il était trop tôt pour crier victoire, le puits de brut n'étant pas encore scellé. L'interruption du flux était d'autant plus pressante que le pétrole s'est répandu à un rythme de 2 à 3 millions de litres par jour, selon une nouvelle estimation fournie jeudi par un panel d'experts mandaté par le gouvernement américain, un rythme trois à quatre fois supérieur à ce qui avait été estimé jusqu'à présent. Les équipes d'intervention "sont parvenues à stabiliser la tête du puits, ils ont injecté des liquides à l'intérieur. Ils ont arrêté l'échappement d'hydrocarbures", a affirmé jeudi le commandant des garde-côtes américains, l'amiral Thad Allen, sur la radio américaine WWL First News. "Tout le monde est prudemment optimiste mais il n'y a pas encore de raison de crier victoire", a-t-il ajouté, notant que le puits n'était toujours pas cimenté. Il s'agit du premier résultat positif d'une opération lancée par BP visant à boucher le puits et plus globalement du premier vrai succès enregistré par le groupe britannique, dont les faits et gestes sont scrutés par Washington depuis le naufrage de la plateforme à l'origine de la catastrophe, le 22 avril.(AFP)
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