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Nouvelles de la Faim et de la Mort!
05/03/2007 - 21:35

Obscurantisme et guerres de religion

A chacun son Moyen Age

Les uns diront que les peuples, tous les peuples, ont le droit de se gouverner eux-mêmes, que toutes les civilisations ont droit à leur Moyen-âge, tel un tremplin vers une société meilleure, une quasi nécessité historique.
Les autres penseront que lutter contre l'obscurantisme est un devoir universel, moderne, vecteur de valeurs fondmentales: la démocratie et la liberté.
Les uns comme les autres ont de bonnes raisons.

Voici deux opinions, recueillies sur la toile, hâtives ou réfléchies, l'une moderne et catastrophiste, l'autre ancienne, orthodoxe, que l'on prête volontiers, 1000 ans plus tard, à ceux d'en face - l'infidèle ayant changé de camp.
Ces deux versions n'auraient-elles en commun que l'intolérance?



Obscurantisme et guerres de religion

Retour à l'obscurantisme

Le sens de l'histoire s'est inversé. Depuis l'avènement du néo-libéralisme dans les années 1980, et surtout depuis l'arrivée au pouvoir de George W. Bush, nous retournons vers le passé, mais avec la vitesse et l'accélération du temps qui caractérise notre époque. Nous avons mis longtemps à sortir du Moyen-âge, mais nous mettrons beaucoup moins de temps pour y retourner…
A la différence du passé, ce nouveau Moyen-âge possède les apparences et les pouvoirs de la technologie. Une technologie dont l'usage sera réservé à une élite, et qui sera utilisée pour asservir, contrôler, réprimer, torturer, détruire, et assassiner, avec une violence et une cruauté inédites.

Les points communs entre le Moyen-âge et la période actuelle:

- le fantastique décalage entre riches et pauvres
- une société gouvernée par une élite issue de castes héréditaires
- le peu de valeur accordé à la vie humaine
- le retour de l'esclavage
- le retour à la Loi du plus fort
- le retour des empires totalitaires (USA de Bush)
- le retour de l'obscurantisme (islamistes et néo-chrétiens évangélistes américains)
- le retour aux guerres de religion (charia islamiste, et guerres de Bush inspirées par "Dieu")
- recul de la culture et d'éducation, retour de l'illettrisme, accès à l'éducation réservé aux plus riches
- réapparition des "bandits de grands chemins" et des pirates en mer. Retour à une insécurité des transports.
- retour des épidémies et des maladies qui avaient été éliminées depuis un siècle. La typhoïde, la tuberculose, la diphtérie, et la gale ont fait leur réapparition en occident à cause du développement de la misère. La peste et le choléra sont à nouveau en progression dans certains pays du tiers-monde
- retour des pratiques tribales (piercings, tatouages, organisation en tribus des exclus...)
- la mode "gothique" (les modes étant souvent un révélateur des tendances sociales à venir)
- retour de la sorcellerie et des rites de magie noire
- influence prédominante des ordres occultes et des sociétés secrètes ésotériques parmi les élites dirigeantes (Skull and Bones, Bohemians Club…)
- population misérable et inculte dont la seule fonction est de fournir des esclaves à l'élite. D'autant plus qu'avec la surpopulation, l'esclavage est finalement le mode de production le plus approprié et le moins coûteux, surtout si les machines devaient être un jour paralysées par les pénuries d'énergie.


Source: http://www.syti.net/NouveauMoyenAge.html

YALE'S SKULL & BONES SOCIETY MEMBERS

LA SECTE DU DOLLAR DES FOUS

SOCILOGY OF THE BOHEMIAN CLUB

Saint Bernard (1090 - 1153) justifie la violence des croisades

[...]le chevalier du Christ donne-t-il la mort sans rien redouter ; mais il meurt avec plus de sécurité encore : c'est lui qui bénéficie de sa propre mort, le Christ de la mort qu'il donne.
Car ce n'est pas sans raison qu'il porte l'épée : il est l'exécuteur de la volonté divine, que ce soit pour châtier les malfaiteurs ou pour glorifier les bons. Quand il met à mort un malfaiteur, il n'est pas un homicide, mais, si j'ose dire, un malicide. Il venge le Christ de ceux qui font le mal ; il défend les chrétiens. S'il est tué lui-même, il ne périt pas : il parvient à son but. La mort qu'il inflige est au profit du Christ ; celle qu'il reçoit, au sien propre. De la mort du païen, le chrétien peut tirer gloire, puisqu'il agit pour la gloire du Christ ; dans la mort du chrétien, la générosité du Roi se donne libre cours : il fait venir le chevalier à lui pour le récompenser. Dans le premier cas, le juste se réjouira en voyant le châtiment ; dans le second, il dira : "Puisque le juste retire du fruit de sa justice, il y a sans doute un Dieu qui juge les hommes sur la terre."
Pourtant, il ne convient pas de tuer les païens si l'on peut trouver un autre moyen de les empêcher de harceler ou d'opprimer les fidèles. Mais, pour le moment, il vaut mieux que les païens soient tués, plutôt que de laisser la menace que représentent les pécheurs suspendus au-dessus de la tête des justes, de peur de voir les justes se laisser entraîner à commettre l'iniquité.

Source: http://classes.bnf.fr/idrisi/pedago/ind_crois.htm

SD source web









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