Les files d'attente étaient longues dans les grandes gares pour monter à bord de trains complets en direction de zones situées en dehors de la zone de confinement, tandis que les prix des billets d'avion dépassaient 600 euros (515 livres sterling) pour certains voyages en France.
La SNCF a déclaré avoir enregistré près de deux fois plus de réservations que la veille, les destinations les plus demandées étant Bordeaux, Lyon, Marseille, Rennes et Nantes.
Sur le site Internet d'Air France, le prix des billets aller simple entre Paris et Bastia, en Corse, se situe entre 562 et 642 euros, pour un voyage qui coûte habituellement environ 150 euros.
Un porte-parole de la compagnie aérienne a démenti qu'Air France ait délibérément augmenté ses prix.
"Il est normal que les tarifs augmentent pour les dernières places d'un vol et pour les voyages du lendemain", a-t-il ajouté.
Le trafic routier était également inhabituellement élevé vendredi après-midi, selon les données en temps réel de ViaMichelin, avec de graves embouteillages dans toute la région Île-de-France. Les restrictions, qui dureront un mois, seront imposées dans 16 régions du nord de la France, dont la région parisienne, et comprendront un couvre-feu à 19 heures et la fermeture des commerces non essentiels. Un couvre-feu national de 18 heures est déjà en place depuis plus de deux mois, mais il n'a pas suffi à ralentir la propagation du virus mortel.
Annonçant les nouvelles mesures dans une allocution télévisée jeudi soir, le Premier ministre Jean Castex a déclaré que les unités de soins intensifs dans les zones les plus touchées étaient sur le point de déborder. "L'épidémie s'aggrave", a-t-il déclaré. "Notre responsabilité est maintenant de ne pas la laisser échapper à notre contrôle". La France a signalé 34 998 nouveaux cas jeudi, soit environ sept fois plus que le Royaume-Uni.
L'autorisation de faire de l'exercice en plein air signifie que les nouvelles mesures ne sont pas aussi strictes que le premier confinement de mars dernier, lorsque les résidents n'avaient pas le droit de quitter leur domicile plus d'une heure par jour pour faire des achats essentiels.
D'autres régions pourraient être contraintes d'introduire ces nouvelles mesures de confinement si les cas continuent de s'accélérer, le président Emmanuel Macron ayant qualifié la situation de "critique" cette semaine lors d'une visite dans un hôpital surpeuplé.
La France a actuellement le sixième bilan le plus lourd au monde, avec plus de 91 000 décès dus au virus Covid-19, et enregistre en moyenne plus de 250 nouveaux décès par jour depuis le début du mois de mars.
La SNCF a déclaré avoir enregistré près de deux fois plus de réservations que la veille, les destinations les plus demandées étant Bordeaux, Lyon, Marseille, Rennes et Nantes.
Sur le site Internet d'Air France, le prix des billets aller simple entre Paris et Bastia, en Corse, se situe entre 562 et 642 euros, pour un voyage qui coûte habituellement environ 150 euros.
Un porte-parole de la compagnie aérienne a démenti qu'Air France ait délibérément augmenté ses prix.
"Il est normal que les tarifs augmentent pour les dernières places d'un vol et pour les voyages du lendemain", a-t-il ajouté.
Le trafic routier était également inhabituellement élevé vendredi après-midi, selon les données en temps réel de ViaMichelin, avec de graves embouteillages dans toute la région Île-de-France. Les restrictions, qui dureront un mois, seront imposées dans 16 régions du nord de la France, dont la région parisienne, et comprendront un couvre-feu à 19 heures et la fermeture des commerces non essentiels. Un couvre-feu national de 18 heures est déjà en place depuis plus de deux mois, mais il n'a pas suffi à ralentir la propagation du virus mortel.
Annonçant les nouvelles mesures dans une allocution télévisée jeudi soir, le Premier ministre Jean Castex a déclaré que les unités de soins intensifs dans les zones les plus touchées étaient sur le point de déborder. "L'épidémie s'aggrave", a-t-il déclaré. "Notre responsabilité est maintenant de ne pas la laisser échapper à notre contrôle". La France a signalé 34 998 nouveaux cas jeudi, soit environ sept fois plus que le Royaume-Uni.
L'autorisation de faire de l'exercice en plein air signifie que les nouvelles mesures ne sont pas aussi strictes que le premier confinement de mars dernier, lorsque les résidents n'avaient pas le droit de quitter leur domicile plus d'une heure par jour pour faire des achats essentiels.
D'autres régions pourraient être contraintes d'introduire ces nouvelles mesures de confinement si les cas continuent de s'accélérer, le président Emmanuel Macron ayant qualifié la situation de "critique" cette semaine lors d'une visite dans un hôpital surpeuplé.
La France a actuellement le sixième bilan le plus lourd au monde, avec plus de 91 000 décès dus au virus Covid-19, et enregistre en moyenne plus de 250 nouveaux décès par jour depuis le début du mois de mars.
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