En effet, le risque de tsunami, une forte vague d'origine sismique ou volcanique, concerne toutes les côtes de la France (Hexagone et Outre-mer), mais le pays est mal préparé à une telle catastrophe, dénonce un rapport parlementaire publié mercredi.
Le tsunami meurtrier du 26 décembre 2004 en Asie a fait "prendre conscience que tous les bassins" baignant les quelque 11.000 km de côtes françaises sont "vulnérables", a-t-il noté.
Or, trois ans après, "si le bilan est globalement positif dans l'océan Indien, la mise en place d'un dispositif d'alerte aux tsunamis dans les Caraïbes et dans la zone Méditerranée/Atlantique nord-est a pris beaucoup de retard en raison de l'attentisme des Etats impliqués", affirme ce rapport.
Pour la France, seule la Polynésie française "dispose d'un système performant", alors qu'il suffirait d'un budget de "6 millions d'euros en équipement et 3 millions en fonctionnement" pour protéger toutes nos côtes, a estimé M. Couteau en dénonçant un "manque de volonté politique et de crédits".
Ainsi, en Méditerranée, où un séisme d'une amplitude de 5,8 près des côtes d'Afrique du Nord pourrait provoquer une vague de 4 m de haut à Saint-Tropez ou à Cannes, il n'y a "aucun marégraphe en temps réel, pas de capteurs de pression (tsunamimètre) au fond de la mer, pas de récepteur pour l'alerte", a-t-il dénoncé.
Le rapport fait une trentaine de recommandations, dont la mise en place de capteurs, la création de centres nationaux pour les différentes zones (Atlantique, Méditerranée, Antilles...), la formation d'un comité de pilotage pour leur mise en oeuvre, l'établissements de plans de secours, de cartes d'inondation et d'évacuation pour les principaux ports, ou encore des campagnes de sensibilisation de la population.
Source: http://fr.news.yahoo.com/
Le tsunami meurtrier du 26 décembre 2004 en Asie a fait "prendre conscience que tous les bassins" baignant les quelque 11.000 km de côtes françaises sont "vulnérables", a-t-il noté.
Or, trois ans après, "si le bilan est globalement positif dans l'océan Indien, la mise en place d'un dispositif d'alerte aux tsunamis dans les Caraïbes et dans la zone Méditerranée/Atlantique nord-est a pris beaucoup de retard en raison de l'attentisme des Etats impliqués", affirme ce rapport.
Pour la France, seule la Polynésie française "dispose d'un système performant", alors qu'il suffirait d'un budget de "6 millions d'euros en équipement et 3 millions en fonctionnement" pour protéger toutes nos côtes, a estimé M. Couteau en dénonçant un "manque de volonté politique et de crédits".
Ainsi, en Méditerranée, où un séisme d'une amplitude de 5,8 près des côtes d'Afrique du Nord pourrait provoquer une vague de 4 m de haut à Saint-Tropez ou à Cannes, il n'y a "aucun marégraphe en temps réel, pas de capteurs de pression (tsunamimètre) au fond de la mer, pas de récepteur pour l'alerte", a-t-il dénoncé.
Le rapport fait une trentaine de recommandations, dont la mise en place de capteurs, la création de centres nationaux pour les différentes zones (Atlantique, Méditerranée, Antilles...), la formation d'un comité de pilotage pour leur mise en oeuvre, l'établissements de plans de secours, de cartes d'inondation et d'évacuation pour les principaux ports, ou encore des campagnes de sensibilisation de la population.
Source: http://fr.news.yahoo.com/
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