Réclamant un moratoire sur l'exportation des déchets nucléaires, une dizaine de militants de l'association écologique Greenpeace se sont enchaînés aux voies de chemin de fer à l'arrière et à l'avant d'un train transportant de l'uranium appauvri. En provenance de l'usine Areva de Pierrelatte dans la Drôme, c'est en Loire-Atlantique à Montoire-de-Bretagne, que la cargaison doit être acheminée avant d'être embarquée à bord du cargo russe Kapitan Kuroptev à destination de la Russie, assure Greenpeace.L'association mène de nombreuses actions, notamment au Havre et à Cherbourg, pour protester contre ces exportations. Cette nuit, douze personnes ont été interpellées et conduites au commissariat de Créteil a indiqué la police, précisant que le convoi a été débloqué vers 5h du matin.Si Areva affirme que l'uranium est envoyé en Russie pour y être retraité puis réutilisé dans des centrales françaises, la France ne disposant pas des capacités nécessaires à ce retraitement, Greenpeace assure qu'il s'agit de déchets nucléaires. Selon l'ONG, Areva et son homologue à capitaux européens, Urenco, auraient au cours des quinze dernières années, exporté quelque 140.000 tonnes de ces déchets en Russie.
Source:Maxisciences.fr via Yahoo
Source:Maxisciences.fr via Yahoo