Cette décision, révélée par le Figaro.fr, met un terme à une instruction qui aura duré 15 ans, et qui visait notamment des dons en espèces au Parti républicain, composante de l'ancienne UDF et ex-parti de Gérard Longuet, ainsi qu'un financement jugé illicite des locaux parisiens de l'organisation.
Le juge d'instruction Jean-Marie d'Huy constate notamment que les faits tombent sous le coup d'une loi d'amnistie de 1990 concernant le financement politique, dit Le Figaro.
C'est la quatrième fois que Gérard Longuet, qui avait dû démissionner en 1994 du gouvernement Balladur en raison de ces poursuites, bénéficie d'une relaxe ou d'un non-lieu.
En 1998, il a été relaxé dans un dossier visant le financement de sa villa de Saint-Tropez.
En 2004, il a été relaxé d'une poursuite pour "recel d'abus de biens sociaux" visant une somme de 173.561 euros versée par le promoteur immobilier Cogedim à sa société Avenir 55, en 1989 et 1990, pour une prestation supposée fictive.
En 2005, il a été relaxé de l'accusation de participation à l'opération de corruption en marge de l'attribution de marchés de construction de lycées en Ile-de-France.
"C'est la fin d'une procédure qui aurait pu être traitée en un an", a dit Gérard Longuet au Figaro.fr. "Mon regret est d'avoir affaibli le candidat (à la présidentielle-NDLR) que je soutenais alors, Edouard Balladur, et de ne pas avoir pu le servir."
"Je suis un cas dans la vie politique française. Des responsables des autres partis ont connu des condamnations. Ce n'est pas mon cas. J'ai eu des difficultés mais je n'ai jamais subi d'autres attaques définitives que celles des médias", a-t-il ajouté.
Source; Reuters via Yahoo
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