"La Troïka regrette que les deux parties n'aient pas été en mesure de trouver un accord sur le statut du Kosovo", a déclaré le représentant de l'Union européenne (UE) au sein de la Troïka, Wolfgang Ischinger, à l'issue d'un entretien avec les responsables serbes.
"Nous avons examiné toutes les options, toutes les propositions présentées par les deux parties", a-t-il dit.
Mais de son côté, le ministre serbe des Affaires étrangères Vuk Jeremic, a indiqué que Belgrade s'attendait "à ce que le dialogue sur le statut (du Kosovo) se poursuive".
M. Jeremic a précisé qu'il se rendrait mardi à New York pour s'entretenir avec le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon et les ambassadeurs des pays du Conseil de sécurité afin d'y défendre la position de Belgrade qui s'oppose farouchement à l'indépendance du Kosovo et n'offre qu'une large autonomie.
"Notre mandat se termine avec la présentation de nos conclusions (...) mais la question du statut final du Kosovo ne se termine pas avec notre rapport, elle est entre les mains de nos gouvernements", a déclaré le représentant américain, Frank Wisner.
Le rapport de la Troïka va montrer "clairement que les deux parties ont participé activement au processus de négociations", a-t-il ajouté.
Le Russe, Alexandre Botsan-Khartchenko, a précisé que la question du statut de la province indépendantiste devait "être résolue au Conseil de sécurité de l'ONU".
Après le rapport de la Troïka, le dossier du Kosovo doit revenir au Conseil de sécurité ou un débat doit avoir lieu le 19 décembre.
Après Belgrade, la Troïka devait se rendre dans la soirée à Pristina pour informer également les négociateurs albanais des grandes lignes du rapport qu'elle présentera d'ici la fin de la semaine à M. Ban Ki-moon.
Auparavant, M. Ischinger a indiqué, dans une interview diffusée lundi, que la Troïka n'avait pas de position commune sur le futur statut de la province indépendantiste dans la mesure où la Russie, alliée traditionnelle de la Serbie, souhaite la poursuite des négociations contrairement aux Etats-Unis et à l'Union européenne (UE).
Il a estimé qu'un compromis entre Belgrade et Pristina sur le futur statut du Kosovo était impossible: "après les intenses négociations pour trouver des points communs, je pense qu'il n'existe plus d'options qui mèneraient à un compromis sur le statut du Kosovo".
La Troïka avait entamé sa médiation en août dernier pour tenter de rapprocher les positions des Serbes et des Kosovars albanais qui avaient menacé en cas d'échec des discussions de proclamer unilatéralement l'indépendance.
Les Albanais du Kosovo sont déjà assuré du soutien des Etats-Unis alors que l'UE n'a pas encore défini de position commune.
Le Premier ministre italien Romano Prodi, en visite à Tirana, a appelé les Albanais du Kosovo à ne pas "prendre de décisions précipités".
"Il s'agit d'un dossier complexe et toute précipitation dans une prise de décision dès le 10 décembre pourrait détruire d'une manière irréparable tout effort entamé", a averti M. Prodi.
"La responsabilité de la paix au Kosovo est une responsabilité directe de l'UE et nous travaillons pour trouver une position unique et convergente", a-t-il ajouté.
"Nous avons examiné toutes les options, toutes les propositions présentées par les deux parties", a-t-il dit.
Mais de son côté, le ministre serbe des Affaires étrangères Vuk Jeremic, a indiqué que Belgrade s'attendait "à ce que le dialogue sur le statut (du Kosovo) se poursuive".
M. Jeremic a précisé qu'il se rendrait mardi à New York pour s'entretenir avec le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon et les ambassadeurs des pays du Conseil de sécurité afin d'y défendre la position de Belgrade qui s'oppose farouchement à l'indépendance du Kosovo et n'offre qu'une large autonomie.
"Notre mandat se termine avec la présentation de nos conclusions (...) mais la question du statut final du Kosovo ne se termine pas avec notre rapport, elle est entre les mains de nos gouvernements", a déclaré le représentant américain, Frank Wisner.
Le rapport de la Troïka va montrer "clairement que les deux parties ont participé activement au processus de négociations", a-t-il ajouté.
Le Russe, Alexandre Botsan-Khartchenko, a précisé que la question du statut de la province indépendantiste devait "être résolue au Conseil de sécurité de l'ONU".
Après le rapport de la Troïka, le dossier du Kosovo doit revenir au Conseil de sécurité ou un débat doit avoir lieu le 19 décembre.
Après Belgrade, la Troïka devait se rendre dans la soirée à Pristina pour informer également les négociateurs albanais des grandes lignes du rapport qu'elle présentera d'ici la fin de la semaine à M. Ban Ki-moon.
Auparavant, M. Ischinger a indiqué, dans une interview diffusée lundi, que la Troïka n'avait pas de position commune sur le futur statut de la province indépendantiste dans la mesure où la Russie, alliée traditionnelle de la Serbie, souhaite la poursuite des négociations contrairement aux Etats-Unis et à l'Union européenne (UE).
Il a estimé qu'un compromis entre Belgrade et Pristina sur le futur statut du Kosovo était impossible: "après les intenses négociations pour trouver des points communs, je pense qu'il n'existe plus d'options qui mèneraient à un compromis sur le statut du Kosovo".
La Troïka avait entamé sa médiation en août dernier pour tenter de rapprocher les positions des Serbes et des Kosovars albanais qui avaient menacé en cas d'échec des discussions de proclamer unilatéralement l'indépendance.
Les Albanais du Kosovo sont déjà assuré du soutien des Etats-Unis alors que l'UE n'a pas encore défini de position commune.
Le Premier ministre italien Romano Prodi, en visite à Tirana, a appelé les Albanais du Kosovo à ne pas "prendre de décisions précipités".
"Il s'agit d'un dossier complexe et toute précipitation dans une prise de décision dès le 10 décembre pourrait détruire d'une manière irréparable tout effort entamé", a averti M. Prodi.
"La responsabilité de la paix au Kosovo est une responsabilité directe de l'UE et nous travaillons pour trouver une position unique et convergente", a-t-il ajouté.
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