L'ancien PDG du géant pétrolier Ioukos, visiblement détendu, et son associé Platon Lebedev se sont serré la main en prenant place dans le box des accusés.
"L'audience est ouverte", a déclaré le président du tribunal, Viktor Danilkine. Cette audience préliminaire, destinée à examiner des questions de procédure, s'est ensuite tenue à huis clos.
Changement de décor très symbolique alors que la défense espère plus de transparence dans ce procès, un an après l'arrivée de Dmitri Medvedev au Kremlin, une vitre blindée a remplacé la traditionnelle cage à barreaux pour les accusés.
L'ex-PDG et son associé comparaissent pour des détournements et des opérations financières illégales à hauteur de 900 milliards de roubles (25 milliards de dollars), des accusations jugées "absurdes et délirantes" par la défense qui dénonce un procès politique.
Son précédent procès avait déjà été considéré par les milieux libéraux comme inspiré par l'entourage de Vladimir Poutine, alors président, pour rétablir le contrôle de l'Etat sur de précieux actifs pétroliers et mettre au pas un oligarque aux ambitions politiques trop affirmées.
M. Khodorkovski, 45 ans, arrivé en manteau noir et en jeans, des lunettes cerclées sur le nez, a souri aux journalistes depuis le box des accusés mais n'a fait aucune déclaration.
Un peu plus tôt, il avait crié "honte" en arrivant dans un fourgon blindé au tribunal, gardé par quelque 300 policiers et forces spéciales, ont rapporté les agences russes. Des sympathisants lui ont alors jeté des oeillets à travers les grilles entourant le bâtiment. Quatre d'entre eux, qui protestaient contre la tenue du procès, ont été interpellés devant le tribunal, a rapporté la radio Echo de Moscou.
Ce nouveau procès intervient un an jour pour jour quasiment après l'élection, le 2 mars 2008, de Dmitri Medvedev qui prône une plus grande indépendance de la justice, mais dont les intentions restent floues dans cette affaire.
Semblant espérer une nouvelle approche politique, M. Khodorkovski s'est félicité lundi de "changements institutionnels positifs" en Russie et a assuré que son nouveau procès serait un "spectacle non dénué d'intérêt".
A l'arrivée de Dmitri Medvedev à la présidence en mai 2008, la défense de l'ex-PDG avait déjà estimé que "les temps avaient changé". Mais les espoirs de libération anticipée de M. Khodorkovski, qui a déjà purgé plus de la moitié de sa peine, sont restés jusqu'ici lettre morte.
L'ex-oligarque reste très impopulaire dans l'opinion, nombre de Russes lui reprochant de s'être enrichi illégalement lors des privatisations controversées des années 90. Fils d'ingénieurs, lui-même diplômé en chimie, Mikhaïl Khodorkovski s'est construit un empire autour de la compagnie Ioukos qu'il acheta avec ses associés pour 390 millions de dollars et qui valait plus de 30 milliards de dollars lors de son arrestation en 2003.
Le groupe a depuis été démantelé et ses actifs revendus à des groupes publics russes.
L'ex-homme le plus riche de Russie et son associé ont été envoyés en Sibérie purger leur peine, près de la frontière chinoise. Ils ont été transférés à Moscou le 24 février en vue de ce nouveau procès.
Source: Yahoo News
"L'audience est ouverte", a déclaré le président du tribunal, Viktor Danilkine. Cette audience préliminaire, destinée à examiner des questions de procédure, s'est ensuite tenue à huis clos.
Changement de décor très symbolique alors que la défense espère plus de transparence dans ce procès, un an après l'arrivée de Dmitri Medvedev au Kremlin, une vitre blindée a remplacé la traditionnelle cage à barreaux pour les accusés.
L'ex-PDG et son associé comparaissent pour des détournements et des opérations financières illégales à hauteur de 900 milliards de roubles (25 milliards de dollars), des accusations jugées "absurdes et délirantes" par la défense qui dénonce un procès politique.
Son précédent procès avait déjà été considéré par les milieux libéraux comme inspiré par l'entourage de Vladimir Poutine, alors président, pour rétablir le contrôle de l'Etat sur de précieux actifs pétroliers et mettre au pas un oligarque aux ambitions politiques trop affirmées.
M. Khodorkovski, 45 ans, arrivé en manteau noir et en jeans, des lunettes cerclées sur le nez, a souri aux journalistes depuis le box des accusés mais n'a fait aucune déclaration.
Un peu plus tôt, il avait crié "honte" en arrivant dans un fourgon blindé au tribunal, gardé par quelque 300 policiers et forces spéciales, ont rapporté les agences russes. Des sympathisants lui ont alors jeté des oeillets à travers les grilles entourant le bâtiment. Quatre d'entre eux, qui protestaient contre la tenue du procès, ont été interpellés devant le tribunal, a rapporté la radio Echo de Moscou.
Ce nouveau procès intervient un an jour pour jour quasiment après l'élection, le 2 mars 2008, de Dmitri Medvedev qui prône une plus grande indépendance de la justice, mais dont les intentions restent floues dans cette affaire.
Semblant espérer une nouvelle approche politique, M. Khodorkovski s'est félicité lundi de "changements institutionnels positifs" en Russie et a assuré que son nouveau procès serait un "spectacle non dénué d'intérêt".
A l'arrivée de Dmitri Medvedev à la présidence en mai 2008, la défense de l'ex-PDG avait déjà estimé que "les temps avaient changé". Mais les espoirs de libération anticipée de M. Khodorkovski, qui a déjà purgé plus de la moitié de sa peine, sont restés jusqu'ici lettre morte.
L'ex-oligarque reste très impopulaire dans l'opinion, nombre de Russes lui reprochant de s'être enrichi illégalement lors des privatisations controversées des années 90. Fils d'ingénieurs, lui-même diplômé en chimie, Mikhaïl Khodorkovski s'est construit un empire autour de la compagnie Ioukos qu'il acheta avec ses associés pour 390 millions de dollars et qui valait plus de 30 milliards de dollars lors de son arrestation en 2003.
Le groupe a depuis été démantelé et ses actifs revendus à des groupes publics russes.
L'ex-homme le plus riche de Russie et son associé ont été envoyés en Sibérie purger leur peine, près de la frontière chinoise. Ils ont été transférés à Moscou le 24 février en vue de ce nouveau procès.
Source: Yahoo News
À lire également :
-
La BCE optimiste sur un retour de l'inflation à 2% en 2025
-
Crise en Géorgie : Les manifestations pro-UE s'intensifient, Bruxelles hausse le ton
-
Géorgie : Les manifestations pro-européennes réprimées, plus de 220 arrestations
-
Élection présidentielle en Roumanie : Marcel Ciolacu reconnaît sa défaite face à des résultats inattendus
-
Inondations en Espagne : 219 morts et 93 disparus