Une guelta dans l'Azawad
Cette déclaration est intervenue après la première rencontre officielle, mardi, du groupe islamiste avec le représentant de l'ONU en Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit et l'annonce, dimanche, par Alassane Ouattara, président en exercice des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) que 3300 soldats étaient prêts pour une intervention au Mali. De leur côté, les Touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), se sont dits tout à fait disposés au dialogue, y compris avec Ansar Eddine.
A propos des Touaregs, qui se sont retirés de la coalition indépendantiste mise sur pied en mars 2012 avec Ansar Eddine du fait que ce dernier y avait imposé la charia, on se souviendra qu'ils ont brigué l’indépendance de l'Azawad (partie nord du Mali délimitée par la boucle du Niger et regroupant les régions de Gao, Kidal et Tombouctou) depuis la décolonisation en 1960. Cette détermination s'est accrue après le répression sanglante de l'armée malienne en 1963 et n'a jamais véritablement faibli. De fait, les Touaregs sont cantonnés dans l'Azawad du fait qu'ils sont mal tolérés dans le sud désertique de l'Algérie et ne se reconnaissent pas dans les us et coutumes des populations sédentaires du sud malien. La question du découpage des nations à l'époque des indépendances africaines n'est pourtant que trop rarement évoquée. Les futurs Etats Unis d'Afrique seront peut-être amenés à reconsidérer les frontières des Etats africains, avec une balkanisation comme première étape.
L'alliance éphémère des Touaregs avec Ansar Eddine n'a eu pour objectif que l'accès à l'indépendance des territoires dans lesquels ils évoluent depuis des millénaires et l'on en s'étonne pas qu'elle ait capoté si rapidement, leurs alliés d'un jour, islamistes, narcotrafiquants, soldats en rupture de ban, n'ayant rien de commun avec leur civilisation.
A propos des Touaregs, qui se sont retirés de la coalition indépendantiste mise sur pied en mars 2012 avec Ansar Eddine du fait que ce dernier y avait imposé la charia, on se souviendra qu'ils ont brigué l’indépendance de l'Azawad (partie nord du Mali délimitée par la boucle du Niger et regroupant les régions de Gao, Kidal et Tombouctou) depuis la décolonisation en 1960. Cette détermination s'est accrue après le répression sanglante de l'armée malienne en 1963 et n'a jamais véritablement faibli. De fait, les Touaregs sont cantonnés dans l'Azawad du fait qu'ils sont mal tolérés dans le sud désertique de l'Algérie et ne se reconnaissent pas dans les us et coutumes des populations sédentaires du sud malien. La question du découpage des nations à l'époque des indépendances africaines n'est pourtant que trop rarement évoquée. Les futurs Etats Unis d'Afrique seront peut-être amenés à reconsidérer les frontières des Etats africains, avec une balkanisation comme première étape.
L'alliance éphémère des Touaregs avec Ansar Eddine n'a eu pour objectif que l'accès à l'indépendance des territoires dans lesquels ils évoluent depuis des millénaires et l'on en s'étonne pas qu'elle ait capoté si rapidement, leurs alliés d'un jour, islamistes, narcotrafiquants, soldats en rupture de ban, n'ayant rien de commun avec leur civilisation.
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