Ces initiatives viseront à rallier les pays pauvres, en particulier africains, et certains pays émergents, aux positions européennes, a précisé le président français à la presse, à l'issue du conseil européen.
L'objectif est notamment de mettre sur la table des négociations un "papier" susceptible de faire consensus et de sortir l'Union européenne de son isolement dans sa croisade en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
"Je crois très important que l'Europe mobilise l'ensemble des pays pauvres, et notamment l'Afrique, sur la même position que nous pour que nous arrivions avec un axe, certains émergents - je pense au Brésil et au Mexique - les pays pauvres et l'Europe, face à trois univers qui sont la Chine, les Etats-Unis et l'Inde", a-t-il expliqué.
Il a rendu hommage, au passage, à l'action de son ministre de l'Ecologie, numéro deux du gouvernement et négociateur de la France pour les questions relatives au réchauffement climatique.
Très pessimiste sur l'issue de ces négociations, Jean-Louis Borloo s'emploie depuis plusieurs mois à rallier tous les pays africains à une position commune et à convaincre l'UE de soutenir cette démarche.
L'idée est de dissocier, dans le groupe des pays en voie de développement, les pays les plus vulnérables au réchauffement climatique, l'Afrique en tête, des grands pays émergents comme la Chine et l'Inde, dont les priorités sont très différentes.
La France proposerait aux pays industrialisés et aux grands émergents de financer le développement sur une grande échelle des énergies renouvelables (hydroélectricité, solaire, éolien, biomasse) et la reforestation en Afrique.
De la sorte, explique-t-on dans l'entourage de Jean-Louis Borloo, l'Afrique ne serait plus un problème mais au contraire une partie de la solution, en ce qui concerne la réduction globale des émissions de CO2 dans le monde.
Les besoins des pays africains ont déjà été recensés pays par pays, financement compris, précise-t-on au ministère de français de l'Ecologie, où l'on évalue entre 20 et 25 milliards de dollars par an le coût de ce plan.
Ce programme, qui serait suivi par une organisation mondiale de l'environnement, serait financé par un fonds public abondé soit directement par les pays riches et les grands émergents, soit par une taxe sur les mouvements de capitaux.
Nicolas Sarkozy a précisé que France, Allemagne, Autriche et Grande-Bretagne avaient demandé à la Commission européenne de se saisir de cette question des financements innovants - taxe sur la spéculation financière ou sur les mouvements financiers.
"C'est à débattre, pour que nous arrivions à la conférence de Copenhague avec des éléments assez précis", a-t-il dit.
Pour défendre ce plan et parler d'une seule voix, les pays africains auraient, de leur côté, décidé de faire du Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, leur porte-parole.
La France voudrait convaincre les pays les plus pauvres d'Asie, dont le Bangladesh, le Laos et le Cambodge, où se trouvait Jean-Louis Borloo ces jours-ci, de s'engager dans la même voie. Elle s'efforce de la même façon de fédérer les petites îles du Pacifique, de l'Océan Indien et de l'Atlantique.
C'est à ces initiatives que Nicolas Sarkozy semble vouloir associer l'Allemagne et le Brésil.
En revanche, il a laissé entendre qu'un sommet préparatoire à la conférence de Copenhague à Singapour, à l'occasion du prochain sommet des dirigeants de l'Asie-Pacifique (Apec) à la mi-novembre, un temps envisagé, n'était plus d'actualité en raison de l'opposition du président américain, Barack Obama.
"J'aurais trouvé intéressant qu'on s'y joigne. Tout le monde n'est pas enthousiaste (...) Je pense notamment aux Etats-Unis", a-t-il dit. "J'en ai parlé avec le président Obama, qui veut absolument un succès à Copenhague mais qui se demande si on sera prêts à la mi-novembre. J'en prends acte."
Nicolas Sarkozy n'a cependant pas exclu qu'un sommet intermédiaire puisse tout de même se tenir - "Il y a d'autres possibilités, notamment dans les Caraïbes. On en discute."
Source: Reuters via Yahoo News
L'objectif est notamment de mettre sur la table des négociations un "papier" susceptible de faire consensus et de sortir l'Union européenne de son isolement dans sa croisade en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
"Je crois très important que l'Europe mobilise l'ensemble des pays pauvres, et notamment l'Afrique, sur la même position que nous pour que nous arrivions avec un axe, certains émergents - je pense au Brésil et au Mexique - les pays pauvres et l'Europe, face à trois univers qui sont la Chine, les Etats-Unis et l'Inde", a-t-il expliqué.
Il a rendu hommage, au passage, à l'action de son ministre de l'Ecologie, numéro deux du gouvernement et négociateur de la France pour les questions relatives au réchauffement climatique.
Très pessimiste sur l'issue de ces négociations, Jean-Louis Borloo s'emploie depuis plusieurs mois à rallier tous les pays africains à une position commune et à convaincre l'UE de soutenir cette démarche.
L'idée est de dissocier, dans le groupe des pays en voie de développement, les pays les plus vulnérables au réchauffement climatique, l'Afrique en tête, des grands pays émergents comme la Chine et l'Inde, dont les priorités sont très différentes.
La France proposerait aux pays industrialisés et aux grands émergents de financer le développement sur une grande échelle des énergies renouvelables (hydroélectricité, solaire, éolien, biomasse) et la reforestation en Afrique.
De la sorte, explique-t-on dans l'entourage de Jean-Louis Borloo, l'Afrique ne serait plus un problème mais au contraire une partie de la solution, en ce qui concerne la réduction globale des émissions de CO2 dans le monde.
Les besoins des pays africains ont déjà été recensés pays par pays, financement compris, précise-t-on au ministère de français de l'Ecologie, où l'on évalue entre 20 et 25 milliards de dollars par an le coût de ce plan.
Ce programme, qui serait suivi par une organisation mondiale de l'environnement, serait financé par un fonds public abondé soit directement par les pays riches et les grands émergents, soit par une taxe sur les mouvements de capitaux.
Nicolas Sarkozy a précisé que France, Allemagne, Autriche et Grande-Bretagne avaient demandé à la Commission européenne de se saisir de cette question des financements innovants - taxe sur la spéculation financière ou sur les mouvements financiers.
"C'est à débattre, pour que nous arrivions à la conférence de Copenhague avec des éléments assez précis", a-t-il dit.
Pour défendre ce plan et parler d'une seule voix, les pays africains auraient, de leur côté, décidé de faire du Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, leur porte-parole.
La France voudrait convaincre les pays les plus pauvres d'Asie, dont le Bangladesh, le Laos et le Cambodge, où se trouvait Jean-Louis Borloo ces jours-ci, de s'engager dans la même voie. Elle s'efforce de la même façon de fédérer les petites îles du Pacifique, de l'Océan Indien et de l'Atlantique.
C'est à ces initiatives que Nicolas Sarkozy semble vouloir associer l'Allemagne et le Brésil.
En revanche, il a laissé entendre qu'un sommet préparatoire à la conférence de Copenhague à Singapour, à l'occasion du prochain sommet des dirigeants de l'Asie-Pacifique (Apec) à la mi-novembre, un temps envisagé, n'était plus d'actualité en raison de l'opposition du président américain, Barack Obama.
"J'aurais trouvé intéressant qu'on s'y joigne. Tout le monde n'est pas enthousiaste (...) Je pense notamment aux Etats-Unis", a-t-il dit. "J'en ai parlé avec le président Obama, qui veut absolument un succès à Copenhague mais qui se demande si on sera prêts à la mi-novembre. J'en prends acte."
Nicolas Sarkozy n'a cependant pas exclu qu'un sommet intermédiaire puisse tout de même se tenir - "Il y a d'autres possibilités, notamment dans les Caraïbes. On en discute."
Source: Reuters via Yahoo News
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