Celui-ci fait référence au dernier plan de sauvetage d'AIG annoncé le 2 mars : il sera accompagné de nouvelles clauses pour obliger au remboursement des primes, a précisé le responsable sous le sceau de l'anonymat.
Un élu démocrate de la Chambre des Représentants a annoncé avoir soumis un projet de loi qui soumettrait les gros bonus versés aux dirigeants de l'assureur à une taxe exceptionnelle 60%.
Le représentant du Michigan Gary Peters, qui dit s'être rallié cinq soutiens, a indiqué que son texte "créerait une surtaxe de 60% sur les bonus supérieurs à 10.000 dollars dans les entreprises dont l'Etat détient au moins 79% du capital. A l'heure actuelle, AIG est la seule entreprise à répondre à ce critère".
Le président de la commission sénatoriale des finances a en outre annoncé examiner des solutions fiscales permettant à l'Etat de récupérer ces montants.
"Le pays est en colère. Je suis en colère", a prévenu Max Baucus lors d'une conférence, assurant qu'il mettrait tout en oeuvre pour obtenir ce remboursement. "Nous examinons différentes solutions et en débattrons sous peu avec les membres de plusieurs commissions."
Par ailleurs, le procureur général de l'Etat de New York Andrew Cuomo a dit qu'il allait convoquer l'assureur pour lui demander des précisions, notamment sur le nom des bénéficiaires des primes.
Le président américain Barack Obama s'est dit scandalisé par le versement des primes chez AIG et a ordonné à son administration de prendre toutes les mesures juridiques nécessaires pour les bloquer.
Citigroup a prévu de verser d'ici dimanche 165 millions de dollars en diverses primes aux salariés d'AIG Financial Products, la filiale à l'origine de paris malheureux sur des crédits immobiliers à risques et sur des CDS (Credit default swaps). Le groupe se dit tenu par une obligation contractuelle.
Le Trésor, a révélé le responsable, étudie plusieurs schémas de remboursement visant à permettre de récupérer l'argent des contribuables américains.
Ceux-ci ont dû verser 180 milliards de dollars pour sauver AIG, sans pour autant que le groupe renoue avec les bénéfices, la moitié de ces sommes ayant été versées à des banques européennes.
Selon Andrew Cuomo, les primes ont été versées vendredi dernier. Il a indiqué être en train de vérifier si les versements d'AIG résultent d'obligations contractuelles ou s'ils peuvent être annulés selon la réglementation en vigueur à New York.
"Nous avons besoin de cette information immédiatement dans le but de déterminer si certains des personnes ayant reçu ces versements ont participé aux agissements ayant conduit à la mort d'AIG et à son sauvetage subséquent", a écrit Andrew Cuomo dans une lettre au directeur général d'AIG Edward Liddy.
Certains membres du Congrès se sont montrés scandalisés par le versement de primes par AIG, conduisant le commission des services financiers de la Chambre des représentants à également mettre à son ordre du jour les moyens de récupérer les primes lors de son audition d'Edward Liddy prévue mercredi.
Cette audition, programmée avant que n'éclate "l'affaire" des primes, devait initialement porter sur le plan de sauvetage de l'assureur par l'Etat fédéral.
Selon un expert, des moyens de pression moraux sont susceptibles de conduire des dirigeants de haut niveau de rembourser leurs primes.
"Mais plus on descend dans la hiérarchie moins cela sera efficace", a déclaré Claudia Allen, qui s'occupe de gouvernance d'entreprise chez Neal, Gerber & Eisenberg LLP.
Source: Yahoo News
Un élu démocrate de la Chambre des Représentants a annoncé avoir soumis un projet de loi qui soumettrait les gros bonus versés aux dirigeants de l'assureur à une taxe exceptionnelle 60%.
Le représentant du Michigan Gary Peters, qui dit s'être rallié cinq soutiens, a indiqué que son texte "créerait une surtaxe de 60% sur les bonus supérieurs à 10.000 dollars dans les entreprises dont l'Etat détient au moins 79% du capital. A l'heure actuelle, AIG est la seule entreprise à répondre à ce critère".
Le président de la commission sénatoriale des finances a en outre annoncé examiner des solutions fiscales permettant à l'Etat de récupérer ces montants.
"Le pays est en colère. Je suis en colère", a prévenu Max Baucus lors d'une conférence, assurant qu'il mettrait tout en oeuvre pour obtenir ce remboursement. "Nous examinons différentes solutions et en débattrons sous peu avec les membres de plusieurs commissions."
Par ailleurs, le procureur général de l'Etat de New York Andrew Cuomo a dit qu'il allait convoquer l'assureur pour lui demander des précisions, notamment sur le nom des bénéficiaires des primes.
Le président américain Barack Obama s'est dit scandalisé par le versement des primes chez AIG et a ordonné à son administration de prendre toutes les mesures juridiques nécessaires pour les bloquer.
Citigroup a prévu de verser d'ici dimanche 165 millions de dollars en diverses primes aux salariés d'AIG Financial Products, la filiale à l'origine de paris malheureux sur des crédits immobiliers à risques et sur des CDS (Credit default swaps). Le groupe se dit tenu par une obligation contractuelle.
Le Trésor, a révélé le responsable, étudie plusieurs schémas de remboursement visant à permettre de récupérer l'argent des contribuables américains.
Ceux-ci ont dû verser 180 milliards de dollars pour sauver AIG, sans pour autant que le groupe renoue avec les bénéfices, la moitié de ces sommes ayant été versées à des banques européennes.
Selon Andrew Cuomo, les primes ont été versées vendredi dernier. Il a indiqué être en train de vérifier si les versements d'AIG résultent d'obligations contractuelles ou s'ils peuvent être annulés selon la réglementation en vigueur à New York.
"Nous avons besoin de cette information immédiatement dans le but de déterminer si certains des personnes ayant reçu ces versements ont participé aux agissements ayant conduit à la mort d'AIG et à son sauvetage subséquent", a écrit Andrew Cuomo dans une lettre au directeur général d'AIG Edward Liddy.
Certains membres du Congrès se sont montrés scandalisés par le versement de primes par AIG, conduisant le commission des services financiers de la Chambre des représentants à également mettre à son ordre du jour les moyens de récupérer les primes lors de son audition d'Edward Liddy prévue mercredi.
Cette audition, programmée avant que n'éclate "l'affaire" des primes, devait initialement porter sur le plan de sauvetage de l'assureur par l'Etat fédéral.
Selon un expert, des moyens de pression moraux sont susceptibles de conduire des dirigeants de haut niveau de rembourser leurs primes.
"Mais plus on descend dans la hiérarchie moins cela sera efficace", a déclaré Claudia Allen, qui s'occupe de gouvernance d'entreprise chez Neal, Gerber & Eisenberg LLP.
Source: Yahoo News