Depuis le 1er janvier, 150.000 entrepreneurs ont adopté le nouveau statut simplifié créé par la loi de modernisation de l'économie. Ce régime adapté aux étudiants, aux chômeurs, aux retraités ou aux salariés voulant exercer une activité complémentaire permet de déclarer son activité d'un simple clic sur Internet et d'acquitter ses charges en fonction de ses revenus. Le plafond pour bénéficier des avantages fiscaux est fixé à 80.000 euros de chiffre d'affaire annuel dans le commerce et 32.000 euros pour les activités de service.
Nicolas Sarkozy, dont le bilan est jugé négatif par les deux tiers des Français, selon un sondage TNS Sofres publié le 4 mai dans "Metro", n'a donc pas boudé son plaisir.
Devant plusieurs centaines d'auto-entrepreneurs réunis dans la salle des fêtes de l'Elysée, devenue pour une journée "la maison des entrepreneurs et des créateurs d'entreprises", il a salué "150.000 symboles de résistance et d'optimisme", "150.000 exemples qui fixent le cap pour sortir de la crise".
Présentant les auto-entrepreneurs comme des "sportifs de haut niveau", il a souhaité que "l'on fasse de leurs histoires personnelles des exemples dans les écoles, les cités, à la télévision". M. Sarkozy a vanté "une manière pragmatique et efficace de lutter contre le travail illégal et contre le chômage".
Mais il s'est aussi efforcé de rassurer les représentants des artisans, qu'il a promis de recevoir prochainement à l'Elysée. L'auto-entreprise, qui correspond à de nouvelles activités de service, ne représente aucun péril pour l'artisanat, selon lui.
Le chef de l'Etat a néanmoins souhaité une "évaluation approfondie" du statut de l'auto-entrepreneur pouvant conduire à un "ajustement" sans casser l'élan actuel.
Alors que les aides financières prévues risquent de se révéler insuffisantes en raison du succès du régime, il a demandé à la Caisse des dépôts d'accorder des prêts à prix coûtants aux structures de micro-crédit.
Afin de faciliter l'accès des entrepreneurs à la formation professionnelle, il a ordonné aux secrétaires d'Etat Hervé Novelli (PME) et Laurent Wauquiez (Emploi) de réunir "d'ici la fin du mois" les responsables des fonds de formation professionnelle des travailleurs indépendants.
Au nom du PS, Alain Vidalies, secrétaire national au Travail et à l'Emploi, a jugé cette célébration de l'auto-entreprise "pour le moins déplacée" au moment où la France "compte 2,5 millions de chômeurs" et où "le nombre de défaillances d'entreprises explose". "Le Parti socialiste réaffirme son opposition à ce véritable miroir aux alouettes qui, faute d'une limitation dans le temps, est parfaitement étranger à une véritable politique de création d'entreprise", conclut le communiqué.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Nicolas Sarkozy, dont le bilan est jugé négatif par les deux tiers des Français, selon un sondage TNS Sofres publié le 4 mai dans "Metro", n'a donc pas boudé son plaisir.
Devant plusieurs centaines d'auto-entrepreneurs réunis dans la salle des fêtes de l'Elysée, devenue pour une journée "la maison des entrepreneurs et des créateurs d'entreprises", il a salué "150.000 symboles de résistance et d'optimisme", "150.000 exemples qui fixent le cap pour sortir de la crise".
Présentant les auto-entrepreneurs comme des "sportifs de haut niveau", il a souhaité que "l'on fasse de leurs histoires personnelles des exemples dans les écoles, les cités, à la télévision". M. Sarkozy a vanté "une manière pragmatique et efficace de lutter contre le travail illégal et contre le chômage".
Mais il s'est aussi efforcé de rassurer les représentants des artisans, qu'il a promis de recevoir prochainement à l'Elysée. L'auto-entreprise, qui correspond à de nouvelles activités de service, ne représente aucun péril pour l'artisanat, selon lui.
Le chef de l'Etat a néanmoins souhaité une "évaluation approfondie" du statut de l'auto-entrepreneur pouvant conduire à un "ajustement" sans casser l'élan actuel.
Alors que les aides financières prévues risquent de se révéler insuffisantes en raison du succès du régime, il a demandé à la Caisse des dépôts d'accorder des prêts à prix coûtants aux structures de micro-crédit.
Afin de faciliter l'accès des entrepreneurs à la formation professionnelle, il a ordonné aux secrétaires d'Etat Hervé Novelli (PME) et Laurent Wauquiez (Emploi) de réunir "d'ici la fin du mois" les responsables des fonds de formation professionnelle des travailleurs indépendants.
Au nom du PS, Alain Vidalies, secrétaire national au Travail et à l'Emploi, a jugé cette célébration de l'auto-entreprise "pour le moins déplacée" au moment où la France "compte 2,5 millions de chômeurs" et où "le nombre de défaillances d'entreprises explose". "Le Parti socialiste réaffirme son opposition à ce véritable miroir aux alouettes qui, faute d'une limitation dans le temps, est parfaitement étranger à une véritable politique de création d'entreprise", conclut le communiqué.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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