L'indice des services a grimpé à 43,1, après 40,9 en mars, un chiffre nettement supérieur au consensus des analystes (41,0). Il n'avait pas atteint un tel niveau depuis octobre mais il reste nettement en dessous de la barre des 50 qui sépare la croissance de la récession.
L'estimation flash de l'indice composite a atteint 40,5, après 38,5 en mars, soit un plus haut de six mois, alors que le consensus attendait 34,5.
L'indice du secteur manufacturier est remonté à 36,7, également un plus haut de six mois, après 33,9 le mois précédent. Les analystes prévoyaient 38,7.
Cette amélioration des indices coïncide avec un rebond de plus de 20% des marchés d'actions, qui a dopé une confiance jusque-là fragile dans la zone euro. Ce rebond a offert de meilleures perspectives aux entreprises, qui voient toutefois encore leurs carnets de commandes et leur production baisser.
Les enquêtes semblent montrer que la récession s'est atténuée au début du deuxième trimestre même si les suppressions d'emplois se sont accélérées et si le retour de la croissance semble improbable avant la fin de l'année.
"On a le sentiment que le cycle touche un point un bas et que ce point bas est atteint plus rapidement que prévu", dit Mark Wall de Deutsche Bank, tout en précisant que les indices continuent de dénoter une importante contraction.
"Si nous continuons à progresser à ce niveau, il faudra encore cinq mois pour revenir à un niveau de croissance zéro", ajoute-t-il.
REBOND DES INDICES EN FRANCE ET EN ALLEMAGNE
La France tout comme l'Allemagne ont enregistré une nette atténuation de la contraction de l'activité dans le secteur privé. L'indice PMI flash composite est remonté à son niveau le plus haut depuis novembre en Allemagne et celui de la France a atteint son meilleur niveau depuis six mois.
Plusieurs autres indicateurs sont positifs.
Même si elles restent minoritaires, un nombre croissant d'entreprises interrogées dans le cadre de l'enquête ont constaté une reprise de la demande.
Les anticipations dans le secteur des services ont dépassé la barre des 50 pour atteindre 53,6 contre 48,6 en mars, atteignant leur meilleur niveau depuis juin dernier avant le déclenchement de la crise financière.
Les nouvelles commandes dans l'industrie ont bondi à 37,4 contre 30,9, leur niveau le plus haut depuis septembre, enregistrant ainsi leur plus forte progression depuis le lancement de l'étude.
Au mois de février, les commandes à l'industrie avaient plongé de 34,5% sur un an, une baisse record, a indiqué jeudi Eurostat.
Selon Markit, si cette tendance se poursuit, le rythme trimestriel de la contraction devrait se situer au minimum à 0,5% et il est peu probable que la récession cesse avant la fin de l'année.
Ces chiffres sont toutefois meilleurs que les 1,6% de contraction enregistrée au quatrième trimestre 2008, dernière statistique en date pour le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro. Les analystes interrogés sur une contraction de même ampleur pour le trimestre clos fin mars.
Seule note sombre au tableau, le rythme des suppressions d'emplois s'est accéléré dans les services, faisant reculer l'indice de l'emploi à un plus bas record.
"La route vers une éventuelle reprise va être cahoteuse et il y a peu de chances qu'elle corresponde à une simple extrapolation des améliorations récentes. En d'autres mots, il s'agit probablement davantage de la fin du début (de la récession) que du début de la fin de la récession", explique Martin van Vliet, économiste à ING.
Source: Yahoo News
L'estimation flash de l'indice composite a atteint 40,5, après 38,5 en mars, soit un plus haut de six mois, alors que le consensus attendait 34,5.
L'indice du secteur manufacturier est remonté à 36,7, également un plus haut de six mois, après 33,9 le mois précédent. Les analystes prévoyaient 38,7.
Cette amélioration des indices coïncide avec un rebond de plus de 20% des marchés d'actions, qui a dopé une confiance jusque-là fragile dans la zone euro. Ce rebond a offert de meilleures perspectives aux entreprises, qui voient toutefois encore leurs carnets de commandes et leur production baisser.
Les enquêtes semblent montrer que la récession s'est atténuée au début du deuxième trimestre même si les suppressions d'emplois se sont accélérées et si le retour de la croissance semble improbable avant la fin de l'année.
"On a le sentiment que le cycle touche un point un bas et que ce point bas est atteint plus rapidement que prévu", dit Mark Wall de Deutsche Bank, tout en précisant que les indices continuent de dénoter une importante contraction.
"Si nous continuons à progresser à ce niveau, il faudra encore cinq mois pour revenir à un niveau de croissance zéro", ajoute-t-il.
REBOND DES INDICES EN FRANCE ET EN ALLEMAGNE
La France tout comme l'Allemagne ont enregistré une nette atténuation de la contraction de l'activité dans le secteur privé. L'indice PMI flash composite est remonté à son niveau le plus haut depuis novembre en Allemagne et celui de la France a atteint son meilleur niveau depuis six mois.
Plusieurs autres indicateurs sont positifs.
Même si elles restent minoritaires, un nombre croissant d'entreprises interrogées dans le cadre de l'enquête ont constaté une reprise de la demande.
Les anticipations dans le secteur des services ont dépassé la barre des 50 pour atteindre 53,6 contre 48,6 en mars, atteignant leur meilleur niveau depuis juin dernier avant le déclenchement de la crise financière.
Les nouvelles commandes dans l'industrie ont bondi à 37,4 contre 30,9, leur niveau le plus haut depuis septembre, enregistrant ainsi leur plus forte progression depuis le lancement de l'étude.
Au mois de février, les commandes à l'industrie avaient plongé de 34,5% sur un an, une baisse record, a indiqué jeudi Eurostat.
Selon Markit, si cette tendance se poursuit, le rythme trimestriel de la contraction devrait se situer au minimum à 0,5% et il est peu probable que la récession cesse avant la fin de l'année.
Ces chiffres sont toutefois meilleurs que les 1,6% de contraction enregistrée au quatrième trimestre 2008, dernière statistique en date pour le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro. Les analystes interrogés sur une contraction de même ampleur pour le trimestre clos fin mars.
Seule note sombre au tableau, le rythme des suppressions d'emplois s'est accéléré dans les services, faisant reculer l'indice de l'emploi à un plus bas record.
"La route vers une éventuelle reprise va être cahoteuse et il y a peu de chances qu'elle corresponde à une simple extrapolation des améliorations récentes. En d'autres mots, il s'agit probablement davantage de la fin du début (de la récession) que du début de la fin de la récession", explique Martin van Vliet, économiste à ING.
Source: Yahoo News