Le film réalisé par Patrick Rotman sera diffusé les 14 et 21 janvier, à l'occasion de la sortie en librairie, le 7 janvier aux Editions du Seuil, d'un livre de l'ancien Premier ministre intitulé "Lionel raconte Jospin".
Eliminé au premier tour de l'élection présidentielle le 21 avril 2002, Lionel Jospin avait quitté la vie politique après un quinquennat de cohabitation avec le président Jacques Chirac, réélu dans un fauteuil face au dirigeant d'extrême-droite Jean-Marie Le Pen.
"Par définition, elle est entière", dit l'ancien Premier ministre dans sa confession filmée au sujet de sa responsabilité dans cette débâcle.
"J'ai surestimé le rejet de Jacques Chirac, j'ai surestimé la perception positive de mon bilan. J'ai sous-estimé l'impact qu'avait la division de la gauche, j'ai sous-estimé le premier tour", reconnaît-il.
"Ma campagne n'a pas été assez offensive. Mais quand l'attelage va à hue et à dia, c'est difficile d'être bon."
Dans ces extraits, Lionel Jospin regrette d'avoir attendu mai 2001 pour avouer son passé trotskiste, sous la pression de la presse : "Pourquoi je ne l'avais pas dit plus tôt ? Honnêtement, pour être tranquille."
Au sujet du dirigeant trotskiste Pierre Lambert, il dit : "Il a traversé ma vie et, je crois, nous nous estimions." Mais il assure avoir n'avoir jamais eu de "double casquette" et avoir "commencé à penser comme un socialiste" à partir de 1973 quand il a pour la première fois assumé des responsabilités au PS.
Lionel Jospin évoque des relations amicales avec François Mitterrand, président socialiste de 1981 à 1995, qui lui avait fait l'honneur d'assister à son mariage, en 1994, avec la philosophe Sylviane Agacinski.
Il en est allé autrement pendant la cohabitation qui a suivi. "Le pouvoir en place, Jacques Chirac, Dominique de Villepin et leurs amis ont systématiquement cherché à me mettre en cause, à m'affaiblir, à me salir", affirme-t-il.
Source: Reuters via Yahoo News
Eliminé au premier tour de l'élection présidentielle le 21 avril 2002, Lionel Jospin avait quitté la vie politique après un quinquennat de cohabitation avec le président Jacques Chirac, réélu dans un fauteuil face au dirigeant d'extrême-droite Jean-Marie Le Pen.
"Par définition, elle est entière", dit l'ancien Premier ministre dans sa confession filmée au sujet de sa responsabilité dans cette débâcle.
"J'ai surestimé le rejet de Jacques Chirac, j'ai surestimé la perception positive de mon bilan. J'ai sous-estimé l'impact qu'avait la division de la gauche, j'ai sous-estimé le premier tour", reconnaît-il.
"Ma campagne n'a pas été assez offensive. Mais quand l'attelage va à hue et à dia, c'est difficile d'être bon."
Dans ces extraits, Lionel Jospin regrette d'avoir attendu mai 2001 pour avouer son passé trotskiste, sous la pression de la presse : "Pourquoi je ne l'avais pas dit plus tôt ? Honnêtement, pour être tranquille."
Au sujet du dirigeant trotskiste Pierre Lambert, il dit : "Il a traversé ma vie et, je crois, nous nous estimions." Mais il assure avoir n'avoir jamais eu de "double casquette" et avoir "commencé à penser comme un socialiste" à partir de 1973 quand il a pour la première fois assumé des responsabilités au PS.
Lionel Jospin évoque des relations amicales avec François Mitterrand, président socialiste de 1981 à 1995, qui lui avait fait l'honneur d'assister à son mariage, en 1994, avec la philosophe Sylviane Agacinski.
Il en est allé autrement pendant la cohabitation qui a suivi. "Le pouvoir en place, Jacques Chirac, Dominique de Villepin et leurs amis ont systématiquement cherché à me mettre en cause, à m'affaiblir, à me salir", affirme-t-il.
Source: Reuters via Yahoo News
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN