Seuls deux noms figurent encore sur la liste des fugitifs recherchés par le TPIY : l'ex-chef militaire serbe de Bosnie Ratko Mladic, 67 ans, et l'ancien responsable politique serbe de Croatie Goran Hadzic, 50 ans.
Le suspect arrêté au Kenya, paraissant âgé d'une soixantaine d'années, vivait sous le nom d'Igor Majeski, ont précisé vendredi ses collègues et des policiers. Il travaillait à l'hôtel Whitesands, juste au nord de Mombasa.
Le porte-parole adjoint de la police kényane, Charles Owino, a précisé qu'il était détenteur d'un passeport croate, mais n'a pas exclu que ce document soit falsifié.
"Nous devons achever nos investigations. Il ne faut pas être trop pressé. Quand nous aurons des informations irréfutables, nous le dirons", a-t-il ajouté.
Un responsable de la police croate a également laissé entendre que Majeski pourrait être une fausse identité : "C'est un passeport valide (...) Nous avons envoyé une photographie à Interpol pour comparer. Il est possible que le passeport soit utilisé par quelqu'un d'autre."
L'homme devait être conduit en avion de Mombasa à Nairobi, la capitale kényane, dans la journée.
"Il est recherché par le TPIY pour des crimes de guerre commis en ex-Yougoslavie (...) Il était recherché depuis longtemps et l'arrestation a été faite après une enquête fouillée des services de sécurité", a dit un responsable de la police kényane qui a requis l'anonymat.
Une porte-parole du procureur du TPIY a refusé de commenter cette arrestation, qui a laissé plusieurs employés de l'hôtel Whitesands "abasourdis".
"Je n'arrive pas à y croire. Le suspect en question s'occupait de cette société de sports nautiques depuis plus de vingt-cinq ans. Quand il est venu la première fois, il avait des papiers en règle et on lui a fait de la place pour qu'il puisse travailler", a déclaré à Reuters le directeur de l'hôtel, Mohammed Hersi.
Des employés de l'hôtel l'ont décrit comme un homme jovial qui se mêlait sans problème aux touristes et s'entendait bien avec ses collègues.
Mladic a été inculpé de génocide par le TPIY pour le massacre de 8.000 Musulmans bosniaques à Srebenica en 1995 et pour le siège de Sarajevo, qui a duré 43 mois et au cours duquel des milliers de civils ont péri.
En octobre 2000, la chute de Slobodan Milosevic à Belgrade a privé Mladic de la protection officielle de l'Etat serbe. Il est alors entré dans la clandestinité et a échappé aux recherches des forces internationales.
Selon l'Otan, il s'est rendu en 2004 dans son ancien bunker pour retrouver ses anciens compagnons d'armes et en est reparti au nez et à la barbe de la police bosniaque.
Le 12 mars dernier, la force de paix européenne en Bosnie a effectué une perquisition dans un appartement de Banja Luka à la recherche d'indices qui lui permettraient de localiser l'ancien chef militaire bosno-serbe.
L'opération visait le domicile de Dusan Todic, un ancien collaborateur de Mladic.
Les membres de la force européenne étaient épaulés par des militaires de l'Otan et par la police serbe de Bosnie.
Source: Yahoo News
Le suspect arrêté au Kenya, paraissant âgé d'une soixantaine d'années, vivait sous le nom d'Igor Majeski, ont précisé vendredi ses collègues et des policiers. Il travaillait à l'hôtel Whitesands, juste au nord de Mombasa.
Le porte-parole adjoint de la police kényane, Charles Owino, a précisé qu'il était détenteur d'un passeport croate, mais n'a pas exclu que ce document soit falsifié.
"Nous devons achever nos investigations. Il ne faut pas être trop pressé. Quand nous aurons des informations irréfutables, nous le dirons", a-t-il ajouté.
Un responsable de la police croate a également laissé entendre que Majeski pourrait être une fausse identité : "C'est un passeport valide (...) Nous avons envoyé une photographie à Interpol pour comparer. Il est possible que le passeport soit utilisé par quelqu'un d'autre."
L'homme devait être conduit en avion de Mombasa à Nairobi, la capitale kényane, dans la journée.
"Il est recherché par le TPIY pour des crimes de guerre commis en ex-Yougoslavie (...) Il était recherché depuis longtemps et l'arrestation a été faite après une enquête fouillée des services de sécurité", a dit un responsable de la police kényane qui a requis l'anonymat.
Une porte-parole du procureur du TPIY a refusé de commenter cette arrestation, qui a laissé plusieurs employés de l'hôtel Whitesands "abasourdis".
"Je n'arrive pas à y croire. Le suspect en question s'occupait de cette société de sports nautiques depuis plus de vingt-cinq ans. Quand il est venu la première fois, il avait des papiers en règle et on lui a fait de la place pour qu'il puisse travailler", a déclaré à Reuters le directeur de l'hôtel, Mohammed Hersi.
Des employés de l'hôtel l'ont décrit comme un homme jovial qui se mêlait sans problème aux touristes et s'entendait bien avec ses collègues.
Mladic a été inculpé de génocide par le TPIY pour le massacre de 8.000 Musulmans bosniaques à Srebenica en 1995 et pour le siège de Sarajevo, qui a duré 43 mois et au cours duquel des milliers de civils ont péri.
En octobre 2000, la chute de Slobodan Milosevic à Belgrade a privé Mladic de la protection officielle de l'Etat serbe. Il est alors entré dans la clandestinité et a échappé aux recherches des forces internationales.
Selon l'Otan, il s'est rendu en 2004 dans son ancien bunker pour retrouver ses anciens compagnons d'armes et en est reparti au nez et à la barbe de la police bosniaque.
Le 12 mars dernier, la force de paix européenne en Bosnie a effectué une perquisition dans un appartement de Banja Luka à la recherche d'indices qui lui permettraient de localiser l'ancien chef militaire bosno-serbe.
L'opération visait le domicile de Dusan Todic, un ancien collaborateur de Mladic.
Les membres de la force européenne étaient épaulés par des militaires de l'Otan et par la police serbe de Bosnie.
Source: Yahoo News
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