L'offensive des militaires pakistanais dans cette zone située à 120 kilomètres environ au nord-ouest d'Islamabad, la capitale, est la plus grosse opération lancée contre les islamistes armés qui menaçaient de déstabiliser le pays.
Les combats de la vallée de Swat opposent environ 15.000 militaires pakistanais à quelque 4.000 ou 5.000 islamistes armés. Selon le gouvernement, ceux-ci auraient déjà perdu 1.100 hommes et l'armée une soixantaine de soldats.
A Mingora, les militaires ont pris le contrôle de plusieurs carrefours importants. Les taliban fuient certains quartiers mais résistent farouchement dans d'autres.
"Voyez la taille de la ville, le nombre d'activistes qui sont présents ici, le nombre de maison à fouiller. Cela prendra au moins une semaine à nettoyer", a déclaré le général Athat Abbas, porte-parole de l'armée.
Selon les autorités régionales, 2,38 millions de civils ont été déplacés par les affrontements de ce mois-ci, qui viennent s'ajouter au demi-million de réfugiés recensés après des combats antérieurs.
La préoccupation grandit aussi quant au sort des civils pris au piège à Mingora. Des responsables des Nations unies ont évoqué une "pause humanitaire" pour leur venir au secours. Ils seraient entre 10.000 et 20.000. Deux cent mille autres seraient encore coincés dans le nord de la vallée, où les combats sont moins acharnés.
Les Etats-Unis, qui envoient des renforts du côté afghan de la frontière pour y acculer les talibans afghans, se sont félicités de la vigueur de l'offensive du Pakistan pour enrayer l'emprise croissante de ses propres talibans dans le Nord-Ouest.
Bien que la vallée de Swat ne soit pas frontalière, sa prise de contrôle par les talibans pakistanais laissait craindre qu'elle ne devienne un bastion pour les islamistes armés, dont ceux d'Al Qaïda, combattant de part et d'autre de la frontière.
Source: Reuters via Yahoo News
Les combats de la vallée de Swat opposent environ 15.000 militaires pakistanais à quelque 4.000 ou 5.000 islamistes armés. Selon le gouvernement, ceux-ci auraient déjà perdu 1.100 hommes et l'armée une soixantaine de soldats.
A Mingora, les militaires ont pris le contrôle de plusieurs carrefours importants. Les taliban fuient certains quartiers mais résistent farouchement dans d'autres.
"Voyez la taille de la ville, le nombre d'activistes qui sont présents ici, le nombre de maison à fouiller. Cela prendra au moins une semaine à nettoyer", a déclaré le général Athat Abbas, porte-parole de l'armée.
Selon les autorités régionales, 2,38 millions de civils ont été déplacés par les affrontements de ce mois-ci, qui viennent s'ajouter au demi-million de réfugiés recensés après des combats antérieurs.
La préoccupation grandit aussi quant au sort des civils pris au piège à Mingora. Des responsables des Nations unies ont évoqué une "pause humanitaire" pour leur venir au secours. Ils seraient entre 10.000 et 20.000. Deux cent mille autres seraient encore coincés dans le nord de la vallée, où les combats sont moins acharnés.
Les Etats-Unis, qui envoient des renforts du côté afghan de la frontière pour y acculer les talibans afghans, se sont félicités de la vigueur de l'offensive du Pakistan pour enrayer l'emprise croissante de ses propres talibans dans le Nord-Ouest.
Bien que la vallée de Swat ne soit pas frontalière, sa prise de contrôle par les talibans pakistanais laissait craindre qu'elle ne devienne un bastion pour les islamistes armés, dont ceux d'Al Qaïda, combattant de part et d'autre de la frontière.
Source: Reuters via Yahoo News
A lire également:
-
Gabon : Lancement de la campagne pour le référendum constitutionnel
-
Guerre au Proche-Orient : Les frappes israéliennes frappent maintenant l'ensemble du Liban
-
Les tensions croissantes autour de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire
-
Problèmes judiciaires de Benyamin Netanyahu
-
Niamey change ses rues et efface les références françaises