Au deuxième jour de sa première tournée en Asie, qui le conduira ce week-end à Singapour pour un sommet du Forum économique Asie-Pacifique (Apec) puis en Chine et en Corée du Sud, le président américain a prononcé un discours de politique étrangère attendu au Suntory Hall de Tokyo.
"Si notre engagement dans la région débute au Japon, il ne s'achève pas ici", a déclaré Obama. "C'est pourquoi je souhaite que chaque Américain sache que nous avons un intérêt dans l'avenir de cette région car ce qui se passe ici a un impact direct sur nos vies, chez nous."
"C'est ici (en Asie) que nous réalisons la majeure partie de notre commerce et achetons un nombre important de nos biens. C'est ici que nous pouvons exporter nos propres produits et créer des emplois chez nous en retour", a ajouté le président américain devant une assemblée de 1.500 personnes.
Rappelant qu'il était né à Hawaï et qu'il avait grandi en Indonésie, Obama s'est présenté comme le premier président américain issu du Pacifique. Il a estimé que les Etats-Unis et la zone Asie-Pacifique étaient "plus étroitement liés que jamais par le passé".
Sur le plan géopolitique, il a déclaré que l'engagement américain pour "la sécurité de l'Asie et du Japon était inébranlable" malgré les deux guerres actuellement menées par Washington en Irak et en Afghanistan.
Renouvelant son appel à un monde dénucléarisé, ce qui lui a valu de vifs applaudissements, Obama a toutefois promis de maintenir une force de dissuasion nucléaire "forte et efficace" pour protéger ses alliés japonais et sud-coréen tant que ce type d'armes n'auront pas disparu.
Le président américain a ainsi appelé la Corée du Nord à reprendre les négociations sur son programme nucléaire actuellement au point mort, estimant que Pyongyang pouvait mettre fin à son isolement sur la scène internationale.
"Nous ne nous laisserons pas intimider par les menaces et nous continuerons à envoyer un message clair par nos actions et pas seulement par nos mots: le refus de la Corée du Nord d'honorer ses obligations internationales mènera à moins de sécurité, pas à plus", a-t-il dit.
Barack Obama a aussi réservé une part importante de son discours à l'évocation de la Chine, où il passera trois jours au début de la semaine prochaine, s'engageant à poursuivre une "coopération pragmatique" avec Pékin, dont il a salué le rôle grandissant joué sur la scène internationale.
Il a toutefois rappelé que les Etats-Unis ne transigeraient jamais sur le respect de valeurs fondamentales. "Cela inclut le respect de la religion et de la culture de chacun", a-t-il dit.
Sur le plan économique, alors que les chiffres publiés vendredi montrent que le déficit du commerce extérieur des Etats-Unis s'est creusé de 18,2% en septembre, Obama a réitéré son appel à une croissance mondiale plus équilibrée, un message qu'il devrait marteler lors de son passage en Chine.
"Nous devons d'abord renforcer notre reprise économique et mettre en oeuvre une croissance qui soit à la fois durable et équilibrée", a-t-il dit.
"Nous ne pouvons pas revenir aux mêmes cycles de croissance et d'éclatement de bulle qui nous ont menés à la récession mondiale. Nous ne pouvons poursuivre les mêmes politiques qui ont conduit à une croissance aussi déséquilibrée", a-t-il ajouté.
Il a estimé en outre que le G20, qui illustre "l'engagement élargi et plus complet que recherchent les Etats-Unis au XXIe siècle", était devenu le "premier forum de coopération économique internationale".
Sourec: Reuters via Yahoo News
"Si notre engagement dans la région débute au Japon, il ne s'achève pas ici", a déclaré Obama. "C'est pourquoi je souhaite que chaque Américain sache que nous avons un intérêt dans l'avenir de cette région car ce qui se passe ici a un impact direct sur nos vies, chez nous."
"C'est ici (en Asie) que nous réalisons la majeure partie de notre commerce et achetons un nombre important de nos biens. C'est ici que nous pouvons exporter nos propres produits et créer des emplois chez nous en retour", a ajouté le président américain devant une assemblée de 1.500 personnes.
Rappelant qu'il était né à Hawaï et qu'il avait grandi en Indonésie, Obama s'est présenté comme le premier président américain issu du Pacifique. Il a estimé que les Etats-Unis et la zone Asie-Pacifique étaient "plus étroitement liés que jamais par le passé".
Sur le plan géopolitique, il a déclaré que l'engagement américain pour "la sécurité de l'Asie et du Japon était inébranlable" malgré les deux guerres actuellement menées par Washington en Irak et en Afghanistan.
Renouvelant son appel à un monde dénucléarisé, ce qui lui a valu de vifs applaudissements, Obama a toutefois promis de maintenir une force de dissuasion nucléaire "forte et efficace" pour protéger ses alliés japonais et sud-coréen tant que ce type d'armes n'auront pas disparu.
Le président américain a ainsi appelé la Corée du Nord à reprendre les négociations sur son programme nucléaire actuellement au point mort, estimant que Pyongyang pouvait mettre fin à son isolement sur la scène internationale.
"Nous ne nous laisserons pas intimider par les menaces et nous continuerons à envoyer un message clair par nos actions et pas seulement par nos mots: le refus de la Corée du Nord d'honorer ses obligations internationales mènera à moins de sécurité, pas à plus", a-t-il dit.
Barack Obama a aussi réservé une part importante de son discours à l'évocation de la Chine, où il passera trois jours au début de la semaine prochaine, s'engageant à poursuivre une "coopération pragmatique" avec Pékin, dont il a salué le rôle grandissant joué sur la scène internationale.
Il a toutefois rappelé que les Etats-Unis ne transigeraient jamais sur le respect de valeurs fondamentales. "Cela inclut le respect de la religion et de la culture de chacun", a-t-il dit.
Sur le plan économique, alors que les chiffres publiés vendredi montrent que le déficit du commerce extérieur des Etats-Unis s'est creusé de 18,2% en septembre, Obama a réitéré son appel à une croissance mondiale plus équilibrée, un message qu'il devrait marteler lors de son passage en Chine.
"Nous devons d'abord renforcer notre reprise économique et mettre en oeuvre une croissance qui soit à la fois durable et équilibrée", a-t-il dit.
"Nous ne pouvons pas revenir aux mêmes cycles de croissance et d'éclatement de bulle qui nous ont menés à la récession mondiale. Nous ne pouvons poursuivre les mêmes politiques qui ont conduit à une croissance aussi déséquilibrée", a-t-il ajouté.
Il a estimé en outre que le G20, qui illustre "l'engagement élargi et plus complet que recherchent les Etats-Unis au XXIe siècle", était devenu le "premier forum de coopération économique internationale".
Sourec: Reuters via Yahoo News
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