Sous la pression de Washington, les forces gouvernementales ont lancé fin avril une vaste offensive contre les extrémistes de la vallée de Swat et des régions voisines, dont l'influence s'était étendue à la faveur d'une trêve conclue en février avec Islamabad.
Plusieurs attentats ont depuis été commis en représailles. Le dernier a fait une quarantaine de morts vendredi, au moment de la grande prière hebdomadaire, dans une mosquée du district du Haut-Dir, non loin du théâtre des combats.
Révoltés par ce carnage, un demi-millier d'hommes de la région ont alors constitué une milice, ou "lashkar", pour chasser les taliban et sont passés à l'action ce week-end.
Après avoir encerclé des combattants islamistes dans un village du secteur, ces miliciens ont reçu mardi l'aide de deux hélicoptères de combats, a annoncé un officier de police.
"Il doit y avoir des pertes dans les rangs des activistes, mais nous en ignorons le nombre, pour le moment", a-t-il déclaré, ajoutant que les succès militaires des miliciens leur valaient des ralliements de plus en plus nombreux.
SATISFECIT DE WASHINGTON
L'armée s'était jusqu'ici abstenue de leur venir en aide, craignant de ne pas les distinguer des taliban. L'état-major a fait état lundi de 14 morts dans les rangs islamistes.
L'hostilité de la population à l'égard des taliban s'était déjà manifestée à plusieurs reprises, ces dernières semaines. Dennis Blair, directeur des services de renseignements nationaux américains, qui rentre d'une tournée au Pakistan et en Afghanistan, s'en est félicité lundi.
"Pour la première fois, les opérations de l'armée pakistanaise dans cette partie du monde recueillent le soutien du gouvernement et de l'opinion. Cela tranche véritablement avec la situation par le passé, quand l'armée intervenait et n'avait que peu de soutiens", a-t-il déclaré devant un parterre de professionnels du renseignement, à Washington.
L'état-major pakistanais assure avoir repris l'essentiel de la vallée de Swat, au terme de combats qui ont fait 1.300 morts dans les rangs des taliban et 105 parmi les militaires. Elle reconnait toutefois l'existence de quelques poches de résistance.
L'offensive a fait 2,5 millions de déplacés, regroupés dans la région de Mardan, dont les autorités devront prendre soin au risque de perdre le soutien naissant de l'opinion.
Richard Holbrooke, émissaire des Etats-Unis dans la région, s'est lui-aussi félicité hier lundi de ce soutien, tout réclamant la mobilisation de la communauté internationale en faveur des déplacés.
"Nous avons invité d'autres pays à s'associer à nos efforts. En fin de compte, nous aurons besoin de plusieurs milliards de dollars pour cette petite partie du Pakistan", a ajouté la diplomate.
Source: Reuters via Yahoo News
Plusieurs attentats ont depuis été commis en représailles. Le dernier a fait une quarantaine de morts vendredi, au moment de la grande prière hebdomadaire, dans une mosquée du district du Haut-Dir, non loin du théâtre des combats.
Révoltés par ce carnage, un demi-millier d'hommes de la région ont alors constitué une milice, ou "lashkar", pour chasser les taliban et sont passés à l'action ce week-end.
Après avoir encerclé des combattants islamistes dans un village du secteur, ces miliciens ont reçu mardi l'aide de deux hélicoptères de combats, a annoncé un officier de police.
"Il doit y avoir des pertes dans les rangs des activistes, mais nous en ignorons le nombre, pour le moment", a-t-il déclaré, ajoutant que les succès militaires des miliciens leur valaient des ralliements de plus en plus nombreux.
SATISFECIT DE WASHINGTON
L'armée s'était jusqu'ici abstenue de leur venir en aide, craignant de ne pas les distinguer des taliban. L'état-major a fait état lundi de 14 morts dans les rangs islamistes.
L'hostilité de la population à l'égard des taliban s'était déjà manifestée à plusieurs reprises, ces dernières semaines. Dennis Blair, directeur des services de renseignements nationaux américains, qui rentre d'une tournée au Pakistan et en Afghanistan, s'en est félicité lundi.
"Pour la première fois, les opérations de l'armée pakistanaise dans cette partie du monde recueillent le soutien du gouvernement et de l'opinion. Cela tranche véritablement avec la situation par le passé, quand l'armée intervenait et n'avait que peu de soutiens", a-t-il déclaré devant un parterre de professionnels du renseignement, à Washington.
L'état-major pakistanais assure avoir repris l'essentiel de la vallée de Swat, au terme de combats qui ont fait 1.300 morts dans les rangs des taliban et 105 parmi les militaires. Elle reconnait toutefois l'existence de quelques poches de résistance.
L'offensive a fait 2,5 millions de déplacés, regroupés dans la région de Mardan, dont les autorités devront prendre soin au risque de perdre le soutien naissant de l'opinion.
Richard Holbrooke, émissaire des Etats-Unis dans la région, s'est lui-aussi félicité hier lundi de ce soutien, tout réclamant la mobilisation de la communauté internationale en faveur des déplacés.
"Nous avons invité d'autres pays à s'associer à nos efforts. En fin de compte, nous aurons besoin de plusieurs milliards de dollars pour cette petite partie du Pakistan", a ajouté la diplomate.
Source: Reuters via Yahoo News
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