Des affrontements entre groupes islamistes et anti-islamistes ont fait au moins 16 morts dans le pays et près de 800 blessés. La place Takhir est de nouveau occupée par des manifestants. On évalue à plusieurs millions le nombre de manifestants dans les grandes villes du pays. L'opposition accuse le président égyptien de dérive autoritaire et d'avoir trahi les idéaux de la "révolution du Nil". Les partisans islamistes du chef de l'Etat se sont rassemblés dimanche devant une mosquée du quartier de Nasr City. Les dignitaires d'Al Azhar, institution sunnite du Caire et principale autorité de l'islam dans le pays, ont évoqué vendredi un risque de "guerre civile".
Dans la journée de lundi, quatre ministres ont présenté leur démission, selon un responsable de l’équipe gouvernementale. Il s'agit des ministres du Tourisme, des Télécommunications et des technologies de l'information, des Relations avec le Parlement et de l'Environnement. L'agence officielle Mena avait rapporté que des ministres songeaient à rendre leur tablier par solidarité avec les manifestants.
Faisant suite à la mobilisation "sans précédent" des Egyptiens pour demander la démission du président Mohamed Morsi, le chef d'état-major de l'armée égyptienne, le général Abdel Fatah al Sisi, a donné lundi 48 heures aux responsables pour "satisfaire les demandes du peuple", sans appeler ouvertement au départ de Morsi. Il a prévenu que, si les dirigeants politiques n'arrivaient pas à trouver une solution de compromis, l'armée présenterait sa propre "feuille de route" pour sortir de la crise. Dans ce cas, l'armée superviserait la mise en oeuvre de la feuille de route "avec la participation de toutes les tendances et partis nationaux, dont la jeunesse (révolutionnaire)".
Dans la journée de lundi, quatre ministres ont présenté leur démission, selon un responsable de l’équipe gouvernementale. Il s'agit des ministres du Tourisme, des Télécommunications et des technologies de l'information, des Relations avec le Parlement et de l'Environnement. L'agence officielle Mena avait rapporté que des ministres songeaient à rendre leur tablier par solidarité avec les manifestants.
Faisant suite à la mobilisation "sans précédent" des Egyptiens pour demander la démission du président Mohamed Morsi, le chef d'état-major de l'armée égyptienne, le général Abdel Fatah al Sisi, a donné lundi 48 heures aux responsables pour "satisfaire les demandes du peuple", sans appeler ouvertement au départ de Morsi. Il a prévenu que, si les dirigeants politiques n'arrivaient pas à trouver une solution de compromis, l'armée présenterait sa propre "feuille de route" pour sortir de la crise. Dans ce cas, l'armée superviserait la mise en oeuvre de la feuille de route "avec la participation de toutes les tendances et partis nationaux, dont la jeunesse (révolutionnaire)".
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