Le mouvement dirigé pendant 40 ans par le défunt Yasser Arafat cherche à se débarrasser d'une image de corruption et de clientélisme qui a entraîné un revers électoral au profit du Hamas en 2006 et une défaite militaire face au même mouvement islamiste l'année suivante à Gaza.
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, leader modéré âgé de 74 ans et qui souhaite insuffler un sang neuf au Fatah, a été reconduit samedi à main levée à la tête du mouvement qu'il dirige depuis la mort d'Arafat en 2004.
Le Hamas, qui contrôle totalement Gaza depuis la mi-juin 2007, a empêché quelque 300 délégués du Fatah de se rendre en Cisjordanie pour le congrès, mais ceux-ci ont voté en dictant leur choix par téléphone ou les envoyant par courriel.
Les quelque 2.355 délégués présents à Bethléem ont formé de longues files pour voter. Ils devaient choisir parmi 96 candidats, dont six femmes, les 21 membres du nouveau comité central. En outre, 617 candidats, dont 50 femmes, postulaient pour les 80 places à pourvoir au sein d'un Conseil de la révolution de 128 membres.
Les opérations de vote devaient s'étaler sur une bonne dizaine d'heures, ce qui signifie qu'elles pourraient déborder sur lundi. Leurs résultats ne devaient être connus qu'avec 24 heures de délai.
Le congrès de Bethléem, le premier depuis vingt ans et le premier en territoire occupé, a réaffirmé que "l'objectif du Fatah en tant que mouvement de libération est de mettre fin à l'occupation israélienne et parvenir à l'indépendance du peuple palestinien dans un Etat qui ait Jérusalem-Est pour capitale".
"En dépit de notre engagement en faveur de l'option d'une paix juste et de nos efforts pour y aboutir, nous ne renonçons à aucune option et nous croyons que la résistance sous toutes ses formes est un droit légitime des peuples occupés face à leurs occupants", affirme la motion adoptée dimanche.
L'enjeu du congrès est de remplacer la "vieille garde" par une nouvelle génération réformiste. Un vétéran du Fatah, Sami Moussallam, s'est toutefois dit pessimiste quant aux chances d'un vrai rajeunissement du comité central, même s'il s'attend à l'arrivée de nouvelles têtes au conseil de la révolution.
La division du mouvement national palestinien et la partition de fait des territoires qu'il revendique paralysent le processus de paix avec Israël que défend le Fatah et combat le Hamas, au grand désespoir des puissances occidentales.
Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a déploré que le Fatah, qui domine politiquement en Cisjordanie, se soit livré à des considérations anti-israéliennes. Mais il a invité Abbas à s'engager maintenant sur la voie d'un règlement global de paix sous la houlette du président américain Barack Obama.
Les délégués devaient inscrire les noms des candidats choisis sur des bulletins avant de les glisser dans vingt urnes, processus qui prenait à certains jusqu'à une demi-heure.
"Le Fatah émergera de ce congrès avec une image nouvelle et positive", a déclaré Mohamed Chtayyeh, candidat au Comité central, en attendant son tour de voter.
Source: Reuters via Yahoo News
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, leader modéré âgé de 74 ans et qui souhaite insuffler un sang neuf au Fatah, a été reconduit samedi à main levée à la tête du mouvement qu'il dirige depuis la mort d'Arafat en 2004.
Le Hamas, qui contrôle totalement Gaza depuis la mi-juin 2007, a empêché quelque 300 délégués du Fatah de se rendre en Cisjordanie pour le congrès, mais ceux-ci ont voté en dictant leur choix par téléphone ou les envoyant par courriel.
Les quelque 2.355 délégués présents à Bethléem ont formé de longues files pour voter. Ils devaient choisir parmi 96 candidats, dont six femmes, les 21 membres du nouveau comité central. En outre, 617 candidats, dont 50 femmes, postulaient pour les 80 places à pourvoir au sein d'un Conseil de la révolution de 128 membres.
Les opérations de vote devaient s'étaler sur une bonne dizaine d'heures, ce qui signifie qu'elles pourraient déborder sur lundi. Leurs résultats ne devaient être connus qu'avec 24 heures de délai.
Le congrès de Bethléem, le premier depuis vingt ans et le premier en territoire occupé, a réaffirmé que "l'objectif du Fatah en tant que mouvement de libération est de mettre fin à l'occupation israélienne et parvenir à l'indépendance du peuple palestinien dans un Etat qui ait Jérusalem-Est pour capitale".
"En dépit de notre engagement en faveur de l'option d'une paix juste et de nos efforts pour y aboutir, nous ne renonçons à aucune option et nous croyons que la résistance sous toutes ses formes est un droit légitime des peuples occupés face à leurs occupants", affirme la motion adoptée dimanche.
L'enjeu du congrès est de remplacer la "vieille garde" par une nouvelle génération réformiste. Un vétéran du Fatah, Sami Moussallam, s'est toutefois dit pessimiste quant aux chances d'un vrai rajeunissement du comité central, même s'il s'attend à l'arrivée de nouvelles têtes au conseil de la révolution.
La division du mouvement national palestinien et la partition de fait des territoires qu'il revendique paralysent le processus de paix avec Israël que défend le Fatah et combat le Hamas, au grand désespoir des puissances occidentales.
Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a déploré que le Fatah, qui domine politiquement en Cisjordanie, se soit livré à des considérations anti-israéliennes. Mais il a invité Abbas à s'engager maintenant sur la voie d'un règlement global de paix sous la houlette du président américain Barack Obama.
Les délégués devaient inscrire les noms des candidats choisis sur des bulletins avant de les glisser dans vingt urnes, processus qui prenait à certains jusqu'à une demi-heure.
"Le Fatah émergera de ce congrès avec une image nouvelle et positive", a déclaré Mohamed Chtayyeh, candidat au Comité central, en attendant son tour de voter.
Source: Reuters via Yahoo News
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