Alors que le ministre d’Etat Habib Sy estimait deux jours plus tôt que la solution résidait dans la mise en place d’une commission mixte pour régler un différend purement commercial.
C’est sans surprises que la nouvelle de la suppression des vols d’Air Sénégal international a été reçue. Après l’avertissement lancé en début de semaine au sortir du Conseil d’administration de la dernière chance, vendredi 17 avril, avec l’ultimatum fixé aux parties sénégalaise et marocaine appelées à trouver une solution dans les 72 heures, il s’avère que rien n’a pu être fait.
Et les passagers des derniers sols sont laissés en rade à Paris et à Dakar, selon les dernières informations de l’Afp. Dans un communiqué transmis aux médias, ce 24 avril, la Royal Air Maroc réitère pourtant sa proposition de « feuille de route pour un désengagement concerté afin de sauver l’entreprise ».
Sans oublier de revenir sur la genèse du différend qui remonte à 2004, avec « le retrait de l’activité d’assistance au sol attribué par le pacte d’actionnaires à Air Sénégal international » et qui aura abouti à des difficultés de trésorerie aggravées par « le non paiement par l’Etat du Sénégal de ses dettes vis-à-vis d’Air Sénégal international », selon la partie marocaine. Il s’agit notamment de plus de 4 millions d’Euros au titre des affrètements pour le compte de l’Etat et des excédents de Tva, en plus du préjudice subi lors de l’éviction d’Asi du dernier pèlerinage à La Mecque.
Il faut retenir que la Ram reproche également au Sénégal « sa décision unilatérale de prendre le contrôle de sa compagnie nationale, toujours non concrétisée à ce jour », ainsi que d’avoir opté pour une procédure judiciaire ayant abouti à la saisie des comptes d’Asi par Aidb au titre de la Rdia. C’est ce qui aurait motivé la réticence des loueurs d’avions, réduisant la flotte à 2 avions, jusqu’à la décision de suspension des vols, ce 24 avril. Le bras de fer n’aura donc que trop duré, les seules positions tranchées venant des syndicats inquiets face à la menace sur les emplois.
Et à la perte d’un patrimoine considéré comme un gage de souveraineté. Récemment, le Suttaaas (Syndicat des transports aériens) avait entamé une campagne de sensibilisation auprès des partis de l’opposition, de la Cap 21 (mouvance présidentielle) et d’autres leaders pour expliquer ces inquiétudes.
Les camarades de Baïla Sow en appellent aux plus hautes autorités pour sauver la compagnie. Alors qu’interrogé en marge d’une réunion sur les exigences du transport aérien aux Usa, le ministre d’Etat Habib Sy estimait que l’Etat était « en train de bien piloter le dossier dans la sérénité et dans la légalité ».
Le ministre, qui avait déjà rencontré les syndicats, avait ajouté que l’Etat se préoccupait des questions sociales et s’engageait à leur assurer le maximum de sécurité. Tout en saluant leur patriotisme, M. Sy réitérait sa conviction que la solution de sortie de crise viendrait de la commission mixte envisagée.
Source: Le Soleil
C’est sans surprises que la nouvelle de la suppression des vols d’Air Sénégal international a été reçue. Après l’avertissement lancé en début de semaine au sortir du Conseil d’administration de la dernière chance, vendredi 17 avril, avec l’ultimatum fixé aux parties sénégalaise et marocaine appelées à trouver une solution dans les 72 heures, il s’avère que rien n’a pu être fait.
Et les passagers des derniers sols sont laissés en rade à Paris et à Dakar, selon les dernières informations de l’Afp. Dans un communiqué transmis aux médias, ce 24 avril, la Royal Air Maroc réitère pourtant sa proposition de « feuille de route pour un désengagement concerté afin de sauver l’entreprise ».
Sans oublier de revenir sur la genèse du différend qui remonte à 2004, avec « le retrait de l’activité d’assistance au sol attribué par le pacte d’actionnaires à Air Sénégal international » et qui aura abouti à des difficultés de trésorerie aggravées par « le non paiement par l’Etat du Sénégal de ses dettes vis-à-vis d’Air Sénégal international », selon la partie marocaine. Il s’agit notamment de plus de 4 millions d’Euros au titre des affrètements pour le compte de l’Etat et des excédents de Tva, en plus du préjudice subi lors de l’éviction d’Asi du dernier pèlerinage à La Mecque.
Il faut retenir que la Ram reproche également au Sénégal « sa décision unilatérale de prendre le contrôle de sa compagnie nationale, toujours non concrétisée à ce jour », ainsi que d’avoir opté pour une procédure judiciaire ayant abouti à la saisie des comptes d’Asi par Aidb au titre de la Rdia. C’est ce qui aurait motivé la réticence des loueurs d’avions, réduisant la flotte à 2 avions, jusqu’à la décision de suspension des vols, ce 24 avril. Le bras de fer n’aura donc que trop duré, les seules positions tranchées venant des syndicats inquiets face à la menace sur les emplois.
Et à la perte d’un patrimoine considéré comme un gage de souveraineté. Récemment, le Suttaaas (Syndicat des transports aériens) avait entamé une campagne de sensibilisation auprès des partis de l’opposition, de la Cap 21 (mouvance présidentielle) et d’autres leaders pour expliquer ces inquiétudes.
Les camarades de Baïla Sow en appellent aux plus hautes autorités pour sauver la compagnie. Alors qu’interrogé en marge d’une réunion sur les exigences du transport aérien aux Usa, le ministre d’Etat Habib Sy estimait que l’Etat était « en train de bien piloter le dossier dans la sérénité et dans la légalité ».
Le ministre, qui avait déjà rencontré les syndicats, avait ajouté que l’Etat se préoccupait des questions sociales et s’engageait à leur assurer le maximum de sécurité. Tout en saluant leur patriotisme, M. Sy réitérait sa conviction que la solution de sortie de crise viendrait de la commission mixte envisagée.
Source: Le Soleil