Polémique autour du meurtre d'Agnès

Un corps retrouvé calciné, c'est celui d'Agnès
Le corps calciné retrouvé en Haute-Loire a été identifié samedi comme étant celui d'Agnès, la collégienne disparue après une promenade avec un lycéen scolarisé comme elle au Chambon-sur-Lignon, petite ville sous le choc où une marche blanche est prévue dimanche. «C'est son corps. Tout concorde. Nous l'avons annoncé aux parents», a annoncé un enquêteur à l'AFP, au lendemain de la découverte du corps, tard vendredi soir, sur les indications du lycéen de 17 ans placé en garde à vue. Une clef et un bouton ayant résisté à la calcination ont été découverts à proximité, mais ils n'ont pas pu être identifiés par les parents de la victime, arrivés de Paris. (www.20minutes.fr) Le choc qu'ont dû subir ces parents qui pensaient certainement que l'adolescente avait fugué...

Un lycéen accusé de viol et d'assassinat était déjà connu de la police
C'est grâce aux indications d'un jeune homme de 17 ans placé en garde à vue puis déféré au parquet, que les recherches se sont orientées vers cet endroit, note Europe 1. Le lycéen est accusé de viol et d'assassinat, a affirmé le procureur lors d'une conférence de presse. Il a rajouté que des objets que l'adolescent avait pris en vue de l'assassiner avaient été retrouvés, note Le Monde. Agnès a été tuée "de façon extrêmement violente et brutale", a-t-il précisé. "La fois précédente était similaire, sauf que la victime est restée en vie". (www.lepost.fr) Les parents des élèves du lycée étaient-ils au courant qu'un violeur se baladait librement parmis leurs enfants?

La direction de l'école ignorait les motifs de détention de l'adolescent
Lors d'une conférence de presse organisée ce dimanche, l'équipe dirigeante a voulu se défendre. Selon elle, le collège-lycée Cévenol a eu connaissance des quatre mois de prison effectués par le lycéen, mais ignorait les motifs de la détention. " La direction a découvert, en même temps que les parents d'Agnès, l'effroyable vérité. Nous avions accepté dans notre établissement un jeune garçon convaincu de viol ", a déclaré Jean-Michel Hieaux, vice-président du collège. (www.elle.fr) Pourquoi cacher le passé de gens comme lui? Tout le monde devrait avoir le droit de savoir quel genre de monstre rode autour de chez eux.

Le meurtre d'Agnès crée la polémique
Plusieurs membres du gouvernement ont réagi suite aux déclarations des dirigeants du collège-lycée de Cévénol dans l'affaire du meurtre et du viol d'Agnès, avoué par un adolescent au lourd passé. La direction avait déclaré être sidérée et indignée de ne pas avoir été mise au courant par la justice du passé judiciaire de leur élève. De son côté, la mère d'Agnès pointe du doigt le collège qui "a fait une grosse erreur", selon elle. (www.lepost.fr) "Une grosse erreur" n'est pas peu dire! Comment faire confiance aux établissements scolaires en sachant qu'il y a peut-être une possibilité qu'un violeur ou un tueur soit scolarisé dans la même classe que nos enfants?

Source: Yahoo News

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