Le tribunal provincial de Madrid a estimé, dans une décision datée du 12 janvier, et après avoir étudié les différents recours présentés, qu'il existait "des indices d'un délit contre la santé publique", a écrit le grand quotidien espagnol. Il a pour cela demandé une réouverture du dossier, a poursuivi El Pais.
Le 29 septembre 2008, le juge Antonio Serrano, du tribunal provincial de Madrid, avait déclaré le classement sans suite du dossier, invoquant les mêmes arguments qui l'avaient poussé à classer une première fois l'affaire en mars 2007 (le parquet avait alors fait appel, entraînant une réouverture du dossier). Après la décision de septembre 2008, le parquet avait également aussitôt fait appel.
Pour expliquer le classement sans suite du dossier, le juge Serrano avait rappelé que lorsque l'affaire avait éclaté, il n'existait pas de loi pénale en Espagne punissant les comportements en relation avec le dopage. Depuis, ce vide juridique a été comblé par la "Loi organique 7/2006 du 21 novembre de protection de la santé et de lutte contre le dopage dans le sport".
Le juge avait également invoqué un rapport de l'Institut national de toxicologie selon lequel le niveau d'érythropoïétine (EPO) décelé dans les poches de sang attribuées aux cyclistes cités dans ce scandale, ne constituait pas un danger pour la santé. L'"opération Puerto" avait éclaté le 23 mai 2006 lorsque le Dr Eufemiano Fuentes, lié au cyclisme et au monde sportif en général, et quatre autres personnes avaient été arrêtées par la garde civile, avant d'être relâchées quelques jours plus tard.
Les perquisitions réalisées à l'époque avaient permis la saisie de 100 poches de sang congelé, plus de 100 poches de plasma sanguin, de nombreux documents liés à des pratiques dopantes de cyclistes, et du matériel de congélation et de centrifugation. L'affaire a éclaboussé de nombreux cyclistes connus comme l'Allemand Jan Ullrich, qui a annoncé sa retraite, l'Italien Ivan Basso ou l'Espagnol Francisco Mancebo.
Source: Yahoo News
Le 29 septembre 2008, le juge Antonio Serrano, du tribunal provincial de Madrid, avait déclaré le classement sans suite du dossier, invoquant les mêmes arguments qui l'avaient poussé à classer une première fois l'affaire en mars 2007 (le parquet avait alors fait appel, entraînant une réouverture du dossier). Après la décision de septembre 2008, le parquet avait également aussitôt fait appel.
Pour expliquer le classement sans suite du dossier, le juge Serrano avait rappelé que lorsque l'affaire avait éclaté, il n'existait pas de loi pénale en Espagne punissant les comportements en relation avec le dopage. Depuis, ce vide juridique a été comblé par la "Loi organique 7/2006 du 21 novembre de protection de la santé et de lutte contre le dopage dans le sport".
Le juge avait également invoqué un rapport de l'Institut national de toxicologie selon lequel le niveau d'érythropoïétine (EPO) décelé dans les poches de sang attribuées aux cyclistes cités dans ce scandale, ne constituait pas un danger pour la santé. L'"opération Puerto" avait éclaté le 23 mai 2006 lorsque le Dr Eufemiano Fuentes, lié au cyclisme et au monde sportif en général, et quatre autres personnes avaient été arrêtées par la garde civile, avant d'être relâchées quelques jours plus tard.
Les perquisitions réalisées à l'époque avaient permis la saisie de 100 poches de sang congelé, plus de 100 poches de plasma sanguin, de nombreux documents liés à des pratiques dopantes de cyclistes, et du matériel de congélation et de centrifugation. L'affaire a éclaboussé de nombreux cyclistes connus comme l'Allemand Jan Ullrich, qui a annoncé sa retraite, l'Italien Ivan Basso ou l'Espagnol Francisco Mancebo.
Source: Yahoo News
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