David Hotyat devait être seul dans le box des accusés. Condamné en juin 2006 à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’assassinat des cinq membres de la famille Flactif, il avait choisi de faire appel, contrairement à ses complices. Ces derniers avaient écopé de peines moins lourdes : 10 ans d’emprisonnement pour sa femme, Alexandra Lefèvre, 15 ans pour Stéphane Haremza, un ami, et 7 ans pour Isabelle Haremza, l’épouse de celui-ci. Le procès en appel de David Hotyat débute lundi devant la cour d’assises d’appel du Rhône.
Les faits remontent au 11 avril 2003. Xavier Flactif, promoteur immobilier de 41 ans, sa compagne Graziella Ortolano, 36 ans, et leurs trois enfants, âgés de 6 à 10 ans, sont aperçus pour la dernière fois devant leur chalet cossu du Grand-Bornand, en Haute-Savoie. Le lendemain, un fils de Graziella Ortolano découvre la maison vide. Le 4X4 du promoteur a disparu, mais ce n’est qu’une semaine plus tard que le parquet d’Annecy lance un appel à témoins.
Jalousie
Dans les médias, dans une longue interview dans l’émission Sept à Huit sur Tf1 notamment, les Hotyat disent tout le mal qu’ils pensent de Xavier Flactif, leur ancien propriétaire. Des gens «malhonnêtes», «sales», dont la fortune serait suspecte. Leur attitude aiguise la curiosité des policiers. L’enquête s’accélère le 16 septembre, lorsque l’ADN prouve que du sang retrouvé dans le chalet, en plus de celui des victimes, appartient à David Hotyat, qui s’était coupé avec un morceau de verre au moment de la tuerie. Il est arrêté avec sa compagne et les Haremza.
Hotyat avoue alors avoir tué seul, par jalousie, la famille Flactif le 11 avril 2003, dans leur chalet. Il conduit les gendarmes dans la forêt de Thônes, où il indique avoir transporté les corps pour les brûler. Ces aveux sont attestés par les traces ADN humains retrouvées dans les prélèvements effectués sur le site. Quelques jours plus tard, Mickaël Hotyat, frère de David, et qui habite dans le Pas-de-Calais, reconnaît avoir reçu par la poste l’arme du crime, qui est retrouvé dans un canal. Il sera d’ailleurs condamné à un an de prison avec sursis pour ce geste.
Mais en octobre 2003, à la suite d’un changement d’avocat, David Hotyat revient sur l’essentiel de ses aveux, ne s’accusant que d’avoir brûlé les corps et mettant en cause deux mystérieuses personnes. Pendant les trois semaines du procès en première instance, il s’en tient à cette version.
Source: http://www.lefigaro.fr
Les faits remontent au 11 avril 2003. Xavier Flactif, promoteur immobilier de 41 ans, sa compagne Graziella Ortolano, 36 ans, et leurs trois enfants, âgés de 6 à 10 ans, sont aperçus pour la dernière fois devant leur chalet cossu du Grand-Bornand, en Haute-Savoie. Le lendemain, un fils de Graziella Ortolano découvre la maison vide. Le 4X4 du promoteur a disparu, mais ce n’est qu’une semaine plus tard que le parquet d’Annecy lance un appel à témoins.
Jalousie
Dans les médias, dans une longue interview dans l’émission Sept à Huit sur Tf1 notamment, les Hotyat disent tout le mal qu’ils pensent de Xavier Flactif, leur ancien propriétaire. Des gens «malhonnêtes», «sales», dont la fortune serait suspecte. Leur attitude aiguise la curiosité des policiers. L’enquête s’accélère le 16 septembre, lorsque l’ADN prouve que du sang retrouvé dans le chalet, en plus de celui des victimes, appartient à David Hotyat, qui s’était coupé avec un morceau de verre au moment de la tuerie. Il est arrêté avec sa compagne et les Haremza.
Hotyat avoue alors avoir tué seul, par jalousie, la famille Flactif le 11 avril 2003, dans leur chalet. Il conduit les gendarmes dans la forêt de Thônes, où il indique avoir transporté les corps pour les brûler. Ces aveux sont attestés par les traces ADN humains retrouvées dans les prélèvements effectués sur le site. Quelques jours plus tard, Mickaël Hotyat, frère de David, et qui habite dans le Pas-de-Calais, reconnaît avoir reçu par la poste l’arme du crime, qui est retrouvé dans un canal. Il sera d’ailleurs condamné à un an de prison avec sursis pour ce geste.
Mais en octobre 2003, à la suite d’un changement d’avocat, David Hotyat revient sur l’essentiel de ses aveux, ne s’accusant que d’avoir brûlé les corps et mettant en cause deux mystérieuses personnes. Pendant les trois semaines du procès en première instance, il s’en tient à cette version.
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