Les deux hommes, qui étaient accompagnés de leurs épouses, ont eu deux heures de discussions autour d'un déjeuner privé dans l'hacienda du président mexicain, à Placatecpan, à environ 1h30 de Mexico, a-t-on appris de source française.
Auparavant, l'entourage du président français avait indiqué qu'ils devaient à cette occasion évoquer "tous les sujets, dont l'affaire Cassez", pour ajouter que Nicolas Sarkozy et Felipe Calderon avaient décidé "d'un commun accord" de s'exprimer ensemble sur ce dossier sensible lors de leur conférence de presse commune programmée ce lundi à 17h40 GMT.
Arrivés vendredi au Mexique, Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy ont passé deux jours dans la très chic station balnéaire de Manzanillo, sur la côte Pacifique, l'Elysée précisant que ce séjour était "à l'invitation du président Calderon".
Après le déjeuner de dimanche, ils se sont rendus, toujours en compagnie du couple présidentiel mexicain, aux pyramides précolombiennes de Teotihuacan.
La partie officielle de la visite, prévue lundi, devait être à l'origine dominée par des questions politiques et économiques mais risque d'être perturbée par l'affaire Cassez après la confirmation récente de la peine de la jeune Française en appel, même si elle a été ramenée de 96 à 60 ans de prison.
Felipe Calderon a souligné la semaine passée que la Française, qui est âgée de 34 ans, n'avait plus que deux solutions : déposer un recours auprès de la Cour suprême ou demander son "transfèrement" pour purger sa peine en France en vertu des conventions internationales.
Nicolas Sarkozy a reçu à la veille de son départ le père de Florence Cassez pour l'assurer qu'il ferait "tout ce qui peut être utile" pour celle-ci.
Mais on souligne du côté français que le dossier est très délicat en raison de la grande sensibilité de l'opinion publique dans un pays qui connaît 8.000 enlèvements par an, et jusqu'à quatre par jour à Mexico où l'on peut voir dans les rues des affiches réclamant la peine de mort pour les assassins et les preneurs d'otages.
La presse mexicaine, qui qualifie Florence Cassez de "ravisseuse", est irritée dans son ensemble du bruit fait autour de cette affaire depuis que Paris a annoncé que son cas serait évoqué par Nicolas Sarkozy.
Le quotidien de centre gauche La Jordana a été jusqu'à fustiger dimanche dans un éditorial "un esprit d'interventionnisme et même de colonialisme des occupants actuels de l'Elysée".
Source: Yahoo News
Auparavant, l'entourage du président français avait indiqué qu'ils devaient à cette occasion évoquer "tous les sujets, dont l'affaire Cassez", pour ajouter que Nicolas Sarkozy et Felipe Calderon avaient décidé "d'un commun accord" de s'exprimer ensemble sur ce dossier sensible lors de leur conférence de presse commune programmée ce lundi à 17h40 GMT.
Arrivés vendredi au Mexique, Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy ont passé deux jours dans la très chic station balnéaire de Manzanillo, sur la côte Pacifique, l'Elysée précisant que ce séjour était "à l'invitation du président Calderon".
Après le déjeuner de dimanche, ils se sont rendus, toujours en compagnie du couple présidentiel mexicain, aux pyramides précolombiennes de Teotihuacan.
La partie officielle de la visite, prévue lundi, devait être à l'origine dominée par des questions politiques et économiques mais risque d'être perturbée par l'affaire Cassez après la confirmation récente de la peine de la jeune Française en appel, même si elle a été ramenée de 96 à 60 ans de prison.
Felipe Calderon a souligné la semaine passée que la Française, qui est âgée de 34 ans, n'avait plus que deux solutions : déposer un recours auprès de la Cour suprême ou demander son "transfèrement" pour purger sa peine en France en vertu des conventions internationales.
Nicolas Sarkozy a reçu à la veille de son départ le père de Florence Cassez pour l'assurer qu'il ferait "tout ce qui peut être utile" pour celle-ci.
Mais on souligne du côté français que le dossier est très délicat en raison de la grande sensibilité de l'opinion publique dans un pays qui connaît 8.000 enlèvements par an, et jusqu'à quatre par jour à Mexico où l'on peut voir dans les rues des affiches réclamant la peine de mort pour les assassins et les preneurs d'otages.
La presse mexicaine, qui qualifie Florence Cassez de "ravisseuse", est irritée dans son ensemble du bruit fait autour de cette affaire depuis que Paris a annoncé que son cas serait évoqué par Nicolas Sarkozy.
Le quotidien de centre gauche La Jordana a été jusqu'à fustiger dimanche dans un éditorial "un esprit d'interventionnisme et même de colonialisme des occupants actuels de l'Elysée".
Source: Yahoo News
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