Le contenu de son témoignage a été divulgué dimanche, sur le site internet de la cour de district centrale de Californie à Los Angeles devant laquelle il s'est expliqué
Dans ses aveux, John McCarthy raconte ainsi qu'il a d'abord entrepris d'ouvrir un compte chez UBS, en Suisse, au nom d'une société basée à Hong Kong. Au cours de ces démarches, il a reçu «l'aide d'un avocat suisse qui (lui) avait été conseillé par des représentants d'UBS», et qui a été chargé d'établir les clauses du contrat pour l'ouverture de ce compte, dont John Mc Carthy était le seul bénéficiaire. Après la création du compte, Mc Carthy y a versé plus d'un million de dollars, fruit de ses activités outre-Atlantique. Il assure que «UBS savait» d'où provenaient ces fonds.
La banque UBS n'a eu de cesse de conseiller John McCarthy entre 2003 et janvier 2008, au sujet de ce compte en particulier, mais aussi de plusieurs autres que le titulaire détenait chez elle, et qu'il approvisionnait via un compte détenu celui-là aux Iles Caïman, pays qui est sorti de la liste grise des paradis fiscaux, publiée par l'OCDE, depuis jeudi dernier.
Accablant un peu plus UBS, John McCarthy précise que des représentants de la banque suisse lui auraient confié «que nombre de leurs clients américains ne déclarent pas leurs revenus et les font simplement disparaître». La justice américaine soupçonne même les responsables d'UBS d'avoir pleinement encouragé la fraude fiscale, déconseillant à leur client de rapatrier ses fonds placés en Suisse.
La menace du procès pourrait ressurgir
En juin 2008, peu après l'ouverture de l'enquête, Bradley Birkenfeld, un ex-employé d'UBS, avait reconnu avoir participé à l'organisation d'une vaste évasion fiscale auprès de grandes fo... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
Source: Le Figaro via Yahoo News
Dans ses aveux, John McCarthy raconte ainsi qu'il a d'abord entrepris d'ouvrir un compte chez UBS, en Suisse, au nom d'une société basée à Hong Kong. Au cours de ces démarches, il a reçu «l'aide d'un avocat suisse qui (lui) avait été conseillé par des représentants d'UBS», et qui a été chargé d'établir les clauses du contrat pour l'ouverture de ce compte, dont John Mc Carthy était le seul bénéficiaire. Après la création du compte, Mc Carthy y a versé plus d'un million de dollars, fruit de ses activités outre-Atlantique. Il assure que «UBS savait» d'où provenaient ces fonds.
La banque UBS n'a eu de cesse de conseiller John McCarthy entre 2003 et janvier 2008, au sujet de ce compte en particulier, mais aussi de plusieurs autres que le titulaire détenait chez elle, et qu'il approvisionnait via un compte détenu celui-là aux Iles Caïman, pays qui est sorti de la liste grise des paradis fiscaux, publiée par l'OCDE, depuis jeudi dernier.
Accablant un peu plus UBS, John McCarthy précise que des représentants de la banque suisse lui auraient confié «que nombre de leurs clients américains ne déclarent pas leurs revenus et les font simplement disparaître». La justice américaine soupçonne même les responsables d'UBS d'avoir pleinement encouragé la fraude fiscale, déconseillant à leur client de rapatrier ses fonds placés en Suisse.
La menace du procès pourrait ressurgir
En juin 2008, peu après l'ouverture de l'enquête, Bradley Birkenfeld, un ex-employé d'UBS, avait reconnu avoir participé à l'organisation d'une vaste évasion fiscale auprès de grandes fo... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
Source: Le Figaro via Yahoo News
A lire également:
-
Les Français en temps de crise
-
Londres: opération antiterroriste au Royaume-Uni et news Europe
-
Irlande: le budget d'austérité le plus sévère de l'histoire du pays et news Monde
-
GENEVE: Un cyclone fait 45 morts, des milliers de sans-abri et news Asie
-
Palestine: Fayyad annule une visite à Jérusalem-Est et infos Moyen Orient