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24/01/2011 - 11:58

Le président portugais Anibal Cavaco Silva réélu et infos Europe

Le président portugais Anibal Cavaco Silva réélu - L'affaire Ruby nuit à l'image de Berlusconi - Russie unie relance l'idée d'un transfert des cendres de Lenine - Entre 20.000 et 30.000 Belges dans la rue pour exiger un gouvernement - Les Verts quittent le gouvernement irlandais - Open d'Australie: la Suisse en fête Federer-Wawrinka en quart - Handball: La France crève l'abcès du nul avec l'Espagne - La cour européenne remet en cause le droit d'asile dans l'UE


Le président portugais Anibal Cavaco Silva réélu et infos Europe
Le président portugais Anibal Cavaco Silva réélu
Le président portugais de centre-droit Anibal Cavaco Silva a été réélu dimanche à un second mandat de cinq ans et promis d'oeuvrer avec le gouvernement à la stabilité politique du pays, qui tente d'éviter un plan de sauvetage financier international.  Cavaco Silva a obtenu environ 55% des suffrages contre 19% à son plus proche adversaire, le socialiste Manuel Alegre. Ce dernier a reconnu sa défaite avant même l'annonce des résultats définitifs. La fonction présidentielle est essentiellement honorifique mais il peut congédier le Premier ministre et dissoudre le parlement. Bien qu'il soit dans l'opposition, Cavaco Silva a soutenu le gouvernement socialiste de José Socrates, qui ne détient pas la majorité au parlement, dans ses efforts récents pour combattre le déficit budgétaire. "Je serai une référence de confiance, de stabilité et de solidarité, sans renoncer aux pouvoirs que la constitution me confère", a dit Cavaco Silva à ses partisans. Socrates a promis que le gouvernement travaillerait dans le sens de la "coopération institutionnelle". "Les Portugais ont voté pour l'absence de changement, pour la continuité et la stabilité politique", a dit le Premier ministre. Si le Portugal était finalement contraint à faire appel à l'Union européenne et au Fonds monétaire international, le président pourrait se retrouver sous pression de son parti pour appliquer ses prérogatives et provoquer des élections anticipées. (Reuters)

L'affaire Ruby nuit à l'image de Berlusconi
L'affaire Ruby, du nom de cette jeune fille avec laquelle Silvio Berlusconi est soupçonné d'avoir eu des relations sexuelles tarifées alors qu'elle était mineure, nuit à l'image du président du Conseil italien mais apparemment pas à celle de son parti. Selon la dernière enquête ISPO pour le quotidien Corriere della Sera, près de la moitié des personnes interrogées pensent que le Cavaliere devrait démissionner mais le soutien à sa formation de centre droit, le Peuple de la liberté (PDL), est en progression. Pour Renato Mannheimer, directeur de l'institut ISPO, "cette enquête apparemment contradictoire montre à quel point les Italiens sont désorientés". "Cela veut dire que même des électeurs du centre droit qui sont devenus de plus en plus critiques envers Berlusconi ne voient pas d'alternative crédible" au PDL dans l'opposition pour diriger le pays. Selon le sondage, 49% des personnes interrogées pensent que Berlusconi devrait partir, soit huit points de plus qu'il y a un an. Quarante-cinq pour cent souhaitent qu'il reste à la tête du gouvernement. Les intentions de vote pour le PDL passent de 27,6% à 30,2% en un mois, ce qui signifie que Berlusconi sortirait très probablement vainqueur d'élections anticipées. (Reuters)

Russie unie relance l'idée d'un transfert des cendres de Lenine
Certains membres du parti Russie unie, au pouvoir, ont lancé une campagne en faveur de la fermeture du mausolée de la place Rouge et d'un transfert des cendres de Lenine de la place Rouge vers un cimetière. "Sa présence, en tant que grand homme, dans une nécropole au coeur de notre nation, est une absurdité totale", écrit le député Vladimir Medinsky sur le site internet officiel du parti Russie unie, du Premier ministre Vladimir Poutine. Sur un autre site, www.goodbyelenin.ru (clin d'oeil au film allemand "Goodbye Lenin", sur la chute du communisme), Russie unie a mené un sondage électronique. Selon le parti, plus de 100.000 internautes, soit les deux tiers de ceux qui y ont participé, ont approuvé l'idée de retirer Lenine du mausolée et de l'enterrer. On ignore si cette idée, qui revient comme une arlésienne depuis la chute de l'URSS en 1991, a aujourd'hui le soutien de Poutine, lequel, l'an dernier, mettait en garde contre toute précipitation dans ce domaine. (Reuters)

Entre 20.000 et 30.000 Belges dans la rue pour exiger un gouvernement
Entre 20.000 et 30.000 personnes, francophones et néerlandophones, selon la police, ont manifesté dimanche après-midi dans les rues de Bruxelles pour l'unité de la Belgique, sans gouvernement depuis plus de 220 jours, et exiger des négociations dignes de ce nom entre Flamands et Wallons. La manifestation, organisée à l'appel d'étudiants sur Internet, s'est déroulée dans le calme sur fond de slogans tels "On veut un gouvernement, pas de séparation" et "Stop au cirque politique". De nombreux participants étaient venus munis de drapeaux, chapeaux, parapluies noirs, jaunes et rouges, les couleurs nationales de la Belgique. "Le message que nous envoyons aux dirigeants politiques est clair, nous voulons qu'ils forment un gouvernement", a expliqué Felix de Clerck, l'un des organisateurs de la manifestation, lancée au départ sur le réseau social Facebook par le biais d'une campagne baptisée "Honte". Felix de Clerck est par ailleurs fils du ministre de la Justice par intérim. "Nous sommes fatigués d'avoir à subir l'impasse politique", a pour sa part déclaré Thomas Decreus, un des autres organisateurs, pour qui le défilé de dimanche montre que "le peuple peut agir là où les hommes politiques échouent: travailler ensemble au-delà de la barrière de la langue". Sans gouvernement depuis les législatives du 13 juin, la Belgique est dans l'impasse. Au blocage constitutionnel s'ajoute le fossé qui ne cesse de se creuser entre les six millions de Flamands (néerlandophones) dans le nord et les quatre millions et demi de Wallons (francophones) dans le sud, faisant craindre à certains observateurs la partition pure et simple du pays né officiellement en 1830. (AP)

Les Verts quittent le gouvernement irlandais

Les Verts irlandais ont annoncé dimanche qu'ils quittaient le gouvernement de coalition qu'ils formaient avec le Fianna Fail, le parti du Premier ministre Brian Cowen. Ils ont cependant précisé que leurs six députés soutiendraient au parlement le projet de budget 2011, qui doit être définitivement voté dans les prochaines semaines. "Nous avons décidé que nous ne pouvions plus faire partie du gouvernement", a déclaré le chef des Verts, John Gormley, lors d'une conférence de presse dans un hôtel de Dublin. Après le départ des écologistes du gouvernement, il est probable que la date des élections législatives anticipées, fixée au 11 mars la semaine dernière par Cowen, sera avancée. Le Premier ministre avait annoncé samedi qu'il démissionnait de la tête du Fianna Fail tout en continuant de diriger le gouvernement jusqu'aux élections. De nombreux Irlandais l'accusent d'avoir mal géré la crise économique et d'avoir laissé se constituer une bulle immobilière catastrophique lorsqu'il était ministre des Finances. La crise qui a suivi a contraint l'Irlande à accepter à la fin de l'an dernier un plan de sauvetage de 85 milliards d'euros de l'Union européenne et du Fonds monétaire international. Soumis depuis des semaines à des pressions de son parti, Cowen s'est soumis en début de semaine à un vote de confiance des élus du Fianna Fail qu'il a gagné. Mais quelques jours plus tard, une tentative maladroite de remaniement de son gouvernement a failli le faire tomber. Enda Kenny, chef du Fine Gael, principal parti d'opposition, a dénoncé l'initiative de Cowen et annoncé qu'il déposerait mardi une motion de censure contre le Premier ministre, à moins qu'il convoque des élections immédiates. (Reuters)

Open d'Australie: la Suisse en fête Federer-Wawrinka en quart
Première historique pour la Suisse, Roger Federer et Stanislas Wawrinka se disputeront une place pour les demi-finales de l'Open d'Australie. La fête du tennis helvète a commencé par une victoire de Roger Federer, tête de série n°2, sur l'Espagnol Tommy Robredo, 52e mondial, en quatre sets (6-3 3-6 6-3 6-2). Sous la chaleur, le tenant du titre a lâché un set en route et il n'a pas rendu une copie sans ratures, commettant un nombre élevé de fautes directes. "Tommy est un bon joueur qui m'avait déjà mené la vie dure ici même en 2007", a reconnu Roger Federer. "Les statistiques des fautes directes m'importent peu. Ce qui compte, c'est que j'applique mon plan de jeu." Avant de quitter Melbourne Park, Roger Federer avait fait de son compatriote Stanislas Wawrinka le favori de son huitième de finale face à Andy Roddick (n°8). Il a pu constater que ses talents de pronostiqueur étaient bons. Le Vaudois a écoeuré l'Américain, laminé en trois matches (6-3 6-4 6-4). Supérieur au service (24 aces), dominateur en fond de court, Stanislas Wawrinka disputera ainsi le deuxième quart de finale de Grand Chelem de sa carrière, après l'US Open l'été dernier. (Reuters)

Handball: La France crève l'abcès du nul avec l'Espagne
La France a mis un quart d'heure à entrer dans son premier match de la deuxième phase du championnat du monde de handball mais a pris la mesure de la Hongrie et l'a dominée 37-24, samedi, à Jönköpi, en Suède. Tenus en échec par l'Espagne lors de leur dernier match de la première phase, les champions du monde, champions olympiques et champions d'Europe en titre étaient menés de deux buts 6-8 à la 12e minute puis 7-9. "On avait encore dans les têtes le match contre l'Espagne, plus le fait que l'on doive désormais jouer avec trois droitiers sur la base arrière. Cela a fait que notre début de rencontre a été poussif", a déclaré le capitaine Jérôme Fernandez. L'entraîneur Claude Onesta a fait un pas de plus dans l'analyse de ce début de match. "J'étais un peu agacé, mais je pense qu'il y avait encore des restes des huit dernières minutes de l'Espagne. Encore un peu de crispation, mais c'est bon signe ça", a-t-il dit. (Reuters)

La cour européenne remet en cause le droit d'asile dans l'UE
a Cour européenne des droits de l'homme a remis en cause vendredi les règles du droit d'asile dans l'Union européenne en condamnant la Belgique et la Grèce pour le sort fait à un réfugié afghan. En renvoyant en juin 2009 ce demandeur d'asile vers la Grèce, premier pays par lequel il avait transité au sein de l'UE, la Belgique l'a exposé à des traitements inhumains et dégradants, estime la juridiction du Conseil de l'Europe. Ses conditions de détention pendant trois jours dans des locaux attenants à l'aéroport d'Athènes, puis ses conditions de vie dans la rue en Grèce, où il vit toujours, sans moyen de subsistance, ont confirmé ce risque, affirme la Cour, qui condamne la Grèce à ce titre. Les deux Etats sont condamnés pour n'avoir pas offert un "recours effectif" au requérant, qui se dit menacé pour avoir servi d'interprète aux forces armées occidentales, vis-à-vis des défaillances de la procédure d'asile. En vertu des "règles de Dublin", les Etats membres de l'UE peuvent renvoyer un demandeur d'asile vers le pays par lequel il est entré dans le bloc communautaire mais n'y sont pas contraints. "Les déficiences de la procédure d'asile en Grèce auraient dû être connues des autorités belges", affirme la Cour de Strasbourg, qui rappelle qu'elles en avaient été informées dès 2008 par le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR). Celui-ci avait appelé l'UE à cesser de renvoyer les demandeurs d'asile vers la Grèce. La Commission européenne a proposé en décembre 2008 une refonte de ces règles et la suspension du renvoi des requérants dans le premier pays de l'Union européenne où ils sont arrivés. (Reuters)

Source : Yahoo Actualités



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