France Télécom reste intéressé par le Moyen-Orient et l'Afrique
France Télécom ne remet pas en cause ses ambitions en Afrique et au Moyen-Orient et déclare que les événements récents en Egypte et en Tunisie n'amoindrissent pas son intérêt pour la région, notamment en termes d'acquisitions. Stéphane Richard, le directeur général de l'opérateur, a précisé que le groupe continuerait de privilégier des partenariats pour se développer dans cette zone, et particulièrement au Moyen-Orient. "A court terme, c'est sûr que ce sont des risques qu'il faut savoir traiter (...). Après, à long terme, moi je pense que ce sont des mouvements sur le plan économique et de nos métiers qui ne sont pas négatifs", a-t-il déclaré, en marge d'une visite de site. A la question de savoir si les événements récents amoindrissaient l'intérêt du groupe pour la région, il a répondu: "Non, pour moi pas du tout." France Télécom, qui a été contraint récemment de couper une partie de ses services en Egypte à la demande du gouvernement égyptien, a précisé qu'il n'avait presque pas enregistré d'impact opérationnel lié aux événements dans le pays. "On a eu peu de dégâts (sur nos agences). On a eu un peu de perte d'activité du fait des coupures de réseau sur internet, mais une intense activité au niveau SMS", a déclaré Stéphane Richard, expliquant que le surplus d'activité sur la voix et les SMS avait fort probablement plus que compensé la perte sur internet. (Reuters)
Des pirates somaliens abandonnent une de leurs bases au Puntland
Des pirates somaliens ont abandonné une de leurs bases principales dans la région semi-autonome du Puntland, de crainte d'en être délogés par les forces de sécurité locales, ont rapporté mercredi des pirates et des habitants de Garaad. Les chefs des pirates ont connu leurs heures de gloire ces dernières années, se déplaçant au volant de 4X4 rutilants et occupant de belles villas, mais leurs excès ont fini par leur aliéner une bonne partie de la population locale. "Des habitants et l'administration du Puntland ont obligé les pirates à quitter le littoral du district de Garaad", a déclaré à Reuters un homme d'affaires, Abdikadir Yusuf. "A présent, pas un seul navire n'est à l'ancre au large du district. Les treize bateaux qui se trouvaient ici ont été transférés à Hobyo et à El Dhanane, qui n'est qu'à 30 km d'ici. Ils sont partis non seulement avec leurs bateaux, mais aussi avec leurs voitures de luxe", a-t-il ajouté. Mohamed Ahmed Alim, responsable de la région du Galmadug, a confirmé que les pirates étaient arrivés dans son territoire. "Ça s'inscrit dans leurs tactiques de sécurité. Mais ce sera une initiative temporaire, ils retourneront à Garaad", a estimé Andrew Mwangura, directeur du Programme d'assistance aux marins pour l'Afrique orientale. Les pirates ont dit s'être retirés après le largage de tracts par des habitants qui leur fixaient un ultimatum. (Reuters)
Algérie: une manifestation de l'opposition interdite sur fond de grèves
Alors que la Coordination pour le changement démocratique en Algérie, composée de syndicats autonomes, d'organisation de défense des droits de l'Homme, de comités de chômeurs et de personnalité de l'opposition, prépare sa marche du 12 février prochain, le vice-Premier ministre Noureddine Yazid Zerhouni a prévenu mercredi que cette manifestation ne serait pas autorisée par craintes de dérapages. Cette mise en garde de l'ancien ministre de l'Intérieur intervient dans un contexte de tensions sociales marquées par des grèves dans plusieurs secteurs. Des mouvements sociaux qui se déroulent sur fond de colère persistante après les cinq jours d'émeutes de début janvier, sans compter l'effet de miroir des événements en Tunisie et en Egypte, suivis via les chaînes de télévision satellitaire, notamment Al-Jazira, bête noire des régimes arabes. Les travailleurs de la Banque de développement local (BDL) en étaient à leur troisième jour de grève et ne semblaient pas prêts de reprendre le travail tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites. "Il n'est pas question de reprendre le travail tant que le directeur général et les responsables syndicaux qui sont à sa solde sont en place", a averti Ali Mahouche, lui-même syndicaliste de base, précisait-il pour marquer sa différence avec "les chefs". Cette grève de la BDL, qui compte pas moins de 350 agences à l'échelle nationale, fait suite à une tentative d'immolation par le feu d'un agent de sécurité qui réclamait sa titularisation après plus de 20 ans de CDD. (AP)
Reprise des heurts dans le centre du Caire
Des heurts ont repris jeudi à la mi-journée entre partisans et opposants du président égyptien Hosni Moubarak au Caire, aux abords de la place Tahrir, épicentre de la contestation, où des tirs ont été entendus. Plus de 24 heures après le début de violences qui ont fait au moins six morts et plus de 800 blessés, la place Tahrir (Libération) restait entre les mains des opposants à Moubarak. Ce n'est que jeudi matin que l'armée a instauré une "zone tampon" entre les deux camps, ce qui n'a pas empêché une reprise des troubles. Au dixième jour de la contestation, les opposants au régime de Moubarak se sont barricadés sur cette place, dressant ici et là de grandes plaques métalliques pour se protéger. Plusieurs milliers de manifestants ont rejoint les centaines d'opposants à Moubarak qui avaient réussi à rester là tout au long de la nuit, malgré les jets de pierres et de cocktails Molotov. Les manifestants ont établi une "chaîne humaine" aux entrées de la place, et certains d'entre eux contrôlaient les personnes qui entraient. Sur une artère commençant au-delà de cette chaîne humaine, des pierres volaient. "Nous nous servons des pierres comme moyen de défense. Hier, on nous a attaqués à la bombe incendiaire et tout ce que nous avons pour nous protéger, ce sont des pierres", expliquait Ali Kassem, qui participait à la chaîne humaine. Le Premier ministre, Ahmed Chafik, a présenté ses excuses jeudi après-midi pour les violences survenues dans le centre du Caire. Le gouvernement a démenti avoir joué le moindre rôle dans la mobilisation des partisans de Moubarak et indiqué qu'une enquête serait ouverte sur l'origine des violences. Place Tahrir, un journaliste de Reuters a vu des manifestants maîtriser quelqu'un en affirmant qu'il était membre des services de sécurité. Une voix, par haut-parleur, les a alors exhortés à ne pas le passer à tabac. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
France Télécom ne remet pas en cause ses ambitions en Afrique et au Moyen-Orient et déclare que les événements récents en Egypte et en Tunisie n'amoindrissent pas son intérêt pour la région, notamment en termes d'acquisitions. Stéphane Richard, le directeur général de l'opérateur, a précisé que le groupe continuerait de privilégier des partenariats pour se développer dans cette zone, et particulièrement au Moyen-Orient. "A court terme, c'est sûr que ce sont des risques qu'il faut savoir traiter (...). Après, à long terme, moi je pense que ce sont des mouvements sur le plan économique et de nos métiers qui ne sont pas négatifs", a-t-il déclaré, en marge d'une visite de site. A la question de savoir si les événements récents amoindrissaient l'intérêt du groupe pour la région, il a répondu: "Non, pour moi pas du tout." France Télécom, qui a été contraint récemment de couper une partie de ses services en Egypte à la demande du gouvernement égyptien, a précisé qu'il n'avait presque pas enregistré d'impact opérationnel lié aux événements dans le pays. "On a eu peu de dégâts (sur nos agences). On a eu un peu de perte d'activité du fait des coupures de réseau sur internet, mais une intense activité au niveau SMS", a déclaré Stéphane Richard, expliquant que le surplus d'activité sur la voix et les SMS avait fort probablement plus que compensé la perte sur internet. (Reuters)
Des pirates somaliens abandonnent une de leurs bases au Puntland
Des pirates somaliens ont abandonné une de leurs bases principales dans la région semi-autonome du Puntland, de crainte d'en être délogés par les forces de sécurité locales, ont rapporté mercredi des pirates et des habitants de Garaad. Les chefs des pirates ont connu leurs heures de gloire ces dernières années, se déplaçant au volant de 4X4 rutilants et occupant de belles villas, mais leurs excès ont fini par leur aliéner une bonne partie de la population locale. "Des habitants et l'administration du Puntland ont obligé les pirates à quitter le littoral du district de Garaad", a déclaré à Reuters un homme d'affaires, Abdikadir Yusuf. "A présent, pas un seul navire n'est à l'ancre au large du district. Les treize bateaux qui se trouvaient ici ont été transférés à Hobyo et à El Dhanane, qui n'est qu'à 30 km d'ici. Ils sont partis non seulement avec leurs bateaux, mais aussi avec leurs voitures de luxe", a-t-il ajouté. Mohamed Ahmed Alim, responsable de la région du Galmadug, a confirmé que les pirates étaient arrivés dans son territoire. "Ça s'inscrit dans leurs tactiques de sécurité. Mais ce sera une initiative temporaire, ils retourneront à Garaad", a estimé Andrew Mwangura, directeur du Programme d'assistance aux marins pour l'Afrique orientale. Les pirates ont dit s'être retirés après le largage de tracts par des habitants qui leur fixaient un ultimatum. (Reuters)
Algérie: une manifestation de l'opposition interdite sur fond de grèves
Alors que la Coordination pour le changement démocratique en Algérie, composée de syndicats autonomes, d'organisation de défense des droits de l'Homme, de comités de chômeurs et de personnalité de l'opposition, prépare sa marche du 12 février prochain, le vice-Premier ministre Noureddine Yazid Zerhouni a prévenu mercredi que cette manifestation ne serait pas autorisée par craintes de dérapages. Cette mise en garde de l'ancien ministre de l'Intérieur intervient dans un contexte de tensions sociales marquées par des grèves dans plusieurs secteurs. Des mouvements sociaux qui se déroulent sur fond de colère persistante après les cinq jours d'émeutes de début janvier, sans compter l'effet de miroir des événements en Tunisie et en Egypte, suivis via les chaînes de télévision satellitaire, notamment Al-Jazira, bête noire des régimes arabes. Les travailleurs de la Banque de développement local (BDL) en étaient à leur troisième jour de grève et ne semblaient pas prêts de reprendre le travail tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites. "Il n'est pas question de reprendre le travail tant que le directeur général et les responsables syndicaux qui sont à sa solde sont en place", a averti Ali Mahouche, lui-même syndicaliste de base, précisait-il pour marquer sa différence avec "les chefs". Cette grève de la BDL, qui compte pas moins de 350 agences à l'échelle nationale, fait suite à une tentative d'immolation par le feu d'un agent de sécurité qui réclamait sa titularisation après plus de 20 ans de CDD. (AP)
Reprise des heurts dans le centre du Caire
Des heurts ont repris jeudi à la mi-journée entre partisans et opposants du président égyptien Hosni Moubarak au Caire, aux abords de la place Tahrir, épicentre de la contestation, où des tirs ont été entendus. Plus de 24 heures après le début de violences qui ont fait au moins six morts et plus de 800 blessés, la place Tahrir (Libération) restait entre les mains des opposants à Moubarak. Ce n'est que jeudi matin que l'armée a instauré une "zone tampon" entre les deux camps, ce qui n'a pas empêché une reprise des troubles. Au dixième jour de la contestation, les opposants au régime de Moubarak se sont barricadés sur cette place, dressant ici et là de grandes plaques métalliques pour se protéger. Plusieurs milliers de manifestants ont rejoint les centaines d'opposants à Moubarak qui avaient réussi à rester là tout au long de la nuit, malgré les jets de pierres et de cocktails Molotov. Les manifestants ont établi une "chaîne humaine" aux entrées de la place, et certains d'entre eux contrôlaient les personnes qui entraient. Sur une artère commençant au-delà de cette chaîne humaine, des pierres volaient. "Nous nous servons des pierres comme moyen de défense. Hier, on nous a attaqués à la bombe incendiaire et tout ce que nous avons pour nous protéger, ce sont des pierres", expliquait Ali Kassem, qui participait à la chaîne humaine. Le Premier ministre, Ahmed Chafik, a présenté ses excuses jeudi après-midi pour les violences survenues dans le centre du Caire. Le gouvernement a démenti avoir joué le moindre rôle dans la mobilisation des partisans de Moubarak et indiqué qu'une enquête serait ouverte sur l'origine des violences. Place Tahrir, un journaliste de Reuters a vu des manifestants maîtriser quelqu'un en affirmant qu'il était membre des services de sécurité. Une voix, par haut-parleur, les a alors exhortés à ne pas le passer à tabac. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin