Cette mesure a été décidée ce mardi, sous la pression des pilotes, après la catastrophe du vol AF447 Rio-Paris qui a fait 228 morts la semaine dernière.
"Aujourd'hui, il n'y a plus aucun avion Air France qui vole sans au moins deux sondes modifiées", a déclaré Louis Jobard, président de la section Air France du syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire, lors d'une conférence de presse à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle.
Cette mesure de précaution était appliquée depuis plusieurs jours mais sur un nombre limité d'itinéraires.
Le SNPL a souligné qu'une défaillance d'une sonde - surnommée "tube Pitot" - de l'Airbus accidenté n'était pas "formellement établie."
Mais il y a "un faisceau de présomptions sur le fait que ces sondes pourraient être un facteur contributif", a déclaré Erick Derivry, son porte-parole.
Les nouveaux "tubes Pitot" semblent mieux résister à des conditions givrantes.
Selon Louis Jobard, les 28 avions Air France qui volaient mardi ou devaient le faire prochainement disposaient tous de deux sondes de nouvelle génération sur les trois équipant les avions.
Parallèlement, la compagnie française a accepté d'accélérer le programme de remplacement des anciens "tubes Pitot" de telle sorte qu'à la fin de la semaine, tous les A330 et A340 auront au moins deux nouvelles sondes sur les trois disposées sur les appareils.
"A la fin juin, tous les appareils auront trois nouvelles sondes", a précisé Louis Jobard.
Des messages envoyés par le vol AF447 avant qu'il ne s'abîme dans l'océan Atlantique montrent que les tubes "Pitot" pourraient avoir fourni des indications de vitesse erronées, un élément possible du drame.
Or, le vol AF447 ne disposait d'aucune sonde de nouvelle génération, ont confirmé les représentants des pilotes.
"Les avions qui ont rencontré des problèmes et des phénomènes sur des indications de vitesse erronées avant cet accident étaient équipées des mêmes sondes que le vol AF447", a souligné le SNPL dans un communiqué.
Sans préjuger du lien avec l'accident du vol Rio-Paris, le syndicat de pilotes Alter, minoritaire, assure qu'il existe "un risque réel de perte de contrôle d'un Airbus" en cas de panne de ces petits tubes placés à l'avant de l'appareil pour calculer la vitesse de l'avion.
Le SNPL ne pense toutefois pas qu'une défaillance des capteurs soit "à elle seule l'explication de ce drame", soulignant qu'un accident "est très rarement la résultante d'une seule cause".
En septembre 2007, Airbus avait conseillé aux compagnies aériennes de remplacer ces "tubes Pitot" sur leur flotte d'A320, A330 et A340 à la suite d'une série d'anomalies.
Air France avait engagé un programme de remplacement le 27 avril dernier après avoir à son tour observé des incidents lors de vols en haute altitude à partir de mai 2008. "Ces événements sont analysés avec Airbus comme découlant d'un givrage des sondes", a indiqué la compagnie.
Parallèlement, les enquêteurs ne désespèrent pas de retrouver les "boîtes noires", susceptibles de fournir les données les plus claires sur le déroulement du vol.
Le Bureau d'enquêtes et analyses (BEA) dispose pour l'instant de 24 messages de panne automatiques transmis par l'avion et qui montrent une cascade de problèmes techniques.
Le sous-marin nucléaire Émeraude est attendu jeudi sur le lieu des recherches au large du Brésil. Il est équipé de puissants sonars pour tenter de repérer les signaux émis par les "boîtes noires".
Les débris de l'appareil récupérés par la marine brésilienne seront probablement envoyés en France et analysés.
Source: Reuters via Yahoo News
"Aujourd'hui, il n'y a plus aucun avion Air France qui vole sans au moins deux sondes modifiées", a déclaré Louis Jobard, président de la section Air France du syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire, lors d'une conférence de presse à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle.
Cette mesure de précaution était appliquée depuis plusieurs jours mais sur un nombre limité d'itinéraires.
Le SNPL a souligné qu'une défaillance d'une sonde - surnommée "tube Pitot" - de l'Airbus accidenté n'était pas "formellement établie."
Mais il y a "un faisceau de présomptions sur le fait que ces sondes pourraient être un facteur contributif", a déclaré Erick Derivry, son porte-parole.
Les nouveaux "tubes Pitot" semblent mieux résister à des conditions givrantes.
Selon Louis Jobard, les 28 avions Air France qui volaient mardi ou devaient le faire prochainement disposaient tous de deux sondes de nouvelle génération sur les trois équipant les avions.
Parallèlement, la compagnie française a accepté d'accélérer le programme de remplacement des anciens "tubes Pitot" de telle sorte qu'à la fin de la semaine, tous les A330 et A340 auront au moins deux nouvelles sondes sur les trois disposées sur les appareils.
"A la fin juin, tous les appareils auront trois nouvelles sondes", a précisé Louis Jobard.
Des messages envoyés par le vol AF447 avant qu'il ne s'abîme dans l'océan Atlantique montrent que les tubes "Pitot" pourraient avoir fourni des indications de vitesse erronées, un élément possible du drame.
Or, le vol AF447 ne disposait d'aucune sonde de nouvelle génération, ont confirmé les représentants des pilotes.
"Les avions qui ont rencontré des problèmes et des phénomènes sur des indications de vitesse erronées avant cet accident étaient équipées des mêmes sondes que le vol AF447", a souligné le SNPL dans un communiqué.
Sans préjuger du lien avec l'accident du vol Rio-Paris, le syndicat de pilotes Alter, minoritaire, assure qu'il existe "un risque réel de perte de contrôle d'un Airbus" en cas de panne de ces petits tubes placés à l'avant de l'appareil pour calculer la vitesse de l'avion.
Le SNPL ne pense toutefois pas qu'une défaillance des capteurs soit "à elle seule l'explication de ce drame", soulignant qu'un accident "est très rarement la résultante d'une seule cause".
En septembre 2007, Airbus avait conseillé aux compagnies aériennes de remplacer ces "tubes Pitot" sur leur flotte d'A320, A330 et A340 à la suite d'une série d'anomalies.
Air France avait engagé un programme de remplacement le 27 avril dernier après avoir à son tour observé des incidents lors de vols en haute altitude à partir de mai 2008. "Ces événements sont analysés avec Airbus comme découlant d'un givrage des sondes", a indiqué la compagnie.
Parallèlement, les enquêteurs ne désespèrent pas de retrouver les "boîtes noires", susceptibles de fournir les données les plus claires sur le déroulement du vol.
Le Bureau d'enquêtes et analyses (BEA) dispose pour l'instant de 24 messages de panne automatiques transmis par l'avion et qui montrent une cascade de problèmes techniques.
Le sous-marin nucléaire Émeraude est attendu jeudi sur le lieu des recherches au large du Brésil. Il est équipé de puissants sonars pour tenter de repérer les signaux émis par les "boîtes noires".
Les débris de l'appareil récupérés par la marine brésilienne seront probablement envoyés en France et analysés.
Source: Reuters via Yahoo News
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