Cette décision du tribunal d'application des peines de Paris intervient deux jours après le retour, dimanche à Paris, de Clotilde Reiss, universitaire française accusée d'espionnage, retenue durant presque un an à Téhéran.Le gouvernement français conteste tout marchandage mais l'opposition de gauche estime qu'il existe forcément un lien.Le tribunal a ordonné la remise en liberté d'Ali Vakili Rad, qui devrait rentrer à Téhéran ce mardi, au lendemain d'un arrêté d'expulsion pris par le ministère de l'Intérieur.Condamné en 1994 par les assises de Paris à perpétuité avec une période de sûreté incompressible de 18 ans, Ali Vakili Rad a purgé un peu plus du minimum de sa peine."Il n'y aucun rapport de main tendue entre cette mesure de libération conditionnelle et la libération de Mme Reiss", a dit Me Sorin Margulis, son avocat, qui assure que son client projette de travailler dans une "agence de voyages".Il y eu peut-être "effet d'aubaine" pour l'Iranien, selon l'avocat. "Mais ça ne peut pas être interprété comme un échange", a-t-il dit aux journalistes.
Source: Reuters via Yahoo
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