Elections législatives aux Pays-Bas, victoire du VVD attendue
Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes à 07h30 locales (05h30 GMT) et fermeront à 21h00 (19h00 GMT). Un résultat serré signifierait de longues tractations pour former une nouvelle coalition gouvernementale. C'est la première élection nationale dans un pays de la zone euro depuis la crise qui a frappé le continent et les dossiers économiques ont dominé la campagne. Le pays doit faire face notamment à un déficit qui devrait atteindre cette année 6,3% du produit intérieur brut (PIB). Le VVD, selon le dernier sondage, publié mardi, devrait obtenir 34 des 150 sièges au Parlement, ce qui permettrait à son dirigeant, Mark Rutte, de lancer des négociations pour la formation d'une nouvelle coalition. En cas de succès, il deviendrait le premier chef de gouvernement issu du Parti libéral depuis près d'un siècle. Le résultat s'annonce serré, le dernier sondage en date donnant le Parti travailliste (PvdA) en deuxième place avec 30 élus. Les chrétiens-démocrates (CDA) de l'actuel Premier ministre Jan Peter Balkenende, après huit années au pouvoir, n'arrivent qu'en troisième position, avec 24 sièges contre 41 dans le parlement sortant. Le Parti de la liberté (PVV, anti-immigration) du populiste Geert Wilders devrait au vu des sondages obtenir 18 sièges. Quant au parti D66 (parti libéral de gauche), il peut espérer 11 sièges. "Il sera très difficile de former un gouvernement avec trois ou quatre partis, qu'il faudra trouver à droite comme à gauche. Ce serait très surprenant si nous pouvions avoir un gouvernement avant deux mois", déclare l'institut de sondage Maurice de Hond. Le prochain budget doit être présenté en septembre et il faut qu'un gouvernement soit formé avant cette date. Rutte, s'il l'emporte, s'est engagé à mettre en place une coalition d'ici le 1er juillet. Ancien responsable d'Unilever, Rutte, 43 ans, a axé sa campagne sur la nécessité de réduire le déficit budgétaire. Il a promis de former un gouvernement plus resserré, de réduire de moitié la contribution néerlandaise à l'Union européenne et de limiter les allocations aux immigrés.(reuters)
Pays-Bas : l'extrême droite en recul pour les législatives
«On ne votera pas différemment à Almere que dans le reste du pays», assurent des élus, gauche et droite confondues, meurtris que leur cité ait été montrée du doigt en mars dernier. À l'époque, le PVV de Wilders s'y était imposé comme la première force politique . Dans la capitale néerlandaise, l'autre ville où ce parti d'extrême droite avait présenté une liste, le PVV était arrivé deuxième. Après un bond spectaculaire aux européennes de 2009 , rien ne semblait devoir stopper l'ascension de Geert Wilders, pourfendeur blond peroxydé de « l'islam, cette idéologie fasciste », et de «tous ces musulmans qui ne respectent pas la culture hollandaise». Pourtant, remarque l'écrivain Stephan Sanders, «il n'y a que 5% de musulmans à Almere, les 35% de la population d'origine étrangère viennent du Suriname ou des anciennes Antilles néerlandaises». Pour un travail de journaliste sociologue, Stephan Sanders est demeuré quatre mois à Almere lors des dernières municipales.(lefigaro)
Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes à 07h30 locales (05h30 GMT) et fermeront à 21h00 (19h00 GMT). Un résultat serré signifierait de longues tractations pour former une nouvelle coalition gouvernementale. C'est la première élection nationale dans un pays de la zone euro depuis la crise qui a frappé le continent et les dossiers économiques ont dominé la campagne. Le pays doit faire face notamment à un déficit qui devrait atteindre cette année 6,3% du produit intérieur brut (PIB). Le VVD, selon le dernier sondage, publié mardi, devrait obtenir 34 des 150 sièges au Parlement, ce qui permettrait à son dirigeant, Mark Rutte, de lancer des négociations pour la formation d'une nouvelle coalition. En cas de succès, il deviendrait le premier chef de gouvernement issu du Parti libéral depuis près d'un siècle. Le résultat s'annonce serré, le dernier sondage en date donnant le Parti travailliste (PvdA) en deuxième place avec 30 élus. Les chrétiens-démocrates (CDA) de l'actuel Premier ministre Jan Peter Balkenende, après huit années au pouvoir, n'arrivent qu'en troisième position, avec 24 sièges contre 41 dans le parlement sortant. Le Parti de la liberté (PVV, anti-immigration) du populiste Geert Wilders devrait au vu des sondages obtenir 18 sièges. Quant au parti D66 (parti libéral de gauche), il peut espérer 11 sièges. "Il sera très difficile de former un gouvernement avec trois ou quatre partis, qu'il faudra trouver à droite comme à gauche. Ce serait très surprenant si nous pouvions avoir un gouvernement avant deux mois", déclare l'institut de sondage Maurice de Hond. Le prochain budget doit être présenté en septembre et il faut qu'un gouvernement soit formé avant cette date. Rutte, s'il l'emporte, s'est engagé à mettre en place une coalition d'ici le 1er juillet. Ancien responsable d'Unilever, Rutte, 43 ans, a axé sa campagne sur la nécessité de réduire le déficit budgétaire. Il a promis de former un gouvernement plus resserré, de réduire de moitié la contribution néerlandaise à l'Union européenne et de limiter les allocations aux immigrés.(reuters)
Pays-Bas : l'extrême droite en recul pour les législatives
«On ne votera pas différemment à Almere que dans le reste du pays», assurent des élus, gauche et droite confondues, meurtris que leur cité ait été montrée du doigt en mars dernier. À l'époque, le PVV de Wilders s'y était imposé comme la première force politique . Dans la capitale néerlandaise, l'autre ville où ce parti d'extrême droite avait présenté une liste, le PVV était arrivé deuxième. Après un bond spectaculaire aux européennes de 2009 , rien ne semblait devoir stopper l'ascension de Geert Wilders, pourfendeur blond peroxydé de « l'islam, cette idéologie fasciste », et de «tous ces musulmans qui ne respectent pas la culture hollandaise». Pourtant, remarque l'écrivain Stephan Sanders, «il n'y a que 5% de musulmans à Almere, les 35% de la population d'origine étrangère viennent du Suriname ou des anciennes Antilles néerlandaises». Pour un travail de journaliste sociologue, Stephan Sanders est demeuré quatre mois à Almere lors des dernières municipales.(lefigaro)
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