L'organisation du Tour de France avait refusé la venue de Boonen sur le Tour en raison d'un deuxième contrôle positif à la cocaïne pouvant porter atteinte selon elle à l'image de l'épreuve.
Boonen, contrôlé deux fois positif à la cocaïne en moins d'un an, en avait appelé à la Chambre arbitrale du sport (CAS) afin d'obtenir l'autorisation de prendre le départ du Tour de France, le tribunal de grande instance de Nanterre s'étant déclaré incompétent pour juger son cas.
L'Union cycliste internationale (UCI) avait auparavant décidé de ne pas sanctionner le coureur, car le contrôle positif avait eu lieu dans une période de repos, hors compétition.
"C'est clair que je suis heureux. Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour penser à la course, mais je vais essayer de faire de mon mieux", a réagi Boonen, ex-champion du monde sur route et vainqueur du maillot vert sur le Tour en 2007.
"Je n'ai pas encore jeté un œil sur le road-book, donc je vais m'y pencher pour voir les étapes où je peux m'imposer", a repris le sprinter.
Comme l'an dernier après son premier contrôle positif à la cocaïne, les organisateurs du Tour ont tenté d'éloigner Boonen de leur course après ce nouveau contrôle positif hors compétition survenu en avril. La cocaïne n'est pas considérée comme un produit dopant hors périodes de compétition.
"La direction du Tour de France estime que considérant le grand champion qu'est Tom Boonen, elle se réjouit de l'opportunité qui lui et offerte d'avoir une attitude exemplaire durant l'épreuve", ont déclaré par communiqué les organisateurs du Tour.
Le CNOSF, après la décision de la CAS, continue de s'interroger sur l'image que les sportifs véhiculent à travers leurs actes et leurs comportements, y compris en période hors compétition.
"Le CNOSF tient à rappeler que la Formation arbitrale a tranché le litige qui lui a été soumis en toute indépendance, et en fonction notamment d'une appréciation juridique qu'elle a fait des éléments figurant au dossier et des débats tenus lors de l'audience", a communiqué le CNOSF vendredi. "Au-delà de cette décision, se pose la question d'une nécessaire réflexion de fond que doivent mener le mouvement sportif et les pouvoirs publics sur les sanctions à prendre à l'encontre des sportifs qui auraient, à travers leurs actes et leurs comportements, porté atteinte à l'image et aux valeurs du sport."
La formation Quick Step du coureur belge a apprécié la sentence, mais regretté qu'elle soit survenue si tard.
"Je suis soulagé, mais désolé qu'il ait fallu en arriver là", a déclaré le manager de l'équipe Patrick Lefevère. "Ce n'est pas le scénario idéal. La pression a été forte, non seulement sur les épaules de Boonen, mais sur l'équipe entière".
Boonen a repris la course le mois dernier dans le Dauphiné Libéré, alors qu'au printemps il a remporté la classique Paris - Roubaix pour la troisième fois de sa carrière.
Le retour de Boonen en fait un adversaire de poids de Mark Cavendish (Columbia High Road) pour la victoire dans les étapes en ligne.
"Je n'ai pas participé à beaucoup de sprints récemment, donc je ne peux me situer", dit-il à propos du duel qui pourrait l'opposer au vainqueur de Milan - San Remo. "Maintenant cette affaire est terminée, je vais tenter de me concentrer sur la course".
Boonen a expliqué qu'il n'en veut pas au directeur du Tour de France Christian Prudhomme, qui ne l'a pas appelé après la décision de la CAS.
"Je ne crois pas qu'il ait mon numéro de téléphone", a-t-il dit dans un sourire. "La revanche, c'est stupide, c'est la chose la plus stupide au monde".
Boonen, qui a remporté six étapes du Tour de France, va remplacer l'Australien Allan dans la formation Quick Step.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Boonen, contrôlé deux fois positif à la cocaïne en moins d'un an, en avait appelé à la Chambre arbitrale du sport (CAS) afin d'obtenir l'autorisation de prendre le départ du Tour de France, le tribunal de grande instance de Nanterre s'étant déclaré incompétent pour juger son cas.
L'Union cycliste internationale (UCI) avait auparavant décidé de ne pas sanctionner le coureur, car le contrôle positif avait eu lieu dans une période de repos, hors compétition.
"C'est clair que je suis heureux. Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour penser à la course, mais je vais essayer de faire de mon mieux", a réagi Boonen, ex-champion du monde sur route et vainqueur du maillot vert sur le Tour en 2007.
"Je n'ai pas encore jeté un œil sur le road-book, donc je vais m'y pencher pour voir les étapes où je peux m'imposer", a repris le sprinter.
Comme l'an dernier après son premier contrôle positif à la cocaïne, les organisateurs du Tour ont tenté d'éloigner Boonen de leur course après ce nouveau contrôle positif hors compétition survenu en avril. La cocaïne n'est pas considérée comme un produit dopant hors périodes de compétition.
"La direction du Tour de France estime que considérant le grand champion qu'est Tom Boonen, elle se réjouit de l'opportunité qui lui et offerte d'avoir une attitude exemplaire durant l'épreuve", ont déclaré par communiqué les organisateurs du Tour.
Le CNOSF, après la décision de la CAS, continue de s'interroger sur l'image que les sportifs véhiculent à travers leurs actes et leurs comportements, y compris en période hors compétition.
"Le CNOSF tient à rappeler que la Formation arbitrale a tranché le litige qui lui a été soumis en toute indépendance, et en fonction notamment d'une appréciation juridique qu'elle a fait des éléments figurant au dossier et des débats tenus lors de l'audience", a communiqué le CNOSF vendredi. "Au-delà de cette décision, se pose la question d'une nécessaire réflexion de fond que doivent mener le mouvement sportif et les pouvoirs publics sur les sanctions à prendre à l'encontre des sportifs qui auraient, à travers leurs actes et leurs comportements, porté atteinte à l'image et aux valeurs du sport."
La formation Quick Step du coureur belge a apprécié la sentence, mais regretté qu'elle soit survenue si tard.
"Je suis soulagé, mais désolé qu'il ait fallu en arriver là", a déclaré le manager de l'équipe Patrick Lefevère. "Ce n'est pas le scénario idéal. La pression a été forte, non seulement sur les épaules de Boonen, mais sur l'équipe entière".
Boonen a repris la course le mois dernier dans le Dauphiné Libéré, alors qu'au printemps il a remporté la classique Paris - Roubaix pour la troisième fois de sa carrière.
Le retour de Boonen en fait un adversaire de poids de Mark Cavendish (Columbia High Road) pour la victoire dans les étapes en ligne.
"Je n'ai pas participé à beaucoup de sprints récemment, donc je ne peux me situer", dit-il à propos du duel qui pourrait l'opposer au vainqueur de Milan - San Remo. "Maintenant cette affaire est terminée, je vais tenter de me concentrer sur la course".
Boonen a expliqué qu'il n'en veut pas au directeur du Tour de France Christian Prudhomme, qui ne l'a pas appelé après la décision de la CAS.
"Je ne crois pas qu'il ait mon numéro de téléphone", a-t-il dit dans un sourire. "La revanche, c'est stupide, c'est la chose la plus stupide au monde".
Boonen, qui a remporté six étapes du Tour de France, va remplacer l'Australien Allan dans la formation Quick Step.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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