Ce sont des dimensions que personne n'avait soupçonnées jusqu'à présent', a déclaré au FTD Klaus Schroeder, qui dirige une unité de recherche sur l'ex-RDA à l'Université libre de Berlin. 'C'est une gifle dans la figure des victimes de la Stasi', a réagi le porte-parole de l'Association des victimes du stalinisme (VOS), Ronald Lässig.
Pour le député social-démocrate Stephan Hilsberg, ex-dissident du régime est-allemand, 'ce n'est pas tant le fait qu'ils soient employés par la fonction publique qui pose problème. Ce qui est inacceptable, c'est que certains occupent des positions hiérarchiques comme dans la police judiciaire du Brandebourg'. La stupeur est d'autant plus forte que, mercredi, la police judiciaire fédérale (BKA) a reconnu qu'au moment de la réunification, elle avait recruté 48 hauts responsables de la Stasi, dont 23 toujours à son service aujourd'hui. L'un d'eux assure même la sécurité de la chancelière, Angela Merkel.
UNE DIRECTIVE NON RESPECTÉE
'On sait depuis des années, que les administrations ont recruté d'anciens membres de la Stasi', relativise Uwe Hillmer, expert de l'unité de recherche sur l'ex-RDA à l'Université libre de Berlin. Tout comme la RFA s'est construite après la guerre en intégrant d'anciens nazis, les régions de l'Est ont recruté des agents de la police politique communiste après la réunification.
Néanmoins, une loi de 1991 exigeait le contrôle des curriculum vitae des salariés de la fonction publique. L'application de cette directive revenait aux Länder qui l'ont suivie de manière différente. Ainsi la région du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale a gardé 43 % du personnel administratif qui travaillait à titre officiel ou en qualité d'espion pour la Stasi.
Le Brandebourg, qui vient d'engager un chargé de mission pour la gestion des archives de l'ex-police politique, n'a pas été très regardant sur le passé de ses fonctionnaires. Quelque 200 anciens agents ont été recrutés dans les services de police de cette région. A l'opposé, la Saxe a limogé plus de 1 000 policiers qui avaient collaboré avec la Stasi après la réunification.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Pour le député social-démocrate Stephan Hilsberg, ex-dissident du régime est-allemand, 'ce n'est pas tant le fait qu'ils soient employés par la fonction publique qui pose problème. Ce qui est inacceptable, c'est que certains occupent des positions hiérarchiques comme dans la police judiciaire du Brandebourg'. La stupeur est d'autant plus forte que, mercredi, la police judiciaire fédérale (BKA) a reconnu qu'au moment de la réunification, elle avait recruté 48 hauts responsables de la Stasi, dont 23 toujours à son service aujourd'hui. L'un d'eux assure même la sécurité de la chancelière, Angela Merkel.
UNE DIRECTIVE NON RESPECTÉE
'On sait depuis des années, que les administrations ont recruté d'anciens membres de la Stasi', relativise Uwe Hillmer, expert de l'unité de recherche sur l'ex-RDA à l'Université libre de Berlin. Tout comme la RFA s'est construite après la guerre en intégrant d'anciens nazis, les régions de l'Est ont recruté des agents de la police politique communiste après la réunification.
Néanmoins, une loi de 1991 exigeait le contrôle des curriculum vitae des salariés de la fonction publique. L'application de cette directive revenait aux Länder qui l'ont suivie de manière différente. Ainsi la région du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale a gardé 43 % du personnel administratif qui travaillait à titre officiel ou en qualité d'espion pour la Stasi.
Le Brandebourg, qui vient d'engager un chargé de mission pour la gestion des archives de l'ex-police politique, n'a pas été très regardant sur le passé de ses fonctionnaires. Quelque 200 anciens agents ont été recrutés dans les services de police de cette région. A l'opposé, la Saxe a limogé plus de 1 000 policiers qui avaient collaboré avec la Stasi après la réunification.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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