Le chef de file du Courant du futur avait remis la veille au chef de l'Etat la composition de son équipe. L'Alliance du "8 mars", emmenée par le Hezbollah, l'a aussitôt dénoncée.
"Nous jugeons que les événements ne sont pas conformes à nos valeurs démocratiques ni à la façon dont nous devons être traités. Nous demandions à (Saad Hariri) de présenter un projet conforme à nos souhaits afin de le négocier", a déclaré le représentant chrétien Gebrane Bassil, membre du Courant patriotique libre de Michel Aoun qui siège dans l'opposition.
Il s'exprimait à l'issue d'une entrevue avec le président, en présence de responsables du Hezbollah et du mouvement chiite Amal.
Face à ce rejet catégorique, Saad Hariri pourrait renoncer à former le prochain gouvernement, dit-on de sources politiques. Si tel est le cas, le président devra reprendre ses consultations pour désigner un nouveau Premier ministre.
La coalition de Saad Hariri, qui a l'appui des Etats-Unis et de l'Arabie saoudite, dispose de la majorité au parlement élu le 7 juin, et sera probablement à nouveau désigné.
Majorité et opposition sont parvenues à un consensus sur les grandes lignes de la répartition des sièges au sein du nouveau cabinet. Mais Saad Hariri, fils de l'ancien Premier ministre assassiné Rafic Hariri, n'a pu s'entendre sur les détails avec certains membres de l'opposition.
Le différend porte en grande partie sur les exigences du dirigeant chrétien Michel Aoun, allié du Hezbollah. Le Courant patriotique libre d'Aoun détient davantage de sièges que n'importe quel autre parti chrétien.
Aoun veut que son gendre, Gedran Bassil, conserve son poste de ministre des Télécommunications et il veut nommer le nouveau ministre de l'Intérieur, mais Hariri s'y oppose.
Dans l'équipe proposée lundi par Hariri, Ziad Baroud reste à la tête du ministère de l'Intérieur et celui des Télécommunications revient à Ghazi Aridi, un proche du leader druze Walid Jumblatt.
Fouad Siniora, Premier ministre sortant et membre du Courant du Futur d'Hariri, dirige un gouvernement chargé d'expédier les affaires courantes en attendant que Souleïmane désigne par décret le nouveau gouvernement.
Saad Hariri soutient que sa proposition respecte l'accord de partage du pouvoir conclu avec l'opposition. Elle accorde à l'alliance "14 Mars" d'Hariri 15 des 30 sièges du nouveau gouvernement et dix à celle "8 Mars".
Il revient au président Souleïmane de désigner les cinq ministres restant, ce qui lui donne un poids décisif sur les décisions du gouvernement.
Hariri a proposé que Raya Hassan prenne le ministère des Finances et Nada Mfarrij celui de l'Energie, et non de l'Economie comme cela avait été avancé dans un premier temps. Proches du Premier ministre désigné, elles sont deux des quatre femmes du cabinet proposé.
Elias al Mourr conserverait le portefeuille de la Défense et le ministère des Affaires étrangères irait à Yassine Djaber, un proche de Nabih Berri, président du parlement et figures de l'opposition.
Source: Reuters via Yahoo News
"Nous jugeons que les événements ne sont pas conformes à nos valeurs démocratiques ni à la façon dont nous devons être traités. Nous demandions à (Saad Hariri) de présenter un projet conforme à nos souhaits afin de le négocier", a déclaré le représentant chrétien Gebrane Bassil, membre du Courant patriotique libre de Michel Aoun qui siège dans l'opposition.
Il s'exprimait à l'issue d'une entrevue avec le président, en présence de responsables du Hezbollah et du mouvement chiite Amal.
Face à ce rejet catégorique, Saad Hariri pourrait renoncer à former le prochain gouvernement, dit-on de sources politiques. Si tel est le cas, le président devra reprendre ses consultations pour désigner un nouveau Premier ministre.
La coalition de Saad Hariri, qui a l'appui des Etats-Unis et de l'Arabie saoudite, dispose de la majorité au parlement élu le 7 juin, et sera probablement à nouveau désigné.
Majorité et opposition sont parvenues à un consensus sur les grandes lignes de la répartition des sièges au sein du nouveau cabinet. Mais Saad Hariri, fils de l'ancien Premier ministre assassiné Rafic Hariri, n'a pu s'entendre sur les détails avec certains membres de l'opposition.
Le différend porte en grande partie sur les exigences du dirigeant chrétien Michel Aoun, allié du Hezbollah. Le Courant patriotique libre d'Aoun détient davantage de sièges que n'importe quel autre parti chrétien.
Aoun veut que son gendre, Gedran Bassil, conserve son poste de ministre des Télécommunications et il veut nommer le nouveau ministre de l'Intérieur, mais Hariri s'y oppose.
Dans l'équipe proposée lundi par Hariri, Ziad Baroud reste à la tête du ministère de l'Intérieur et celui des Télécommunications revient à Ghazi Aridi, un proche du leader druze Walid Jumblatt.
Fouad Siniora, Premier ministre sortant et membre du Courant du Futur d'Hariri, dirige un gouvernement chargé d'expédier les affaires courantes en attendant que Souleïmane désigne par décret le nouveau gouvernement.
Saad Hariri soutient que sa proposition respecte l'accord de partage du pouvoir conclu avec l'opposition. Elle accorde à l'alliance "14 Mars" d'Hariri 15 des 30 sièges du nouveau gouvernement et dix à celle "8 Mars".
Il revient au président Souleïmane de désigner les cinq ministres restant, ce qui lui donne un poids décisif sur les décisions du gouvernement.
Hariri a proposé que Raya Hassan prenne le ministère des Finances et Nada Mfarrij celui de l'Energie, et non de l'Economie comme cela avait été avancé dans un premier temps. Proches du Premier ministre désigné, elles sont deux des quatre femmes du cabinet proposé.
Elias al Mourr conserverait le portefeuille de la Défense et le ministère des Affaires étrangères irait à Yassine Djaber, un proche de Nabih Berri, président du parlement et figures de l'opposition.
Source: Reuters via Yahoo News
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